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Nousaiba Sy

Assise sur le canapé , les mouchoirs à côté et ma glace entre les mains , je viens de mettre un film d'amour à la télé. J'entends sonné à la porte mais je ne reponds pas car je sais que c'est Mactar . Ce connard n'arrete pas de me répéter qu'il est désolé mais je m'en fou.

Quelques minutes plus tard , j'entends une clé dans la serrure. Ça doit être Astel. On vit ensemble mais elle , elle travaille et moi je vais encore à l'université. Elle vient d'une famille modeste et moi , je suis née avec une cuillère en argent dans la bouche.

Mon père n'a jamais voulu que je travaille pour quelqu'un. Il me force à terminer mes études pour qu'il me crée mon entreprise. Je m'efforce de lui dire que je veux me débrouiller toute seule mais il ne veut rien entendre. J'ai fini par abandonner et accepter mon sort.

Astel pénètre dans le salon , accompagné de Mactar. Je souris a ma meilleure amie et ignore complètement l'autre. Ils avancent à l'unisson vers le canapé et s'assoient en même temps. On dirait des robots synchronisés.

Astel: Mais qu'est ce qui se passe ici ? Pourquoi Max était dehors avec des sacs poubelles. Dit elle en me regardant et en enlevant sa sacoche.

Je la regarde incredule puis je pose mon regard sur celui qui est à côté d'elle. Il baisse la tête et je fais un sourire moqueur. Il se fou vraiment de ma gueule celui-là.

Moi : Demande lui ! Dis je en designant Mactar.

Mactar : C'est juste un malentendu entre nous. T'inquiète pas ! Dit il en posant ses mains sur les épaules de ma meilleure amie.

Moi : Un malentendu ? Mon père est le père fondateur des Etats Unis d'Amerique tant qu'on y est. Dis je en sentant la colère me monter à la gorge.

Astel : Nousaiba , calme toi et explique moi quel est le problème parce que moi je suis perdue. Dit Astel en me regardant avec incompréhension.

Moi : Ton ami ici présent à juger bon de tremper son Twix dans le caramel de Maria. Et il ose me parler de malentendu. Le toupet en personne !

Astel : Comment ça il a trempé son biscuit dans un autre lait que le tien ? Dit elle en colere

Mactar : C'était une erreur ! Cela ne se reproduira plus ! Je vous le promet ! Dit elle en joignant ses deux mains.

Je m'avance vers lui et lui flanque une énorme gifle. Comment ose t'il parler d'erreur ? Une erreur ? Si c'était juste un baiser, on aurait pu comprendre et encore. Mais ils étaient entrain de baiser.

Moi : Sors de chez moi ! TOUT DE SUITE ! Je ne veux plus jamais te revoir. Même en peinture , espèce de connard.

Il essaie de parler mais Astel le stoppe avec un signe de la main. Elle lui prend le bras et l'aide à se relever , ils marchent à l'unisson vers la porte. Astel l'ouvre et il tourne sa tête vers moi, je lui fais un non de la tête , il baisse les yeux et sors. Je m'écroule au sol , la main sur la poitrine , c'est bien trop difficile à endurer.

Astel s'approche de moi et me serre dans ses bras avant de me masser les cheveux. Elle me répète que tout ira bien mais j'ai beaucoup trop mal. Cette simple phrase ne m'aide pas. Je me sépare d'elle , me dirige vers le canapé , prend mon téléphone et monte dans ma chambre.

Je me déshabille et rentre dans le bain. Mon coeur saigne. Je pleure à en avoir mal à la tête. J'entre ma tête sous l'eau pour noyer ma peine. Je reste ainsi jusqu'à ce que l'oxygéne commence à me manquer puis je sors. Je m'enroule dans mon peignoir et vais m'habiller.

Flèche et épée Where stories live. Discover now