Chapitre 19

26.1K 2.5K 290
                                    




De retour dans la villa qu'elle pouvait admirer en plein jour et en apprécier l'architecture, Alena avait été conduite dans la chambre pour se reposer un peu. Elle s'était endormie quelques heures puis s'était réveillée en meilleure forme.

Elle se redressa sur le lit et s'installa au bord du matelas pour admirer les grands arbres qui se balançaient au gré du vent.

Cet endroit préservé du bruit, loin de tout, était énigmatique et captivant.

Elle se leva et ouvrit la fenêtre pour se rendre sur le grand balcon. Tout était si calme et reposant qu'elle avait l'impression d'être dans un havre de paix. Elle posa ses mains sur la balustrade bois tout en regardant le grand lac qui bordait un chemin qui menait vers une forêt. C'était vaste et majestueux.

Elle prit une grande respiration en savourant l'air pur puis décida de retourner à l'intérieur. Sa première pensée en quittant la chambre c'est de savoir où se trouvait Sergueï.

Les lèvres pincées, elle tira sur la chemise noire qu'il lui avait passée pour dormir et marcha les pieds nus dans le couloir silencieux. Son regard se posa immédiatement sur cette porte close. C'était comme si elle ne pouvait pas s'empêcher d'être attirée par ce mystère qu'elle représentait et s'efforça de détourner le regard pour descendre le grand escalier.

Au moment de tourner pour descendre les dernières marches, son cœur rata un battement quand elle le vit installer sur le grand canapé.

Une chaleur étouffante lui grimpa aux joues tandis qu'elle ne pouvait plus détacher son regard de ce corps massif enfermé dans une chemise immaculée sur laquelle étaient posées deux bretelles noires. Un étui était accroché à l'une d'elle, et il nettoyait avec attention l'arme qui devait y être placée.

Comme si aucun bruit même le plus infime ne pouvait lui échapper, il leva son regard sur elle et se redressa en l'embrassant d'un regard qui lui coupa la respiration. Elle voyait au loin ses mâchoires convulser et plus elle s'avançait vers lui plus ses mâchoires se crispaient de façon redoutable.

- Tu t'es bien reposé ? Demanda-t-il d'une voix de gorge qui affola son cœur.

- Oui, je vais mieux, je me sens plus en forme, répondit-elle en s'approchant du canapé. Je pensais que tu ne serais pas là. Peut-être parti à l'entreprise ou au club.

Il lui lança un regard redoutable qui lui cloua les jambes au sol.

- J'ai pris ma semaine, et je suis le grand patron, je suis libre de faire ce que je veux.

D'un coup sec, et sans la quitter des yeux, il replaça le chargeur dans l'arme et la glissa dans l'étui.

Alena tortilla ses doigts en ne sachant pas quoi dire ni quoi faire alors que son regard n'avait de cesse d'être intense et pénétrant.

Il se leva, lui infligeant sa hauteur redoutable.

- Tu dois avoir faim, je t'ai préparé à manger.

Sans lui laisser le temps de répondre, il l'entraîna dans la cuisine et la souleva pour la monter sur un tabouret.

- Est-ce-que cette obsession de me nourrir fait aussi partie d'un comportement type d'un dominant ? Demanda-t-elle en fixant son dos musclé qui avait l'air d'étouffer dans cette chemise à chacun de ses mouvements.

- Je te veux en bonne santé, je veux prendre soin de toi, expliqua-t-il en se retournant avec une assiette dans la main qu'il posa sur le plan de travail.

Le maître ( Russian Mafia )Where stories live. Discover now