Recueil de poésie

9. un ciel teinté de sang

TW sang, famille, déprime, allusion au su!c!de

Il m'a fallu longtemps pour accepter.
Accepter qui je suis, mettre un mot sur ma vie, mes problèmes, mes envies.
Accepter que mon existence n'est pas toujours rose mais parfois teintée de gris.

II m'a fallu du temps pour m'en rendre compte.
Me rendre compte que, si on le veut, on peut arrêter l'orage qui gronde.
Me rendre compte que les gens qui m'aiment sont un peu partout autour de moi.

Il m'a fallu une paire de dents pour croquer la vie comme elle est.
J'ai dû oublier mes soucis pour apprendre à vous rassurez.

Mes amis sont ma famille, ce sont les gens qui ont remarqué les choses que je cachais, les gens à qui j'ai pardonné, les gens peu nombreux en qui je me suis confié_e.

Il m'a fallu longtemps pour arrêter.
Arrêter de faire semblant, arrêter de déprimer pour tout et pour rien.
Arrêter de me cacher et de me blottir dans un coin à maudire la vie, enfin ce que je la mienne devenait.

Il te faudra du temps pour sourire, toi aussi.
Sourire pour les gens qui t'aiment et pour qu'ils t'aiment en retour.
Sourire pour te foutre de la vie, vu qu'elle s'est déjà bien foutue de toi.

Un jour, tu verras, on t'acceptera comme tu es. Pas que ta famille de sang, que tu n'as pas choisi,
Pas que ta famille de cœur, qui seule connaît tes rires et tes douleurs.

Un jour, même le plus inconnu des hommes que tu croiseras dans la rue te sourira.

Et ce jour là, crois-moi, tu seras heureux_se de ne pas être partie avant :)

Il nous a tous fallu longtemps pour apprendre.
Apprendre à rire, à pleurer, mais surtout à s'assumer tel_le que l'on est sans cette tonne de maquillage sur le visage.
Apprendre que la vie n'est pas un ciel gris hivernal terni par sa froideur mais bien un ciel azur printanier soupoudré de bonheur.

Bien sûr, notre lute à tous n'est pas terminé.
Non, je dirai même qu'elle vient tout juste de commencer.