• RACISTE •

Chapter 4

Point de vue de Morgane:

J'en peux plus. J'en ai vraiment marre. C'est quoi cette classe de sauvages?
J'avais jamais vu sa.
Juste pour une phrase. En même temps, on dit que c'est la vérité qui blesse... J'ai certainement du les blesser.

Oh et puis tant pis...
Si elles étaient venues me voir calmement peut être que je me serais excusée.

Elles ne me font pas peur et cette Esther encore moins! Même si elles sont 6 , je m'en fout.

" Moi : Arrête de vouloir me défendre! Je n'ai pas besoin d'aide. Si la vérité vous fait mal vous n'avez qu'à aller pleurer dans votre coin.

Olga : Elle est sérieuse elle ? Foutaise!"

Alors eux, je suis à la pointe de les détester. Elles sont peut être balèzes mais je sais me défendre.
Tout à coup, Esther s'interpose en moi et elle.

" Esther: Attends Olga. J'ai un truc à lui proposer."

Hein? Qu'est qu'elle raconte celle là?

" Esther : Tu dis que c'est la vérité? Moi je te dis que tu est juste ignorante et que tu connais rien de nous.

Moi: Ne me traite pas d'ignorance.
Je connais déjà votre culture pour savoir qu'elle n'est pas très importante.

Esther: Alors comme tu est nouvelle, je te propose un défi :
Tu va essayer de vivre 1 semaine chez moi. Si a la fin de la semaine,
tu est toujours sûre de nous connaître et convaincu qu'on ne sert à rien, on te promet qu'on ne te verras plus jamais rien.

Mariam et Olga: Quoi? On lui promet? Tu lui promet! Moi je ne promet rien du tout .

Esther: Les filles... Commencez pas! Si tu changes d'avis sur nous, tu devras nous respecter jusqu'à la fin de l'année et faire tout ce qu'on veut de toi pendant 2 mois."

C'est quoi encore ce défi ridicule?

Bon... Mon père n'acceptera certainement pas de me changer de classe dès le début de l'année, en plus pour de tels raisons.

Je ne peux pas m'attirer des ennuis par ses sauvages dès le début de l'année. Si je dois le faire pour ne pas ne pas m'attirer des problèmes, je le ferais.

" Moi : OK.

Esther : Alors à demain. 8h00 devant le grand marché. Tu vois un peu où c'est?

Moi: Oui.

Esther : Marché conclu alors. "

Esther me serre la main en signe de contrat .Les filles se regardent entre elles en souriant.
Elles croient peut être que je sais pas à quoi m'attendre en venant chez elle.
Je sais déjà qu'on va manger dans les mêmes plats, qu'on va dormir par terre à 8 ...

Je n'ai pas peur. J'ai juste envie qu'elles me fichent la paix.

***

"Cette maison me coûte vraiment trop cher! Je sais pas si sa ne saurait pas mieux qu'on déménage dans une autre maison encore."

Je regarde mon père en train de jouer avec sa fourchette en la faisant grincer sur son plat. C'est hyper agaçant... Un peu comme lui quoi!

Ma mère: Non chérie. Les enfants ont déjà beaucoup de mal à s'habituer à ici, alors en plus déménager...

Mon petit frère ( en rigolant ):
En plus, Morgane s'est fait tapée aujourd'hui ! Oh la gamineuhhh!

Moi : La ferme!

Mon père : Quoi??

My god...
J'ai tellement envie d'étrangler mon frère parfois. C'est vrai que ma joue est quand même bien rouge.
J'en est marre de cette fichu ville.

Mon père approche ses sales mains vers mon visage. Je le repousse aussitôt.

Moi: C'est rien. Rien du tout. Juste un petit accrochage avec une fille de ma classe.

Mon père : Déjà ? Tu vas pas commencer à faire n'importe quoi ici! Je te préviens jeune fille! On ne connait rien d'ici! Alors tu te calme!

Ma mère : Calme toi chérie. C'est peut être pas de sa faute!

Mon père ( qui hurle) : Pas de sa faute? Ta gamine va nous apporter que des problèmes!

C'est bon. J'en ak assez entendu. Je n'en peux plus. J'ai les larmes qui montent. J'ai l'impression que je vais me griffer à force de serrer mes poings.
Ils ne comprennent vraiment rien.
Ma ville me manque, mes amis me manquent....
Je me lève en me faisant bien entendre ce qui provoque un grand silence.

Mon père : Et tu sors de ta table comme ça en plus?

Moi : Je n'ai plus faim. Je vais dormir chez une amie demain.

Mon père : Une amie?

Moi: Oui.

Mon père : Si ton amie peut t'apprendre à être moins embetante alors vazy vite vite!

Ma mère : Roger!

Je voulais les retenir mais mes larmes tombent seul. Je peux pas rester là .
Je court dans ma chambre et claque le plus fort possible ma porte.
Je m'etale tout du long sur mon lit qui recueille mes pleurs.
Avec mes parents je n'ai jamais eu de liens très forts. Ni mon frère d'ailleurs.
C'est toujours tendu parce qu'ils n'ont jamais le temps de m'écouter et d'apprendre à me connaître.
C'est pour ça que je m'isole le 3/4 du temps dans ma maudite chambre.

C'est le seul endroit où je peux être bien, le seul.

Le seul où je me sens comprise et heureuse ... Puisqu'il n'y a que moi.

R A C I S T E