Coeur de brat

Chap. 33

Lorsque la première goutte de cire tombe à l'intérieur de la cuisse d'Opaline, elle a un sursaut effrayé, mais Swann a mis la bougie suffisamment haut que la cire ait le temps de refroidir assez avant de toucher sa peau et a eu la gentillesse de ne viser « que » sa cuisse pour la première.
Il observe le visage de sa soumise. Il est évident qu'elle est très anxieuse pour la suite des événements, et voir ce mélange de peur et de regrets d'avoir tant braté dans ses yeux rendent dans son pantalon sa queue dure. Ainsi attachée et ouverte elle est sans défense, juste soumise à ses désirs et dans l'obligation de lui faire entièrement confiance.
Depuis deux semaines qu'il la connaît, le dominant ne se lasse pas de la malmener, de la baiser et de lui donner souffrance et orgasmes. Il adore autant la voir se tordre de douleur que de plaisir. Il en fantasme même jour et en rêve la nuit. Pourtant, le temps passe vite, et dans une seule semaine seulement elle repartira d'ici. Alors il ne veut pas gaspiller ce temps précieux qu'il leurs reste.
Elle est résistante, bien plus qu'il ne l'aurait cru en la voyant la première fois. Elle veut prouver qu'elle est capable de tout, tout en ne voulant pas mettre sa fierté de côté. Elle a besoin d'être brisée, elle n'attend que ça, malgré ses petits airs de gamine ingrate et fière.
C'est peut être ce qui excite le plus Swann d'ailleurs: la remettre à sa place.

Lorsqu'il laisse tomber la deuxième goutte de cire, il visage cette fois le pubis, là où la peau est encore épaisse. Opaline sursaute une nouvelle fois mais se fait violence pour garder le silence. Pour la troisième, il visage la lèvre gauche extérieure. Cette fois, la jeune femme pousse un petit cri effrayé et sensible. Elle tire par réflexe sur ses poignets attachés.

-Chut. Reste sage.

Et sans attendre plus il laisse cette fois toute une coulée tomber le long de sa lèvre extérieure droite. Opaline pour des cris plaintifs et s'agite mais dès qu'elle bouge les pinces qui tiennent sa vulve écartée la pince et ne font qu'augmenter la douleur.
Elle doit se forcer à rester calme, et supplie Swann du regard qui lui répond par un petit rictus:

-Tu sais très bien que ce n'est pas encore fini, que tu n'as pas assez souffert pour ça.
-Non... non s'il vous plaît...

Mais avant qu'elle puisse finir de supplier, il verse une nouvelle coulée en plein milieu de sa vulve ouverte, et recouvre son clitoris, ses lèvres internes et l'entrée de son vagin de cire chaude.
Cette fois Opaline hurle de toutes ses forces en s'agitant dans tous les sens et forçant sur ses liens tandis que les larmes se mettent à couler de ses yeux.
Petit à petit la cire refroidie et se fige sur son sexe, mais la douleur est toujours vide et Opaline continue de pleurer en criant et bougeant.

Tranquillement, Swann souffle sur la flamme pour éteindre la bougie, la pose sur la table de nuit et doucement retire les menottes aux poignets de sa soumise. Il caresse ses joues et ses cheveux pour la rassurer.

-Chut, c'est fini maintenant. Je suis fier de toi.

Opaline se redresse assise et veut vite enlever tout ce qui touche son sexe mais Swann lui a attrape les poignets.

-Tu vas te faire mal. Reste allongée.

La jeune femme renifle et après une seconde d'hésitation elle obéit et se rallonge.
Doucement, il vient décoller la cire tout à fait durcie de sa vulve rouge et à vif. Il sourit et lui montre le morceau.

-Un parfait moulage de ta petite chatte bien offerte. Je pense que je vais le garder en souvenir.

Opaline devient écarlate de honte et tente de lui arracher la cire des mains pour en faire des miettes mais il voit le geste venir et l'évite en riant.

-Certainement pas jeune fille. Je ne vais pas te laisser détruire une si belle œuvre d'art. Presque aussi belle que le modèle original...

Gênée, Opaline change de sujet:

-Retirez... retirez les pinces s'il vous plaît...
-Oui. Mais pas tout de suite encore.
-Qu...quoi?

Alors, Swann ouvre la braguette de son pantalon et sans hésitation s'allonge sur Opaline pour baiser l'œuvre d'art rouge et ouverte qui l'excite tant...