"Mais il faut aussi y croire pour pouvoir le voir."

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- Tu pourrais au moins me dire merci. Soupira Haden.

La jeune fille ne bougeait pas d'un poil, la tête baisser sur son bol de soupe au bacon. Un met savoureux et plutôt raffiner. Gary était partit il y a plusieurs jours de cela à présent, le jeune garçon vivait avec celle qui fut sa voleuse puis qui devint alors une amie. Haden s'était fait pour la première fois une amie mais pour la première fois de sa vie, il ne s'était jamais sentit aussi seul. Il avait tenter en vain de lui demander son prénom. Mais la jeune fille ne le regardait pas et ne parlait pas non plus. Elle ne s'en allait pas non plus, Haden pouvait supposer facilement qu'elle n'avait nulle part où aller. Le jeune homme trouvait son silence et sa passivité injuste, il n'arrivait plus à fabriquer de marionnette de fer dansante et par moment presque gracieuse. Il ne pensait plus qu'à un moyen de communiquer avec sa seule amie. Il l'a définissait comme sa seule amie malgré son silence car il lui parlait assez régulièrement de tout et de rien. Sa réponse de sa part mais discuter ou parler avec elle, lui semblait redonne qu'elle chose de vivant à cette coquille fermé. Haden avait tenter de comprendre leur dernière aventure en parlant de ça avec la fille mais il voyait aussi bien dans ses yeux que les siens qu'elle ne se souvenait de rien.

La solitude l'écrasait, le tordait et l'incertitude des derniers jours le faisait vivre dans une certaine incompréhension dont Haden souffrait en silence. Il passait ses nerfs à plutôt frapper un sac de sable qui servait à Gary mais dont ce dernier ne se servait plus. Les larmes par moments lui montait et le plus étrange et que les larmes qu'il tentait d'évacuer ne coulaient que en lui. Il songea au message du barman du repère. L'aventure pour lui était tentant, mais il avait cette impression de s'être rendu compte de la fragilité de son existence. Il regarda ses mains cacher par des gants noir. Un bon moyen de repère, il fut tenter de retirer les gants mais il se força à ne pas le faire. La solitude lui était venu par un manque, il ignorait encore pourquoi mais il ne pensait plus à rien ces derniers jours, il était persuader d'être plus pensif et torturer par sa conscience mais la, il sentait le temps se défiler. Il se contenta de rester simplement allonger, au lit. Malheureux de se sentir figer dans un espace qui ne bouge pas.

La fille semblait faire de même, elle se recroquevillait et restait ainsi pendant des heures à ne plus bouger sans doute trop occuper à réfléchir. Un jour, épuiser à force de frapper le sac de sable comme pour crier son injustice, il marcha en direction de son lit et se laissa tomber de fatigue et ferma les yeux. Cela faisait maintenant trois mois que Haden vivait avec la fille. Gary trop occuper par le travail passait de temps en temps ravitailler l'atelier en nourriture. Haden dans son épuisement sentit une mélodie l'attirer, une chanson avec de la musique. Dont il ne put reconnaitre les paroles, il s'était réveiller avec le refrain en tête et ce mettait à la chanter quand il en avait l'occasion. Ce rythme n'est pas dynamique, voir mélancolique mais il semble donner au garçon une force de vaincre, la gniac, l'envie de passer à l'action. Haden ne savait pas composer, ni même jouer de la musique. Il dessina des points pour retenir sa mélodie et lui donner un sens mystérieux comme un code. Il glissa le papier sous sa poche et pensait le garder aussi longtemps qu'il le faudrait, lorsqu'il perdrait espoir, ce papier lui rappellerais cette étrange mélodie mélancolique qui appela "La mélodie du vide".

Allonger dans son lit depuis des jours, le garçon ne ressentait plus le temps, plonger dans ces pensées énigmatique qui lui viennent de temps à autre, il se mourrait. Assise à côté du lit, la fille ne bougeait pas et regardait dans le vide.

- Auralie. Dit-elle, en prononçant son prénom comme pour casser le silence et mettre un terme à leur mode de vie qui s'apparentait plus à une vie quantique et d'Hermite qu'autre chose. Le garçon ne répondais pas, les yeux toujours fixer au plafond.

-Je veux m'enfuir d'ici. Dit-elle ensuite comme si elle devenait le narrateur d'un conte.

- Je suis un receveur, je suis la clé. Je peux aller où je veux pourtant je ne peux pas m'échapper de cette cade de fer. Conta la jeune fille.

Harbor le monde oubliéOnde as histórias ganham vida. Descobre agora