Chapitre 1

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Ceci est une histoire que j'ai crée avec une amie, nous avons décidé du sujet et avons voulut faire toutes les deux notre propre histoire dessus. Vous pouvez donc choisir celles qui vous intéresse le plus, ou lire les deux !!!! Si vous voulez lire l'autre histoire, le compte de mon amie est LoloFulei. Mais je vous conseil plutôt la mienne elle est mieux !! Nan je rigole :).

6h00, mon réveil sonne bruyamment d'un bip bip frénétique, il est temps pour moi de me lever.
J'adore mon travail, mais je déteste me lever aussi tôt. En plus, hier je suis allé au cinéma avec ma conjointe, avec qui je suis depuis 9 ans, elle n'a jamais voulu se marier, et on n'a décidé de vivre séparément mais d'être qu'en même en couple, les gens ne trouvent ça vraiment pas sérieux, étant donné que nous avons tous les deux 40 ans.
Ma famille ne cesse de me répéter que je devrais avoir une vie stable et une famille, à mon âge, mais je m'en fiche, je vis ma vie comme elle est.

Comme d'habitude, une fois sur pied je me dirige vers le fond du petit couloir et pénètre dans la petite salle bleu à gauche, je me passe de l'eau fraiche sur mon visage exténué, et m'empare du rasoir posé sur un coin du lavabo.
En une semaine, ma barbe brune a beaucoup poussée, dire qu'il y a 20 ans je rêvais d'en avoir une !
J'étale la mousse blanche sur mon menton, et rase cette barbe qui me fait paraître trop vieux à mon goût. Mais il faut pourtant que je me résigne, j'ai veilli, je ne suis plus un adolescent, à cette pensée, un petit sourire apparait sur les coins de mes lèvres et j'aperçois dans le petit miroir rectangulaire en face de moi, que des rides sont apparus près de mes yeux.

Une fois mon menton lisse et propre, je m'habille en vitesse d'un costard noir, assortit à la cravate, et d'une chemise blanche, tenue habituelle pour mon travail.
Un coup de peigne dans mes cheveux châtain en bataille et je suis prêt.
Mon attaché case est resté là où je l'avais posé la veille, je l'attrape au passage et me dirige devant l'entrée, où j'enfile mes souliers impeccables d'un noir de jais et mon manteau d'un marron clair.
J'ouvre la porte, tâtonne pour trouver la clef dans la poche de ma veste, et sort dans le vestibule de mon appartement, où je verrouille ma porte soigneusement derrière moi.

Un coup d'oeil à ma montre, et je descends les marches tapissées d'un tapie rouge en vitesse, pour rejoindre la rue calme à cette heure ci.
Mes pensées vagabondent, pensant à tout ce qui m'attends au boulot, j'aurais de quoi faire aujourd'hui.
Je marche quelques minutes dans cette petite rue Victor Hugo, croisant quelques éboueurs, mamies déjà levées, et hommes et femmes qui vont travailler de bonne heure comme moi.

J'arrive dans un grand boulevard, traverse un passage piéton, et me retrouve devant le grand bâtiment en verre où je travaille, je passe mon badge pour débloquer la porte et rentre dans le hall, je respire l'atmosphère qui baigne dans la pièce, cela me remonte immédiatement le moral.
Ignorant l'ascenseur à ma droite, je commence à gravir les escaliers d'un rythme athlétique pour rejoindre le quatrième étage où je travail. Arrivé au pallier du second, j'ai déjà le souffle court mais je continue ma course, ne voulant absolument pas abandonner.
Après cette longue souffrance, je gravis les dernière marches qui me sépare du quatrième étage. Un collègue m'aperçoit alors, et se dirige vers moi, je reconnais mon patron à ses petites bouclettes châtaignes et son regard perçant, on est à moitié ami en fait, on se connait depuis notre début en formation, mais il m'a doublé a cause d'une petite faute que j'avais commise.
Il m'a déjà volé mon premier amour, Valérie, me montrant bien que j'étais une andouille qui ne la méritait pas. Mais son attitude avec moi n'est pourtant pas méchante, il est en fait un peu spécial et à la particularité très étrange de vouloir nous faire des massage pour nous détendre.
Ce qui nous rend plus mal a l'aise qu'autre chose, mais nous avons fini par en prendre l'habitude.

Il vient vers moi, rigole en me voyant rouge comme une tomate, m'attrape par l'épaule et me dit tout sourire :
-"T'as couru un marathon Max pour être aussi essoufflé ? Ou tu prends l'escalier pour te montrer que tu sais encore le faire et que tu n'es pas si vieux que ça ?"
Je lui réponds en soufflant comme un phoque :
-" Je te signale que tu as le même âge que moi !"
-" Oui peut être mais moi figure toi, que je tiens beaucoup plus la route que toi !! Allez va donc travailler tu as un gros dossier qui t'attend n'est ce pas ?"
Me dit-il, avec des petits yeux futés, il avait commencé à me masser les épaules et il me poussa doucement vers mon bureau. Décidément cet homme est très tactile !!

Le brâme du cerfWhere stories live. Discover now