Chapitre 7

10 1 0
                                    

Alors que je marche tranquillement sur le trottoir le cœur serré pour ce pauvre petit chiot, je me rends compte très vite que ce petit animal à quatre pattes me suit comme si il l'avait fait depuis toujours, je le laisse faire un sourire au coin des lèvres. Ce petit labrador noir et vraiment adorable, et j'arrive devant le magasin le chiot à mes pieds. Céline me voit dehors, elle cours vers moi et se jette dans mes bras, je la rattrape de justesse et l'embrasse avec passion, elle sourit, et enfouit sa tête dans mon cou en disant que je sens bien meilleur. Je rigole doucement et la pose délicatement au sol, et c'est qu'a ce moment là qu'elle se rend compte de la présence du petit labrador a mes pieds, son sourire s'élargit et elle s'accroupit, le petit chiot vient vers elle, elle le prends dans les bras tout en le caressant et me dit:
"Depuis quand as tu un chien toi ? je croyais que tu les aimait pas ?"
-"Je l'ai trouvé sur un trottoir tout seul et il m'as suivit voila tout !"
"Tu vas le garder du coup ?"
Ça c'est bien une question de la femme que j'aime, je lui réponds que je n'en sait absolument rien, et avec un sourire, elle nous entraîne tout les deux, moi et le chien, vers une boulangerie. Nous nous achetons deux paninis que nous mangeons près du petit lac, le petit chiot gambade autour de nous, heureux. Installés a l'écart près de petits buissons qui nous tiennent a l'abris des regards indiscrets, je peut enfin profiter pleinement de Celine. Après notre délicieux déjeuner je l'allonge délicatement dans l'herbe tendre, et l'embrasse fougueusement, comme un fou furieux je retire ma veste qui me tient trop chaud puis ma chemise, dévoilant mon torse assez musclé. Celine se laisse faire ravie, je lui retire délicatement son petit haut rouge et enfouit ma tête dans son cou à la peau douce et parfumée. Je passe ensuite deux mains dans son dos et essaie tant bien que mal de lui retirer son soutien gorges, avec un petit rire étouffée, elle me prends les mains et m'aide a décroché ce foutu soutien gorges. C'est elle même qui le balance dans les buissons, elle m'enlace de ses petits bras et m'enlève ma ceinture trop serrée de mon pantalon et défait le bouton, elle glisse délicatement la braguette et je l'aide en m'extripant de cette entrave tandis que Celine tire sur les pans de mon jeans. Moi ne portant qu'un slip et elle ne portant plus de haut, offrons un étrange spectacle que personne ne peut voir, a part le chiot planté devant nous avec des yeux ronds comme des soucoupes. Nous rigolons tous les deux de sa réaction, quand un ballon multicolore atterrit juste devant nous. Le labrador noir fonce vers lui et plante ses petits crocs dedans tout heureux de ce cadeau venu du ciel. Perplexe, nous nous regardons Celine et moi avant d'entendre un petit garçon s'approcher vers nous se frottant aux branches des buissons tentant surement de récupérer le ballon qui est tombé a nos pieds qui doit lui appartenir. Celine paniquée, cherche a tâtons son soutif dans le buisson d'as coté, je l'aide tout aussi affolé qu'elle, trop tard, le gamin ne doit être vraiment plus loin, alors j'enferme ma femme dans mes bras et me couche sur elle pour que le petit ne vois que le stricte minimum. Celine pousse un gémissement de protestation mais je l'ignore, l'enfant doit être tout près de nous a nous fixer. Dans cette position je ne peut rien voir mais je sens le garçon hésiter avant de s'emparer discrétement de son ballon et de s'enfuir en courant. A moitié soulagé, je me laisse tomber a côté de Celine lui permettant de respirer a nouveau, elle se redresse vivement et se remet a chercher frénétiquement son soutien gorges, moi, j'enfile mon pantalon ma chemise et ma veste. Je vois Celine qui ne trouve pas ce qu'elle cherche désespérément et abandonnes enfilant son chemisier rouge. Nous entendons un peu plus loin un cri d'exclamation et nous nous hâtons de partir. Juste derrière nous un homme furax fonce là où on se trouvait un peu plus tôt alors nous accélérons le pas. Alors que nous sommes plus très loin de la sortie du parc, l'homme rouge de colère ressort avec un le soutien gorges de Celine en main, il regarde de droite a gauche et nous repère. Il nous interpelle méchamment, alors que nous accélérons encore plus l'allure il commences à nous poursuivre, nous finissons par courir à fond de train jusqu'à mon immeuble où nous gravissons les deux étages quatre a quatre et refermons la porte de mon appartement derrière nous essoufflés. Je dépose le petit chiot que j'ai tenus dans mes bras pendant une bonne partie de la course poursuite puisqu'avec ses petites pattes il n'arrivait plus a nous suivre, sur mon parquet en bois et m'écroule sur le canapé suivit de Celine. Le chiot, pas le moins du monde épuisé, commence sa petite visite trottinant de pièce en pièce et renifflant tous les petits recoins accessible a sa petite truffe humide. Sa petite langue rose pend sur le coté d'une façon adorable, et il m'observe la tête sur le côté. En poussant un long soupir, je me lève du canapé confortable pour aller remplir un bol d'eau au petit chiot qui se jette dessus assoiffé, puis il me regarde a nouveau,il as sûrement faim mais je n'ai rien a lui donner. Résigné, je passe devant Celine toujours avachis dans le canapé l'embrasse sur le front, et sort dans la rue pour me diriger vers une petite épicerie. J'y trouve ce qu'il me faut, deux paquets de croquettes pour chiots à la viande et aux légumes, je décide également de lui prendre deux gamelles, un tapis, un jouet en forme d'herisson qui fait "pouet pouet" et un harnais assortis a la laisse rouge. Quand le vendeur m'annonce le prix, je suis un peu surpris par le coût des ces objets, mais ne proteste pas. Dans le hall de mon immeuble alors que j'attends l'assenceur, je songe que mon attitude est étrange envers ce petit chiot que je trouve tout simplement adorable et me met déjà a l'idée de l'adopter. Une fois dans l'appartement, j'installe le tapis et les deux gamelles dans la cuisine, remplie une des gamelles d'eau, et l'autre de croquettes, puis rejoint Celine dans le salon. Nous finissons notre journée par un bon film et allons vite nous coucher épuisés par cette journée, le petit chiot s'installant au pied du lit.

Le brâme du cerfWhere stories live. Discover now