Chapitre 9

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Alors que je suis avachit par terre sur une flaque de boue, dans une vielle carrière abandonnée près de la maison de mes grands-parents. Mes oreilles à l'ouï fine perçoit des pas qui se raprochent, mais je ne bouge pas affaiblit par trop d'émotions. C'est l'enfant m'ayant retrouvé, qui se jette a mon cou, elle me serre dans ses petits bras me réconfortant instantanément. Je remarque les taches de sang toujours là, salissant sa belle robe blanche imaculée, je me surprend a penser que j'ai peur de la perdre parce qu'elle est tout ce que j'ai dans ce monde. Pourtant je la connais a peine, sa seule apparence physique est l'unique indice de son identitée, je l'observe alors attentivement. C'est une petite fille qui doit avoir un peu près 7 ans, elle as des cheveux noirs légérement ondulés, de fines lèvres roses tirée en un petit sourire coquin, ses yeux bleu-gris en amandes sont tout simplement magnifique, ses joues rouges lui donne l'impression qu'elle as toujours froid. Son teint est pâle, assortit a sa robe, la faisant ressembler a un drôle de fantôme.Pour seul habit, elle porte cette robe blanche où quelques gouttes de sang la salissent sur l'abdomen, ses pieds sont chaussés par de simples balerines blanche dans un état épouvantable. Elle semble vétue comme pour un bal ce qui m'interpelle beaucoup puisqu'on est au beau milieu d'une forêt. Elle me regarde, surprise que je la fixe ainsi, puis se lève et me tend la main m'invitant a faire de même. Mes pattes semblent bien trop faible pour supporter mon poid mais je me lève quand même sur mes quatres patres flageoloantes. L'enfant m'enmène près de la maison beige, mes grands parents sont rentrés mais un aboiment furieu retentit derrière la porte, mes poils s'hérisse sur mon dos de peur. Mes oreilles se dressent avec anxiétées et aux aguets du moindre bruit, la petite fille le remarque et passe un bras autour de mon cou pour me rassurer. Le chien, Junior probablement, semble obstiné et saute sur la porte en poussant des jappements de plus en plus agacé, sentant surement mon odeur de cerf. Une ombre s'avance près de la porte attirée par le vacarme du chien, elle semble le sermoner et l'amène dans une autre pièce, celui-ci resiste avant de suivre la silhouette, résigné. Je lève ma grosse tête brune vers les petites lucarnes poussiéreuses sur le toit, ma chambre...Des souvenirs m'assaillent, mes yeux s'embuent de larmes, je me sent perdut. Cela fait plus de 20 ans que je n'était pas revenut ici, et la vue de mes grands-parents debout en face de moi alors qu'ils sont décédés depuis des années m'as complétement bouleverssé. La dernière fois que je les avais vut, s'était enfermés dans deux cerceuils en chêne a l'église de Saint Martin, où en larmes, j'avais dût faire mes adieux alors que cela faisait depuis très longtemps que je ne les avait pas vus et que je n'avait aucune nouvelle d'eux, interdits par mes parents de leur rendre une petite visite ou leur passer un coup de telephone. Je ne me sent pas assez fort pour affronter cette nouvelle, mes pattes m'entrainent dans une course folle, abandonant de nouveau l'enfant, surprise par ma réaction. Le vent siffle dans mes oreilles, je galope a toute allure, mes sabots martelant le sol, craquant des branches mortes, je saute agilement pour éviter un tronc d'arbre sur mon passage. Mes narines me renseignes sur toutes les odeurs de la forêt et mes yeux assez écartés, me permettent de voir en grand panomara. Une odeur que je n'aime pas particulièrement et ne me dit rien qui vaille flotte dans l'air dans une atmosphère étrange. Un bruissement de feuilles me suprend m'arrétant net, je tourne brusquement ma tête vers l'origine du bruit suspect. Quelque chose ne vas pas, je le sent. Un autre craquement du coté oposé se fait entendre, et l'odeur étrange est bien plus forte a présent. Un flash orange passe vers l'endroit où j'observe inquiet. Alors que je m'apprete à galoper de nouveau sentant un danger proche, un voie humaine grave retentit dans le silence de la forêt et trois tâches blanches et marrons se ruent vers moi tout crocs dehors. Ce sont trois chiens de chasse qui, gueule ouverte me fonce dessus. Sans réffléchir d'avantage, je prends mes pattes a mon cou et file à toute alure, zizaguant entres les arbres pour tenter de perdre mes poursuivants à mes trousses. Mais ils sont rapide et malin, l'un d'eux m'oblige à me rabattre a droite en me collant le flanc gauche, un autre, juste derrière, plante ses crocs aiguiser dans ma pattes droite arrière. La douleur est telle que je vois des étoiles scintillées devant mes yeux, furieu, je balance ma patte en arrière par vengeance, elle frappe violement la machoir du chien, qui s'écroule par terre de douleur. Mais les deux autres sont toujours là près de mes deux flancs, m'obligeant a foncer tout droit. L'odeur des braconiers se fait de plus en plus forte, et je me rend compte trop tard que je suis en train de foncer vers eux ! Terorisé, je tente de biffurquer a droite mais une coup de crocs dans mon ventre me l'empèche. Soudain, un coup de feu siffle juste au dessus de ma tête, me manquant de peu. Affolé comme jamais, je prends un coup de folie et balance des coups de sabots de toutes part, je vois un chien voltiger à ma droite, après avoir recut un coup particulièrement violent. L'autre, trouillard, bat en retraite sous un buisson, j'en profite pour partir au triple galop avant qu'un nouveau tire me réduise en bouillit. J'ai échapé de justesse à la mort. Tout tourne dans ma tête, je ne sait plus où je suis et qui je suis. Cela fait bientôt une heure que je galope, le ciel s'est assombrit de gros nuages noirs, un vent violent commence a souffler, très vite suivit par de grosse gouttes de pluie, qui s'abattent sur mon dos. Un coup de tonerre retentit faisant trembler toute le forêt, je m'arrête net, et m'ébrout faisant jaillir des milliers de goutelettes de mon poil détrempé. Un éclair acompagné d'un coup de tonerre zébra le ciel en deux, je frissone de peur, me réfugit dans un petit coin où je me roule en boule. Je songe à la fille que j'ai laissée seul et m'en veut terriblement, mes paupières se ferment sur un noir complet et je me laisse aller me laissant trempé par les gouttes glacés, bien protégé par mon poil imperméable.

Le brâme du cerfWhere stories live. Discover now