Etau de fer

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Alors je vous préviens, ce chapitre risque d'être pas ouf... mais bonne lecture quand même. 😊

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pdv Sanzu :

Je ne comprends pas... mes yeux doivent sûrement êtres défectueux... je vois flou à cause de mes larmes et je sens comme un étau de fer se refermer autour de mon crâne, me donnant une impression de compression. J'ai envie de crier, de hurler tout ce que je peux mais mes cordes vocales sont bloquées et aucun son de sort de ma bouche.
Mes mains, même tout mon corps tremble et je sens la sueur dégouliner de mon visage au fur et à mesure que les secondes passent. Mon rythme cardiaque est comme accéléré et je sens comme un poids dans mon ventre.
Mes yeux me piquent et me brûlent.
Mon cerveau cesse de fonctionner et je ne peux que regarder le corps effondré taché de rouge de Ran.

Je me mets à rire nerveusement. J'enfonce mes ongles dans ma peau et je me mets à me gratter le visage et le cou avec frénésie.

J'éclate de rire et j'entends comme un claquement dans mon esprit.

Comment est-ce possible ?

Ran...

L'homme qui m'avait enfin donné le bonheur...

Comment peut-il être dans cette position, étendu là ?

Mes ongles m'arrachent la peau et mon sang coule le long de mes doigts.

Je sens un sentiment négatif monter en moi. Il saisit mon coeur et s'en empare. J'ai soudainement très chaud.

Je m'approche du corps de Ran en le fixant. J'ai l'impression de ne pas le voir.

Mes dents se serrent et je me mords la langue à tel point qu'un goût de sang âcre me prends la bouche.

Mon regard se lève et se fixe tel un clou dans les yeux de ceux qui ont fait cela.

Eux...

Haha, eux...

Ils vont mourir.

Et ils vont souffrir.

Oui, oh oui ! Souffrir plus que quiconque !


Un sourire se forme sur mes lèvres. 

Un sourire qui s'étire à l'infini, tirant sur la peau déchiqueté par mes dents de mes lèvres que Ran a beaucoup aimé effleurer des siennes.

Mes yeux se révulsent et un rire sortit de ma gorge, là où le hurlement que j'aurais voulu pousser avait échouer à naître.

Ma main sur mon katana, mon pistolet à la ceinture.

Je vais si vite que je saisie à peine ce que je fait moi même.

Tout ce que je sais, c'est que je suis possédé entièrement par ma rage démoniaque.

Je tranche, je découpe, je déchiquette, j'arrache, je mords, je griffe, je frappe, j'étripe, je décapite, je transperce...

Le sang me couvre entièrement.

Mes membres me brûlent.

Mon corps est comme en feu.

Mon âme aussi.

Mon esprit également.

Je me consume dans la fureur destructrice ?

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⏰ Last updated: Apr 17 ⏰

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Le malheur d'une vieWhere stories live. Discover now