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Nousaïba Sy

Je viens de me réveiller. Je regarde mon téléphone et voit qu'il est sept heure et qu'il est d'ailleurs faible. Je le branche et me lève.

Je me dirige vers les toilettes, fais mes ablutions avant d'aller prier. Une fois finie , je range le tout , vais prendre une douche , m'habille et descends.

Je retrouve Astel dans la cuisine. Elle fait des œufs. J'en prends un et vais m'asseoir au salon. Aujourd'hui, je vais me date. Je veux partager un moment avec moi même. C'est épuisant d'être tout le temps accompagné ou un truc du genre.

Je finis de manger et monte m'habiller. Je laisse mon téléphone chargé et je prends un des livres de mon placard. J'aime ce livre. Je vais sûrement l'emporter avec moi dans mon petit escapade. 

Je vérifie mon téléphone et vois qu'il est presque pleins. Quatre vingt dix pour cent fera l'affaire. Je le débranche , prend mon sac à main , y fourre le nécessaire avant de sortir.

Je me dirige vers la chambre d'Astel et l'y trouve. Elle est entrain de s'habiller , sûrement pour aller au boulot. Je lui fais la bise et lui annonce que je vais prendre du temps pour moi aujourd'hui. Elle me sourit et je prends mes clés avant de sortir.

J'arrête un taxi et c'est parti pour ma journée love to love avec moi même. Quand j'y repense , je dois vraiment m'acheter une voiture. J'en ai marre des taxis. Je le dirai à mon père quand je serai à la maison. J'ai déjà mon permis alors c'est pas un gros problème.

Je rentre dans le restaurant, commande et vais me poser à une table. Je sors mon livre et commence à lire en attendant ma commande. Quelques minutes plus tard, le serveur arrive avec celui ci. Je lui souris et le congédie. Il me rend mon sourire et s'en va.

Je savourais mon plat avec appétit quand je vois un téléphone se poser sur la table. UNE SEULE JOURNÉE. Je ne demandais qu'une seule journée. Je relève la tête et vois Mactar. De mieux en mieux.

Je l'ignore et continue à manger. Il claque des doigts , bouge ses mains devant moi , m'appelle , me siffle mais je fais comme s'il n'existait pas.

Mactar : Nousaïba , s'il te plaît.

Je soulève la tête et le regarde mais je ne lui réponds pas. Il ne mérite pas que j'ouvre ma bouche pour lui parler. Il a de la chance parce que je n'ai pas de forces. Sinon , je l'aurai traîné jusqu'à la rue par la peau des fesses.

Mactar : Fais un effort mon amour et pardonne moi. Je sais que j'ai fauté mais tu m'aimes et moi aussi je t'aime. Faisons en sorte que ça marche.

Mais la grosse blague , depuis quand on trompe la personne qu'on aime ? En plus , comment il a su que j'étais là ? Je commence à en avoir marre de voir sa tête. Je dépose ma cuillère et me rapproche de la table. Je dépose mes deux coudes sur la table et le fixe , toujours sans rien dire.

Mactar : Donne moi ta main mon amour.

Pour le retrouver dans le même état que mon coeur ? Je passe. En plus , Kamal me tuerait donc on va éviter. Je fixe sa main qu'il me tend puis je lève la tête pour le regarder en levant les sourcils. Il reprend sa main et la passe sous la table. C'est mieux pour lui.

Mactar : Je savais que je t'aimais plus que toi tu ne m'aimais. Normal , vu que tu disais tout le temps que tu m'aimais plus que ta propre personne mais le hic , Nousaïba, c'est que tu ne t'aimais pas du tout. Ça aurait été moi , je t'aurai pardonné.

Je vais me pendre. Non , c'est une mort bien trop douce pour moi car je suis tombée amoureuse de cette sous merde. Je vais aller acheter de l'acide et je vais le boire. Comme ça , ça va brûler mes intestins et je vais mourrir d'atroce souffrance.

Mactar : Donne moi une seconde chance. Je saurai te rendre heureuse. Tu sais qu'il n'y a que moi pour te rendre heureuse.

C'est un pervers narcissique en faite. Comment ai je fais pour ne pas voir ça. L'amour rend vraiment mais vraiment aveugle car nulle n'était mon amour pour Kamal , je serai de nouveau avec lui. Je le sais parce que je suis faible.

Moi : il y'a déjà quelqu'un qui me rend heureuse. Tu peux déguerpir maintenant. Tu pollue mon air. Merci.

Mactar : COMMENT ÇA TU AS QUELQU'UN D'AUTRE ? JE SUIS LE SEUL QUE TU AS LE DROIT D'AIMER. TU MENTENDS ? LE SEUL.

Je m'adosse à mon siège et prend mon verre de jus. Je prends ma paille en bouche et commence à siroter puis je me redresse et prends la carafe et mets de l'eau dans le verre qui est sur la table avant de le lui tendre. Il me regarde incrédule et j'agite le verre devant.

Moi : Bois de l'eau et apaise ton coeur sinon tu risque de faire une crise cardiaque. Tiens.

Il me regarde et commence à respirer bruyamment. Il va finir par mourir ici celui là. Je m'adosse de nouveau à mon siège et reprend mon geste d'antan tout en le fixant.

Mactar : Si je ne peux pas t'avoir Nousaïba , crois moi , personne ne t'aura. Dit il avant de se lever.

Il passe devant moi et j'attrape son bras. Il baisse les yeux et me sonde du regard. Je désigne la place où il était assis. Il le regarde et me sourit avant de s'asseoir.

Je finis mon verre et le dépose sur la table alors qu'il continue de sourire. Je prends un mouchoir et m'essuie la bouche puis je me racle la gorge. Je m'avance et dépose ma main sur la table. Il me regarde et j'agite mes doigts. Il sourit puis dépose sa main sur la mienne. Je lui souris aussi.

Moi : Écoute moi bien Mactar , dis je en lui plantant mes ongles dans sa main , je ne suis pas ta boniche ni ta propriété. Tente , ne serait ce qu'un yota, de me toucher moi ou MON HOMME , je t'envoie rendre visite à nos parents originels soit Adam et Ève. Est ce clair ?

Il me regarde , ébahi. Sûrement parce que mon moi d'antan n'aurait jamais osé lui faire ça à lui. Je jette sa main puis reprend ma fourchette et continue à manger. Il se lève et pars. Dès qu'il passe à côté de moi je lâche un "couille molle" à haute voix. Il baisse la tête et continue sa route.

Je continue à savourer ma nourriture quand des mains gantées apparaissent dans mon champ de vision. Dois je arrêter de sortir de chez moi ? Parce que à ce stade , ça devient saoulant. Je relève la tête et vois le distributeur qui m'affiche un grand sourire.

Moi : Qu-?

Lui : Et que la partie commence ! Dit il avant de se lever.

Je le regarde partir mais ne fais aucun commentaire. Il fait que parler en énigme. Je suis fatiguée de penser. Je vais même plus essayer de comprendre. J'en ai marre.

...: Puis je vous tenir compagnie?

Je relève la tête et vois un inconnu. Ok. C'est l'heure. Je dépose l'argent de l'addition sur la table et me lève. Je ramasse mes affaires et me dirige vers la sortie.

....: Qu'ai je dis de mal ? Dit il alors que j'arrête de l'écouter.

J'en ai plus que marre. Je ne demandais qu'une seule journée de repis. Une seule. Et c'est comme si j'ai demandé l'univers et tout ce qu'il contenait. Merde à la fin. Je hèle un taxi et m'y fourre sans marchander. J'ai envie de pleurer , c'est trop.

C'est la fin de cette édition mes loves.

Comme toujours hyn

Bisous 💋

Flèche et épée Where stories live. Discover now