58. A la tienne

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Tw: mise en scène funébre, idées noires

Sentant mon corps trembler au rythme de l'effort,
Douleur ardente qui m'ait devenue familière,
Symphonie subtile au fond de mon lit, encore,
Dans ma tête les mots font rage et se déchaînent.

Fiction pure, inconnue,
Diphtongue incongrue,
L'espace se noit dans mon regard,
L'espace se boit dans mon regard,

Café café café allégé pour oublier le temps qu'il fait
Puis le cappuccino ne suffit plus
Ô cercle vicieux de la fatigue et de l'ennui
Grains noirs et âcres pour seuls amis


J'embrasse mes draps, câlin mortuaire,
Tout autour de mon cou, douceur funéraire,
Tremblements incessants, yeux dans le vide,
Ô damnation incontrôlée, trop cupide
J'eus trop péché

Lune écalante étincelle mes yeux rouges
Tant de peines inhumaines pour rester éveillé
Si bien que devoirs sur devoirs mon cerveau louche
Tant à faire et si grande envie de rejoindre Morphée

A la tienne, grand bosseur,
A la tienne, intello,
A la tienne, à la tienne, chaque nuit plus courte en vaut la peine...

N'est-ce pas ?

11/02/24
Prims.

Recueil de poésieWhere stories live. Discover now