Le maître ( Russian Mafia )

Chapitre 20

Alena attendit que son emprise autour de sa taille se détache pour se retourner, le feu aux joues. Elle s'empourpra encore plus quand elle lut dans son regard métallique qu'il perdait de plus en plus le contrôle.

- Alors moy angel, commença-t-il d'une voix enrouée de désir. As-tu des pensées que tu voudrais me partager ? Des doutes ? Des peurs ?

Alena déglutit en laissant ses mains viriles remonter jusqu'au col de la chemise qu'elle portait.

- Jusqu'ici je n'ai pas peur, je suis plutôt contente d'être moins dans l'inconnu.

Il commença à retirer le premier bouton puis le deuxième sans la quitter des yeux.

- Parfait, murmura-t-il d'une voix qui lui envoya des frissons dans la nuque.

Il tira brusquement sur la chemise qui céda sous la force du geste. Elle poussa un petit hoquet en sentant la chemise glisser de ses épaules pour tomber en lambeaux à ses pieds. Elle se retrouva nue devant lui et au lieu d'être intimidée, une fulgurante excitation augmenta son rythme cardiaque.

Il posa sa main sur sa gorge sans toutefois la serrer et la tira vers l'avant pour l'embrasser avec une lenteur sauvage. Alena répondit à son baiser en poussant un soupir tremblant d'un plaisir caché. Il la repoussa d'une légère pression sur sa gorge puis passa son autre main derrière son dos pour attraper ses cheveux tressés. Il tira dessus de façon à ce que sa tête s'incline en arrière et plongea son regard sauvage dans le sien.

- Tu n'as aucune idée de toutes les choses que je brûle de te faire, déclara-t-il d'une voix si rauque qu'elle fut saisie d'une peur furtive mêlée à une sensation indescriptible.

Il lâcha sa tresse pour venir caresser son visage. Elle était tellement envahie de sensations incontrôlables, qu'elle en oubliait la douleur que sa tête inclinée en arrière lui provoquait dans la nuque.

- Une relation telle que la nôtre est basée sur une confiance profonde et sincère, expliqua-t-il en lâchant sa gorge. Tu dois me faire confiance Alena est-ce que tu m'as compris ?

- Oui, je te fais confiance, sinon je ne serais pas ici.

Il captura ses lèvres furtivement puis sans effort il la souleva par la taille pour l'installer sur cette fameuse table.

- Ne bouge pas, ordonna-t-il après avoir incliné la table en avant de façon à ce qu'elle soit en position légèrement assise.

Alena ferma les yeux pour tenter de calmer son rythme cardiaque mais il s'affola encore plus lorsqu'il revint complètement nu, lui exposant son corps sculptural.

Son sexe massif dressé fièrement lui envoya une flanquée de frissons délicieux. Il se plaça devant la table et saisit ses chevilles pour replier ses jambes. Il les écarta en exhalant un souffle rauque et en regardant son intimité qui palpitait déjà.

Alena le laissa faire quand il enferma ses chevilles dans des liens noirs et solides. Quand il eut fini, elle eut le réflexe naturel de vouloir bouger les jambes qui demeuraient immobilisées pour un temps indéterminé. Ensuite il passa derrière elle et prit ses poignets pour ramener ses bras en arrière juste au-dessus de sa tête. Jusqu'ici aucune peur s'empara d'elle mais plutôt un plaisir qu'elle peinait à contenir. Néanmoins c'était la première fois qu'elle se retrouvait attachée et de surcroît nue. Elle essaya de se détendre et ne s'attendait pas à ce qu'il se penche de toute sa hauteur au-dessus de sa tête pour déposer un baiser sur ses lèvres.

- Tout va bien ? Demanda-t-il d'une voix sincèrement intéressée de le savoir.

- Oui, je vais bien.