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Kamal Sow

Je conduis comme du n'importe quoi. Ousmane n'arrête pas de trembler et de taper des pieds. Je ne lui demande pas de se calmer parce que je sais que si c'était moi , le premier qui m'adresse la parole je l'encastre dans un mur.

J'arrive devant la porte de la maison et me gare. Je n'ai pas le temps de me garer dans le parking. Je descends et Ousmane en fait de même. Il claque la porte et commence à jurer. Je m'approche de lui et lui donne une tape sur l'épaule.

Ousmane : Ma femme ! Il a osé touché ma femme ! Ma Astel.  Elle était petite. Elle n'avait rien demandé. Comment a t'il osé.

Je lui donne une tape sur l'épaule et il respire profondément. Je marche avec lui et on pénètre la maison. Je vois mon père assis au salon entrain de siroter son café. Mon sang ne fait qu'un tour dans ma tête et je me dirige vers lui

Moi : SALE FILS DE PUTE DE MERDE. TU N'ES QU'UNE MERDE.

Avant même que je n'ai le temps de lui asséner un coup. Ousmane le chope par le col et le balance de l'autre côté du salon. Je m'assoie , prend sa tasse , essuie les bordures et commence à siroter. Mon pied pose sur l'autre.

J'aimerai bien participer à cette petite fête mais il n'y a rien de plus maléfique qu'un Homme énervé parce qu'on a touché sa femme. Il devient sans étique , sans morale et sans âme. Une vrai machine à tuer. Ousmane est gentil parce qu'il l'enchaîne de coup. Ça aurait été moi , je l'aurai traîné à la cave et l'aurai torture pendant des mois.

Ousmane va le chercher au sol tandis qu'il gémit de douleur. Il lui donne un coup de poing et sa tête se balance en arrière.

Ousmane : FILS DE PUTE ! T'AURAI PU TREMPER TA PETITE BITE NIMPORTE OÚ  MAIS TU AS CHOISI MA FEMME. MA REINE.  MON BIJOU. JE VAIS TE TUER.

Il le jette au mur et va le ramasser. Il est sérieusement amoché le vieux mais je m'en fou. Ousmane s'assoit sur lui et le rue de coup.

Ousmane : Fils de pute. Ta mère était une pute. Ton père est une pute. Tu es une pute. Tes enfants sont des putes.

Comment ça ses enfants ? J'ai rien demandé, moi. Pourquoi il me met dans le panier ? Il n'a qu'à s'occuper de l'autre couillon et me laisser tranquille.

Moi : Eh par contre Ousmane , je suis son seul enfant. Parle bien !

Ousmane : Excuse Kamal. Dit il en le frappant.

Je préfère ça. Je n'ai rien à voir avec ses histoires. Il s'occupe de lui et me laisse hors de cette histoire. Je m'occuperai de lui une prochaine fois. Je déteste les violeurs. Paternel ou pas, il payera pour chaque coupure qu'Astel s'est faite.

Ousmane le porte et le dépose sur le fauteuil.  Sa tête penche vers la gauche et il le gifle. Sa tête repenche vers la droite et il le regifle. Il met sa tête bien droit avant de cracher du sang.

Beurk. Degueulasse. Ousmane vient s'asseoir près de moi et j'observe mon paternel. Il est sérieusement amoché. Son œil gauche est totalement renfermé. Ses lèvres sont détruites. Du sang sors de tous ses trous. Je lève mon poing et Ousmane me tcheque. Franchement, je suis fier de travaux.

Moi : Cher paternel , je suis venue solliciter tes bénédictions en l'honneur de mon ami. En effet , celui ci compte épouser une merveilleuse femme mais il y'a un hic. Un autre homme a touché cette femme. Normal me diras tu , je t'aurai rejoins sur ton point de vue si cette jeune demoiselle avait donné son consentement. Ce qui ne fut pas le cas. Alors , on lui a demandé qui est le sauvageon qui a osé ouvrir sa boîte de Pandore sans son accord.

Flèche et épée Where stories live. Discover now