Chapitre 29

140K 7.7K 945
                                    

    Nous étions vendredi et ce soir, Loïs venait dormir chez moi. Bien-sûr, j'avais prévenu mon père et Martine, mais disons que ça ne les gênaient pas tellement.

     La sonnerie retentit enfin et je rangeais donc mes affaires. Je finissais de tout mettre dans mon sac, puis partis rejoindre Loïs, qui était sur le parking.
Arrivée sur là-bas, j'aperçus Loïs entrain de discuter avec une fille du club de football. Ils avaient l'air de bien rigoler ensemble dis donc. Il tourna ensuite la tête vers moi, avant d'embrasser la fille sur la joue.

Il se fiche de moi là ?

Il s'avança ensuite dans ma direction, tout sourire.
Ok. Il se fiche vraiment de moi là.

— Ça va ? me demanda-t-il, comme si tout était normal.

     Je lui lançais un regard noir puis partis en direction de chez moi. Après tout, ma maison n'était pas très loin d'ici. Je pouvais donc rentrer à pieds. Sans lui. Quelques minutes plus tard, une voiture roulait au pas à côté de moi. Je m'arrêtai de marcher pour me retourner. La vitre se baissa, afin de laisser apparaître un Loïs tout sourire.

— Alors ma belle, je te ramène ? dit-il, en me faisant un clin d'œil.

— Non c'est bon. Par contre tu peux ramener l'autre brune.

Il lâcha un petit rire, avant de s'exclamer :

— C'est pas ce que tu crois ! Allez monte Romy !

— Ne m'appelle pas Romy, idiot, repris-je, en continuant d'avancer.

    La voiture ne me suivait plus ; bizarre. Je marchais tranquillement, quand d'un mouvement brusque, je fus soulevée par quelqu'un.

— C'est le seul moyen ! s'exclama une voix que je ne connaissais que trop bien.

— Lâche-moi crétin ! criai-je, en lui assignant des coups de poings dans le dos.

— Tu vas finir par me briser le dos !

— Eh bien tant mieux ! Maintenant repose moi crétin !

    Il ne dit rien de plus et me déposa sur le siège passager. Loïs remonta ensuite dans sa voiture et posa une main sur ma joue.

— Cette fille veut se faire Jordan. Et disons que pour m'amuser un peu, j'essayais d'arranger un coup, m'annonça-t-il, un sourire en coin.

— Tu m'expliques pourquoi tu l'as embrassé sur la joue, alors ?

— Ah ça, c'était juste pour voir si tu étais jalouse. Et ça a plutôt bien marché, continua-t-il aussitôt, en me tirant doucement la joue.

— J'étais pas jalouse. Et c'était nul ton action,

    Il rigola et m'ébouriffa mes cheveux.

— C'est ce qu'on dit...

    Après un râle, Loïs démarra la voiture. Plus tard, nous arrivions chez moi ; nous décidions de goûter et donc, de faire des crêpes. J'étais en train de tranquillement de casser les œufs, quand quelque chose s'écrasa sur ma tête. Un truc jaune dégoulinait et c'était plutôt visqueux. Je me retournai en vitesse pour voir Loïs, avec les restes de coquille dans sa main. J'inspirais longuement, avant de demander calmement :

— Tu te fous de ma gueule ?

    Il hocha la tête de haut en bas, avec un énorme sourire plaqué sur son visage. Je pris donc le dernier œuf qui était sur le comptoir.

— Tu vas me le payer ! m'écriai-je, furieuse.

    À peine ma phrase dite, que Loïs courut déjà hors de la cuisine. Ok. Il se fout vraiment de moi.

One love One passionWhere stories live. Discover now