Harbor le monde oublié

"Détend toi, regarde moi dans les yeux et laisse toi faire."

- Tu est mignon lorsque tu dors.

Haden ouvrit les yeux, sa vision était fade, grise, sans couleurs. Le même lieux, le même endroit.

- Qu'est-ce que c'est ? Demanda le petit garçon qui ouvrait son cadeau.

- C'est notre chance de survie pour toi et moi Haden. Répondit l'adulte larmoyant devant le contenu de la boite.

Haden connaissait cette scène par cœur. Un souvenir de lui plus jeune qu'il n'a jamais su définir, dont il ne se souvient pas.  Il lui est arriver de se demander si ce souvenirs lui appartenait vraiment. Il ne savait pas, il ne savait plus. Il ne se sentais pas, il ne se sentais plus. Depuis qu'il avait perdu connaissance, le jeune garçon se savait déjà dans un rêve ou une vision de son subconscient. Il ne savait pas si, il allait un jour se réveiller ou retrouver un moyen de triompher de son aventure ou quelque chose dans le genre. Il ignorait tout de son agresseur mais surtout ses manières à elle. Pourquoi avoir les yeux bandés quand on peut voir, pourquoi peut elle passer d'une apparence croiser avec un serpent à une apparence humaine. Pourquoi ses yeux étaient étrangement vraiment très beau ?  L'espace d'un instant, dans l'horreur de la surprise, le garçon avait contempler les yeux de la créature. Il avait l'impression de voir des étoiles pour la première fois, le ciel étant souvent trop charger de pollution, les nuits ne ressemble qu'à un vide noir, aussi noir que de l'encre ou de l'essence. Pourquoi le désirait elle comme époux ? Pourquoi toute cette mascarade pour au final lui voler un baiser. Son premier baiser. Le jeune garçon commençait à éprouver de la passion pour cette créature, mais cette passion était ancré au plus profond de son âme. Le désire d'aimer lui manquait.

Il songea à ce qui devait advenir de lui et de son enveloppe corporel dans la réalité, et tout à coup sans raison il fut pris d'un frisson angoissant. Sans pouvoir pour autant l'expliquer. Dans sa conscience, Haden se sentait faible. D'ailleurs depuis qu'il avait perdu connaissance, il se sentait terriblement faible. Lui qui est pourtant courageux et prêt à courir pour atteindre son but, à présent il était perdu. Il ferma les yeux, et se réveilla.

Il ouvrit les yeux. Il était allonger confortablement dans un large matelas, enrouler dans les anneaux épais de la créature nue endormie les bras enlacer autour de lui. Haden resta indifférent à sa nudité, ce qui l'importait le plus était qu'il avait tous ses vêtements. Il fut rassurer de percevoir son col de sa chemise sombre et de pouvoir toucher avec sa main gauche la poche de son pantalon. Il songea un moyen de s'échapper de l'entrave du serpent qui semblait serrer toujours plus fort ses anneaux à mesure qu'il se tortillait. Il tenta de se défaire bougeant légèrement le corps de faite à dé-serrer son corps lisse. Il réussissait progressivement et pourrait tirer profit de son corps lisse pour se glisser vers le bas en fessant passer les pieds en premiers puis la tête en dernier. Qu'elle réussite, Haden lui même ni croyait pas.

Il marcha dans un silence combler par le sifflement de la créature en direction de la porte. Il prit la poignée et ouvrit, sur un mur. Le visage du garçon se changea en une large expression de frustration. Il n'osa pas se retourner, elle était déjà derrière lui. Le bout de sa queue s'enroula autour de son cou et commença à serrer sa gorge tel un nœud coulant.

- Tu bouge beaucoup. Chuchota t'elle au creux de son oreille.

Le garçon ne répondit pas, il ne bougea pas. Elle ne méritait pas de réponse de sa part. De plus, il lui était de plus en plus difficile d'avaler sa salive.

- Je t'ai embrasser et charmer. Pourquoi tu te refuse à moi ? Je sais que, au fond de ton cœur il y a une passion dévorante qui te ronge mais pourquoi t'y soustraire ? Je t'aime comme jamais personne ne pourra t'aimer. Mon corps entier est à toi, si je le voulais je pourrais faire de toi un esclave, je pourrais te traiter en animal et te faire perdre ton humanité. Tu vis bien face à tout ce qui sont entrer ici. Ce qui me plait chez toi c'est ton indifférence à la peur, j'ai le pouvoir de sentir la peur la plus primitive chez les plus courageux, mais toi... La peur, tu t'y offre. Tu est bizarre ta différence m'excite. Parle moi, je veux t'entendre et te comprendre.