61. Misanthrope

36 10 4
                                    

Paysage d'orage au dehors
La pluie s'abat sur le sous-sol
Infernale tragédie à l'hiver endormi
Les vacances se terminent.

Le chien aboit
Et dans mon cœur vibrent
Ses heures à croître
Ces heures perdues
A penser qu'un jour
Tout ne sera que
Philanthropie.

Ferveur arrachée aux mots effacés
Dans mon amour s'est noyé l'été
Fièvre estivale à l'espoir arraché
Puisse ton épée de bois m'achever.

Bileu ou bilieu, je m'en égare
Friller puis frileux, maison en aval,
J'en prierai s'il le fallait
Jusqu'à ce que nuit m'enchaîne
Tourments effervescents.

Rêves inachevés
J'me suis surestimé
Pourtant jcontinue d'essayer
Jcrois que j'ai tout perdu
Perdu perdu goutte d'eau
Goutte d'eau sur mes joues
Il est quatre heures, bientôt cinq,
Appel du réveil
Enfer infernal
En fer une chaîne
Mes poignets en saignent
Un simple rêve, je dis,
« Il me reste une journée »
Avant d'être prisonnier, je ris,
Je n'en suis que fini.

09/03/24
Prims.

Recueil de poésieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant