La Couronne et le Foulard [Terraink]

Chapitre 3

Hello la jeunesse !!

J'espère que ça va bien !! Ici, moyen moyen mais on écrit pour se tenir debout. J'espère que ça me remontera le moral, mais je n'en doute pas vraiment, vous me mettez toujours en joie de toute façon !

Pour le track du jour, un petit incontournable, surtout que Chopin est pile de la période qui concerne notre histoire donc c'était hypeer hypé à l'époque. (Et osez me dire qu'on a pas besoin de dix mains pour jouer ce morceau.) Bref, j'espère que ça vous plaira <3

Sur ce, je vous souhaite une bien agréable lecture <3

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Sa Majesté regardait avec consternation par la fenêtre. 

La révolte avait été maîtrisée depuis quelques heures déjà, se clôturant dans les larmes et le sang. La nuit était depuis tombée et avait apporté le calme que La Capitale attendait tant. Enfin, l'orage était passé. 

Une légère pluie balayait les pavés de la ville, comme tentant de nettoyer ses blessures.

Le Roi savait très bien que ce qui venait de se passer était bien loin d'être une victoire. Effectivement, environ une trentaine de manifestants avaient été tués, et d'autres séjournaient actuellement en prison, en vue d'être entendus par l'armée.

Le souverain joua nerveusement avec la couture de ses gants blancs, anxieux de la suite des événements. 

Il savait pertinemment que son pays entrait dans une passe difficile, déchiré entre son peuple et ses dirigeants. Il savait que les temps seraient durs, car d'un camp comme de l'autre, tout le monde le tenait responsable pour les fautes commises. 

Effectivement, la population le voyaient comme le chef du Parlement, comme chaperonnant l'organisation politique, et donc responsable de tout ce qu'il se passait. C'était une erreur commune, car il était vrai que le monde politique n'était pas facile à suivre. 

Cependant, les parlementaires le tenaient également responsable de la situation dans laquelle se trouvait le Royaume. En effet, ils condamnaient le système monarchique comme fautif de tous les problèmes rencontrés durant cette période sombre.

La chasse était ouverte, entre la classe dirigeante et la classe populaire, pour savoir qui aurait le privilège de détrôner le Roi.

Et pourtant, malgré toutes ces embûches, Sa Majesté se tenait toujours sur son trône, au sein du Palais Royal, tentant d'éviter tant bien que mal la fracture inévitable qui menaçait son Royaume. 

Mais il fallait avouer que la tâche devenait de plus en plus ardue. 

Laink Ier, bien que supportant la responsabilité de la Couronne depuis quatre longues années, commençait à faiblir. Et ses opposants le savaient parfaitement. 

Le souverain se sentait las de savoir que devant lui, ses proches collaborateurs se courbaient bien bas, dans des courbettes toujours plus hypocrites, alors qu'ils tailladaient toutes ces actions dès que la porte de son cabinet se fut refermée. 

Il avait toujours fait de son mieux. Et sa politique avait été pendant longtemps un succès. 

Cependant, aujourd'hui il savait que personne n'y ferait plus attention. Et la Couronne commençait à se faire bien lourde.

Mais jusqu'à la fin, il se devait de se tenir droit, stoïque, à tout jamais prêt à défendre son Royaume et son peuple. 

Malgré l'heure tardive, Sa Majesté n'avait pas encore dîné, refusant toutes les propositions de son Chambellan, son dévoué Ero.