"On se reverra, dans une autre vie..."
Seulement Axel est le seul à se souvenir. Tout le monde l'a toujours dit fou, alors il a fini par le croire. Toute sa vie, ces images, il a cherché à les oublier.
Jusqu'au moment où il croise Roxas.
Jusqu'au mo...
Disclaimer : Copyright to Square Enox and Disney Bêta lecture : Neliia-Pompom Note : Je suis tellement désolé QAQ ! J'ai complètement oublié que c'était mon tour de poster dimanche, et lundi... et hier. Pardon.
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Roxas Knox 13 impasse de l'Organisation 10400 - Twilight Town
Expéditeur : Axel Montague 8 rue Dansante 16250 - Illusiopolis
Roxas,
Pour qui te prends-tu ? Ainsi donc, il a fallu un mois à l'enfant que tu es pour se calmer, penser à ma psychose et mon angoisse d'être seule au monde, quand moi, pendant ce même temps, je vivais tout ça. Et bien dis-moi, c'était comment les deux semaines que tu viens de vivre ? Est-ce que tu as attendu toute la journée que le facteur passe, est-ce que tu as appris ses horaires pour savoir exactement quand aller à la boîte aux lettres, toi aussi ? Est-ce que toi aussi tu as ressenti la peur ? Est-ce que tu as craint d'avoir perdu quelque chose, est-ce que tu as regretté de n'être qu'un gosse immature ?
Et pourtant, Roxas... Pourquoi, au nom du ciel, est-ce que c'est si difficile d'être furieux contre toi ?
Imagine : c'est comme si je voulais te frapper, mais dès que je ferme le poing, mes coups fondent en caresses. Tu fais de moi quelqu'un de si faible... Tu sais, cette faiblesse délicieuse, dans laquelle on s'abandonne sans lutte ; celle qui est si douce. Te voir lutter et te débattre à mes dépends me fait mal, et pourtant, m'attendrit.
Tu m'as dit que je confondais rage et passion, mais la passion est aussi rageuse que tendre. Tes lettres... tes lettres, Roxas. Si je ferme les yeux, j'y suis avec toi, en haut de l'horloge. C'est moi qui t'ai donné cette première glace, et tu n'as plus juré que par ça ensuite. J'aimerais que ça dure pour toujours. C'est ce que tu m'as dit, tu te souviens ? Je savais déjà que c'était impossible, mais moi aussi, j'aurais tellement voulu. Je n'ai rien répondu.
Est-ce que tes souvenirs de moi t'obsèdent ? Est-ce qu'ils sont agréables, inquiétants ? Est-ce qu'ils ont meilleure saveur quand tu ne reçois plus mon courrier, quand tu n'as plus à comparer avec la version actuelle ? Dis-moi... Est-ce que tu te souviens si tu m'aimais, quand tu es parti ? Est-ce que tu sais aujourd'hui si, à l'époque, j'aurais pu faire autrement, et nous offrir une fin différente ?
Je ne sais même plus quoi te dire de plus. Je voudrais pouvoir fermer les yeux et me laisser couler dans tes bras, dans la confiance certaine que tu me serrerais. J'ai voulu un cœur si longtemps, sans réaliser que c'était le tien. Mais si tu n'es même pas certain de savoir comment te tenir debout tout seul, comment pourrais-tu me retenir ?
Tu me fais chavirer, tu me retournes complètement, quand tu es honnête. Si tu aimes ça, continues. N'arrêtes jamais. Et si je suis pudique, plus que discret, crois-moi, c'est par égard pour toi. Je voudrais pouvoir signer que je t'aime. Mais c'est trop tôt, n'est-ce pas ? Raconte-moi tes souvenirs, j'en ai désespérément besoin.
Tu es incroyablement beau.
Axel
P. S. : Je peux t'envoyer plus de photos de mon visage, si tu veux. Ou d'autres choses.
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Bien bien bien, les choses commencent à (devenir vraiment inquiétantes) prendre une nouvelle tournure 8,D
