La Couronne et le Foulard [Terraink]

Chapitre 12

Hello la jeunesse !!

J'espère que vous allez bien ! Ici ça va ! J'ai commencé mes partiels perso. Enfin bon, rien de très difficile. C'est à dire qu'aujourd'hui j'avais partiel de philo, j'ai mis plus longtemps à aller à la fac que pour rédiger mon partiel.. Et le pire c'est que je vise un petit 90/100 :l

Pour le track du jour, je voulais un morceau plutôt calme et Schubert m'a murmuré ce morceau à l'oreille. Je l'aime beaucoup, je le trouve particulièrement langoureux..

Sur, je vous souhaite une bien bonne lecture mes choupipous, (ça empire avec les chapitres mdr)

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Terracid quitta la tribune sous les acclamations de ses camarades. 

Grisé par la sensation que lui procurait ses interventions, il contempla un instant la salle comble, ivre et joviale, qui scandait son nom. 

Il devait reconnaître que cela lui faisait toujours un petit quelque chose de venir là. Et cela lui faisait toujours un bien fou de se sentir soutenu par ses compagnons de combat. Il y voyait toujours une forme d'encouragement et de validation de ses actions. 

Mais il n'oublia pas non plus de jeter un regard à son petit protégé de la soirée. 

Sa Majesté était toujours assise au même endroit, presque recroquevillé sur lui-même. Son visage laissait transparaître un mélange de fascination et de crainte, sûrement provoquée par le changement radical d'environnement. 

Le jeune révolutionnaire dut s'avouer, le souverain était bien plus charmant qu'il ne se l'était imaginé. Car même vêtu en palefrenier et couvert de poussière, Sa Majesté conservait tout de même son charme légendaire. 

Terracid entreprit donc de descendre les quelques marches de l'estrade afin de rejoindre son accompagnateur d'une nuit. 

Cependant, son chemin fut entravé par ses fidèles compagnons qui l'entourèrent de manière à le féliciter de son si beau discours. Mais le jeune homme était visiblement très peu enclin à vouloir s'attarder à leurs côtés. 

Et pourtant, il prit le temps de répondre aux questions de quelques uns, acceptant des accolades et des serrages de main sur son passage. Effectivement, il ne pouvait évidemment pas les repousser, c'était après tout un peu grâce à eux qu'il en était là. 

Et puis, il lui paraissait inconcevable d'adopter ce comportement qu'avait les politiciens véreux, visiblement trop riches pour se préoccuper de qui les rendaient si précieux. 

Alors, Terracid prit son mal en patience, remercia chaleureusement la masse de gens qui l'entourait et parcourut tant bien que mal les quelques mètres qui le séparait de la table où se trouvait le Roi. 

Cependant, une fois qu'il eut enfin atteint son but, il put constater avec désarroi, que Sa Majesté avait disparu. 

Et pour la première fois depuis bien longtemps, une angoisse étreignit son cœur. 

Il jeta un regard rapide à l'ensemble de la salle noire de monde, mais il n'aperçut personne ayant la même silhouette que son Roi. 

Il rebroussa donc chemin en direction du comptoir. Guzz allait être sa première source d'information. Il espérait juste qu'il en saurait quelque chose. 

Terracid peina à parcourir la maigre distance, mais perdant patience, il n'hésita pas à jouer des coudes afin de se rapprocher de son ami. 

"Guzz !, s'exclama le jeune révolutionnaire en cherchant à cacher la panique dans sa voix, Tu n'aurais pas vu Thomas par hasard ?