Le risque d'aimer

Chapitre 16

Khadija Sall

Jour pour jour mon amour pour Amir s'intensifie de plus en plus,je l'aime comme j'ai jamais aimé de ma vie il me rend heureux et contribue aussi à mon avenir car il m'avait proposé de continuer mes études à la fac de New-York mais vous connaissez mon histoire avec l'apprentissage malgré tout j'ai fait un effort et j'avais accepté sans savoir ce que j'envisage pour mon avenir.Ce que je voulais c'est voyagé et faire la fête et maintenant tout cela allait changer.Un jour j'étais parti avec Fatima à une soirée mais vous n'imaginerez même pas le scandale que ça a fait dans les médias et Amir était vraiment en colère même s'il m'avait rien dit et quand je lui disais qu'il est jeune et qu'il doit profiter de la vie comme moi il me répondait toujours en me disant que la vie n'est pas un jeu et qu'on apprend de ses erreurs.Je comprenais que la mort de son père et l'abandon de sa mère l'a beaucoup anéanti et je faisai tout mon possible pour être à ses côtés et l'aidai à avancer même s'il disait être forte pour tout encaisser.
Bientôt nous devrions fêter notre anniversaire c'est si beau d'avoir un copain avec qui on partage le même jour et le même mois de naissance mais à vrai dire nous pensons pas à notre fête car le petit Mouhamed est trés malade depuis nôtre retour et on a beau consulté les meilleurs médecins personne ne savait ce qu'il avait et pir sa maladie s'aggravait de jour en jour.Je ne savais plus que faire je dormais tous les jours à la clinique avec lui sans le quitter une seule seconde souvent Amir me disait de rentrer et qu'il va veiller sur lui mais je refusai et il restait avec moi en me soulageant du mieux qu'il pouvait mais rien.Ma mère et mon frère me disaient tous les jours d'avoir foi en Dieu et j'esseyai de me dire que tout ira bien bientôt je prierai chaque jour pour lui demandant à Dieu de le guérir au plus vite car je ne supportai plus de le voir avec tous ces machines qui ne servaient à rien.
J'étais dans ma chambre avec Fatima pour prendre les affaires que j'avais besoin et retourner à la clinique.

-Je sais que c'est pas le moment mais Ibrahim commence à beaucoup s'attacher à moi même
s'il est le pir des salauds c'est le père de Mouhamed

-Non Fatima Mouhamed n'a qu'un seul père et c'est ton frère c'est lui qui lui a donné son nom et l'a reconnu comme son fils sans rien demander en retour il a protégé cet enfant et cet petit a prononcé le mot papa que devant lui

-Daccord mon amie calme toi stp et ne te mets pas à pleurer tout ira bien pour Mouhamed et puis je peux me confier à toi

-Je t'écoute

-Ton frère Rachid me plait beaucoup

-Eh pas touche à mon fréro!

-Le mien tu l'as tué d'amour alors écoute ton frère me plait vraiment et je t'assure que j'aurai dû le connaître plus tôt et je veux même partir au Canada pour le voir il est si beau

-Il ne s'intéresse pas aux filles et aussi c'est un futur architecte donc tu vois que vous n'irez pas si bien ensemble

-Je déteste l'architecture mais pour lui je ferai une exception

-Les filles la voiture vous attend en bas

Une servante venait de nous prévenir que le chauffeur nous attendait avec bien sûr notre nouveau garde car Alejandro est désormais au côté de Amir pour une mission de je ne sais quoi et puis il devait aussi profiter du peu de temps qu'il avait avec son cousin imaginaire.
Tata Rabia et Leïla venaient de rentrer de la clinique,à part Achika tout le monde s'inquiétait de l'état de Mouhamed souvent elle faisait juste semblant devant Amir de s'inquiéter je savais au fond de moi que ça l'importait peu.
Avant de monter dans la voiture Jasmine vint me donner de l'eau bénite que je devais faire boire au petit j'avoue de toutes c'est elle qui s'inquiétait le plus car elle faisait tant d'effort elle avait amené tous les meilleurs médecins qu'elle connaissait pour faire quelque chose.D'aprés Marwane Jasmine a un faible pour les enfants à mes yeux ces deux là forment un si beau couple même si Amir disait qu'ils ne faisaient que se disputer au bureau.N'est ce pas que l'amour commence comme ça?
Le bruit de la voiture me fit comprendre que nous étions arrivées Fatima comme à son habitude se querellait avec le garde parce qu'il voulait pas le voir nous suivre jusqu'à l'intérieur .
Je leur laissai se disputer et me dirigeai vers la porte tellement que j'avais passé mes jours ici que tout le monde me connaisait on aurait dit ma deuxième maison.