I'm singing in the rain

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pdv Sanzu :


Des éclats de voix résonnent dans la pièce.

Pourquoi ? Je n'ai rien fais.

Pourquoi est ce que je me dispute avec Rindo ?

Donnez moi n'importe quelle raison et je l'accepterais, mais pas ça.


Rindo : Ne t'approche pas de mon frère sale toxico ! Tu lui pourris l'esprit, et je ne veux pas qu'il soit contaminé ! Hier, votre proximité était révoltante ! Je sens qu'il change en ta présence ! Tu ne le transformera pas ainsi ! Pas toi ! Ne t'approche plus de lui !

Sanzu : je fais ce que je veux ! Pourquoi ce serait à toi de dicter ma vie et ma conduite ?! Je ne suis ni un enfant, ni ton chien ! Tu entends ça ?! Je veux faire ce que je veux !

Rindo : bien sûr que non abrutit !

Sanzu : c'est aussi le choix de ton frère ! Il reste avec moi, pourquoi devrais-je repousser un peu de sympathie venant d'un autre ?! Je n'ai presque jamais ressentit de sympathie à mon égard chez les autres ! Laisses moi être heureux bordel ! Je veux juste pouvoir être avec lui et lui parler ! Rien de plus !

Rindo : ta gueule !

Sanzu : TOI TA GUEULE CONNARD !!!

Rindo : C'EST TOI QUI A COMMENCE ! NE T'APPROCHE PLUS JAMAIS DE MON FRERE TU M'ENTENDS ?! PLUS JAMAIS !


Sur ce, il partit rapidement. J'étais très énervé évidemment, mais c'est le frère de Ran. Je ne dois pas lui faire de mal.

Mais il croit sincèrement que je vais l'écouter et m'éloigner de Ran ? On vient à peine de commencer notre relation, et je n'ai pas envie de l'arrêter ici ! Je continuerai, et Rindo ne pourra rien n'y faire.


Je soupire longuement, et je me dirige vers la porte d'entrée. Je vais sortir un peu je pense.

Mes membres me font encore un peu mal mais ça ira.

Ma main presse la poignée de la porte, et un vent froid s'engouffre à l'intérieur de la maison. Je sors vite dehors, en refermant la porte immédiatement. Si la maison se refroidit à cause de moi, je m'en prendrais sûrement pleins la gueule de Takeomi, et j'ai vraiment pas envie de voir sa sale gueule pour l'instant.


Il fait froid dehors, et il pluviote légèrement. Ca y est. Nous sommes déjà en hiver. Je me demande s'il y aura de la neige. J'aime beaucoup la neige. Elle embellit les paysage, les rend plus calmes, plus apaisés. Je me sens détendu lorsque je vois ces étendues de blancs immaculés.

Je fais quelques pas, et il se met à pleuvoir violement. Pourquoi n'ai-je pas le droit de sortir dehors ? J'en ai vraiment besoin ! J'en peu plus de rester enfermé ! Bon je m'en fous, je reste. 

Je déambule tranquillement dans les rues de Tokyo que les gens se mettent à déserter à cause de l'averse.

Je passe devant un étalage de fruits, et je me permet de saisir du bout de mes long doigts une pomme semblant assez mûre. Le vendeur aperçut mon geste et se mit à me crier dessus.
J'haussa les épaules, et je me remis en route.

Je sentis une main résignée et puissante m'attraper par la bras. Ma tête et je vois le visage énervé du vendeur. Je tente de me dégager, mais il sert fort ce con. Il me cris de payer, sinon il me frappera.

Franchement, il m'a soûlé.

Une, deux, trois, quatre balles de plomb dans la tête surent le calmer, et je repris ma route sans but, laissant derrière moi son corps ensanglanté, encore agité de soubresauts.

Le malheur d'une vieWhere stories live. Discover now