"On se reverra, dans une autre vie..."
Seulement Axel est le seul à se souvenir. Tout le monde l'a toujours dit fou, alors il a fini par le croire. Toute sa vie, ces images, il a cherché à les oublier.
Jusqu'au moment où il croise Roxas.
Jusqu'au mo...
Disclaimer : Copyright to Square Enix and Disney // L'image présente dans cette lettre appartient à dailycatdrawings.tumblr.com
Bêta lecture : Neliia-Pompom Note : Ma timeline a des problèmes, nous avons déjà déterminé cela.
Lisez la lettre suivante en temps et en heure dimanche prochain grace à Eficya
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Roxas Knox 13 impasse de l'Organisation 10400 - Twilight Town
Expéditeur : Axel Montague 8 rue Dansante 16250 - Illusiopolis
Je vois que tu te rappelles de choses... Des choses dont je ne t'ai pas parlé. Il n'y a pas si longtemps, tu me parlais de ton passé en disant "il", comme s'il ne faisait pas partie de toi. Mais au fil des lettres, je constate que tu lui ressemble, tu es comme lui. Tu ne te pensais pas si impétueux, je parie. Je songe éveillé que peut-être que ta passion avait besoin de moi pour éclater. Peut-être que je suis insupportable pour ta lassitude.
Le corps de mes lettres disparaît, comme je bride toutes les phrases que je souhaiterais t'obliger à lire, te faire savourer. Je ne suis pas un poète, mais je crois que certaines des choses que j'ai à dire te feraient frissonner.
Mais puisque tu rougis déjà... Je ne fais rien, et tu rougis déjà. Je n'ai même pas fait exprès d'être sensuel, crois-moi bien. Et crois bien aussi que oui, je m'en délecte. Je ne peux qu'imaginer ton visage étourdi, tes joues roses, et ta gêne de penser à toutes les choses que je ne dis pas, toutes ces choses qui te plaisent quand même. Il n'y a plus de gêne, pour moi. Quand je t'imagine rougir, tu m'attendris. Tu as ce pouvoir, Roxas.
Comme moi, celui de te faire m'aimer, apparemment. Je souhaites très très ardemment exercer ce pouvoir, sache-le.
Mais pour ce qui est de mes égards pour toi... Comme je te l'ai dit, je connais bien des jeux indolores, tout autant qu'impudiques, et si je suis un garçon chanceux, ils te plairont follement, en temps voulu. Pourtant, contrairement à un certain correspondant, à défaut d'être chanceux, je suis patient, et je le serai avec toi. Tu as besoin de temps, dis-tu. Alors je vais t'en donner. Je serais doux et tendre, bien avant d'être indolore.
Puisque tu peux exiger que je partage un souvenir avant d'en partager un, moi, j'exige que dans celui que tu m'enverra, tu me décrives tes sentiments. Je sais comment était mon être, comment j'avais l'impression de vivre, de ressentir, à l'époque. Mais j'ignore comment était ton être. Et comment tu ressentais les choses. Dis-moi quelque chose comme ça. Et si possible, flatte mon ego, parle-moi de moi. J'ai souvent fait le vœu de connaître les pensées qui passaient au fond de ces grands yeux bleus. Il aura seulement fallu que je meure pour être exaucé.
Moi... Je me souviens d'un rêve, je ne suis pas sûr qu'il ai été réel. On s'était promis d'aller à la plage, et dans ce rêve, on y était enfin allé. On s'était assis sur un arbre biscornu, et on avait parlé de ce qu'on voulait faire. Du futur. On savait que tout allait voler en éclat, qu'on parlait dans le vent. Mais on parlait quand même. On savait, en quelque sorte, que cette conversation sur la plage serait notre dernier moment de paix. Je ressentais, avec la faiblesse de mon absence de cœur, une telle nostalgie... Si tu pouvais savoir. Ce n'est rien comparé à aujourd'hui mais Roxas... À l'époque, c'était tout. Tout ce dont j'étais capable. C'était toi qui m'avais remodelé comme ça. C'était toi qui m'avait contaminé avec tes faibles émotions, tes imperfections délicieuses. Je ne m'en étais rendu compte que trop tard, quand j'aimais déjà ça.
Ah... Cette photo de toi était inattendue. Je m'interroge, voudrais-tu savoir ce que j'en ai fait ? Tu es plus aventureux sur cette photo que dans tes lettres. Tu as toujours eu la peau dure, mais le cœur adorablement tendre, n'est-ce pas ? Je suis heureux d'apprendre que je m'adresse directement à ton cœur.
Au lieu de ces autres choses auxquelles j'avais pensé, voici donc mon chat, Urgence. Je l'ai trouvé il y a quelques mois, avec un collier à ce nom. C'est bizarre, pas vrai ?
Je ne sais plus quoi mettre pour terminer mes lettres, au secours.
Je t'aime :P ?
Axel
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VOILA VOILA (au moins cette fois on est lundi)
Pour ce qui est d'Urgence le chat, il s'agit d'une blague par rapport à mon roman original Radical. Sur le moment c'était drôle parce que plusieurs choses se sont superposées. J'imagine (je fantasme) que si unx lecteur:ice de Radical arrivait ici et lisait cette lettre, iel se dirait "OMG, donc c'est CA qu'il est devenu !"
Par ailleurs, je sais que j'ai beaucoup de retard sur les réponses aux reviews des Lettres Rouges sur FFnet. C'est assez inexcusable mais ça vient du fait que je me suis embrouillé par rapport à celles auxquelles j'ai déjà répondues et celles auxquelles... pas. C'est idiot mais comme je me sentais bête et inquiet de pas savoir (PARCE QUE C'EST TELLEMENT FACILE DE GARDER UN OEIL LA DESSUS SUR FFNET N'EST-CE PAS) j'ai repoussé et repoussé et repoussé jusqu'à maintenant.
But no more ! Donc voilà, je vais répondre à tout le monde, en particulier toi, MissPanda, et il est possible que ce soit un peu nawak, que je re-réponde ou que je manque quelques reviews.
Parce que vos retours sont importants et précieux pour moi, comme tous les autres auteurs, et je tiens à ce que vous le sachiez. Je sais comment on se sent quand on parle à quelqu'un qui nous laisse dans le vent, et je veux pas que vous vous sentiez comme ça.
