chapitre 12

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Alors que je me relevais doucement, essayant de soulever mon poid trop lourd sur mes pattes tremblotantes, l'imposant loup au pelage blanc pur se réveilla soudain alors que je le croyais perdu. Il fit un bond pour se remettre sur ses pattes, m'appercut, découvrit ses crocs prêt à mordre, sa gorge grondant méchamment. Mais il s'appercut qu'il était seul, sa meute l'avais abandonné, je vis ses yeux noirs se couvrirs d'un voile d'inquiétude un court instant, avant de reprendre de la contenance. Il s'avança vers moi crocs déployés, il était vraiment énorme pour un loup, et j'étais si faible. Je sentais des gouttes chaudes vermeilles, s'échapper de mon corps dans un "plic,plic" effrayant, mes yeux se brouillaient, éperdut, je me laisser tomber sur le flanc gauche respirant difficilement, suffocant, à chaque respiration il me semblait que quelqu'un s'amusait à me planter une lame de couteau tranchante dans le flanc, d'élargir la plaie, et de la ressortir. Mes orbites roulèrent dans tous les sens, le colosse blanc neige s'avança vers moi, approcha sa mâchoire près de mon cou, et, sans un bruit, il enfonça ses canines dans ma chaire tendre.

Alors que je sombrait dans le néant, un cri strident retentit dans la forêt, une tâche blanche s'avança vers nous, je reconnut bientôt la petite fille. Elle courait vers nous en criant de toutes ses forces, les larmes aux yeux, je senti l'étreinte du loup se déssérer, la fillette fonça vers lui et sauta sur son dos, celui-ci commença à se débattre se mettant à courir dans tous les sens, met la brunette tient bond, elle empoigna ses oreilles pointus à deux mains et les tiras en arrière, le loup poussa une gémissement et s'arrêta net. La fillette en profita pour lui arracher des poils à pleine mains, puis se fut le noir totale je perdi connaissance, les gémissement du loup et les cris de l'enfant retentir un moment dans ma tête avant de s'évanouir.

Mes paupières se soulevèrent difficilement, je me sentais encore faible, vidé de toutes formes d'énergies. Mes yeux m'offraient une vision trouble, mélangeant les couleurs, le vert, le blanc le marron. Malgré ma grande faiblesse, je réussis à lever péniblement la tête à quelques centimètres du sol. Après de longues minutes, ma vue se stabilisa, je parvins à distinguer le visage inquiet de la petite fille penchée sur moi, ses yeux brillants de larmes inquiètes. J'aurais aimé pouvoir la rassurer, mais l'animal qui était en ce moment mon corps actuelle, ne possédait point la parole.

Du coin de l'œil, j'apperçut la tâche éclatante du pelage du loup, allongé au pied de l'enfant, les yeux mi-clos, le flanc gauche encore entaillé méchamment par mes cornes, ses oreilles pliées en arrière dans un mouvement de terreur, ne bougeait plus d'un poil. Pendant un instant je le crut sans vie, mais il redressa la tête à l'entente du sanglot qui pliait en deux de tristesse la petite.

Je reporta mon attention sur elle, des larmes translucides déferlaient de ses joues si rondes et rosées, une goutte tomba au coin de mes babines brunes et j'en senti le goût salé semblable à la mer. Avec un effort colossal, je me relevais, mes pattes de cerf manquant de fallir sous mon poids. La jeune fillette se jeta contre mon poitrail massif, aux couleur clairs, et passa ses deux petits bras autour de mon cou.

Le loup, nous regardaient avec une lueur de dégoût au fond de ses prunelles grise métaliques. Il se redressa, et l'enfant se tourna vers lui, elle le regarda d'un air imposant et glaciale, le loup ne put retenir un gémissement de terreur face au petit humain. Il se plaça devant moi et me fit une sorte de révérence baissant ses pattes avant, son arrière-train dressé. Dans une sorte de respect il resta ainsi de longues minutes avant de se redresser de toute sa hauteur.

Ne sachant comment réagir à cette marque de respect par un loup qui avait failli me tuer, je tournais le regard vers l'enfant, elle m'adressa un sourire éclatant, ses yeux scintillant de milles étoiles. Elle s'avança ensuite vers le loup, posa sa petite main sur son dos, elle le caressa doucement, le loup en frémit, mais elle continua pendant un moment.

Puis, d'un simple geste de la main, elle ordonna a l'animal de s'en aller, il ne se fit pas attendre, filant vers la forêt avec de grandes foulées majestueuses, il atteint très vite la lisière de la forêt, marqua un temps d'arrêt, avant de s'enfoncer dans les sous bois sombres et humides.

Je ne puis m'empêcher de l'observer avec admiration, jusqu'à qu'il soit hors de ma vue, cette créature était plus qu'imprésionante. Sur mes pattes encore vacillantes, je m'approcha de la jeune fille et posa mon gros muffle sur sa poitrine en signe de reconnaissance, d'une douceur infinie, elle me gratta le haut du crâne.

Une sensation agréable envahit mon cœur, mais une douleur atroce me fit vite revenir à la réalité, j'avais sûrement perdu beaucoup de sang, beaucoup trop, et mes blessures étaient profondes. Dans un grognement inaudible, je m'affaisis sur le sol, mes pattes lâchant sous mon poids colossal, avec inquiétude, la fillette s'accroupit près de moi et murmura doucement :
-" Je vais te chercher de l'aide"

Puis, sans un regard en arrière, elle se mit à courir le plus vite possible que lui permettait ses petites jambes, me laissant seule avec une douleur atroce. Pendant ce qu'il me parut de longues heures, allongé sur le sol détrempé, ma respiration se faisait avec de en plus de peine, de la salive s'accumula sur mes babines, n'arrangeant pas les choses. La douleur était tellement intense que je sombrais, dans un noir profond, inconscient.

Des voix me réveillèrent de ma torpeur, avec un énorme effort, j'entrouvis mes paupières brunes, en face de moi, deux silhouettes avançaient rapidement dans ma direction, je reconnut immédiatement la petite fille, mais l'homme à ses côtés me fit frémir de terreur. Mon grand-père, venais vers moi, son visage encore peu marqué par les rides, il portait une salopette verte de travail à la ferme, et marché d'un pas énergique tout en écoutant attentivement le monologue affolée de l'enfant.

Quand il me vit, il s'immobilisa, impressionné par ma stature, et mon état déplorable. Il s'avança ensuite vers moi au pas de course, une petite malette marquée d'une croix rouge sur un fond blanc à la main.

Précautionneusement, il tâta mon flanc déchiré par les crocs acérés des loups, je grogna de douleur d'un ton mauvais. Mon grand-père, retira alors sa main précipitamment, ouvrit sa malette et en sortit une grosse seringue. Je n'eut pas le temps de faire quoi que ce soit avant qu'il me la plante dans un plis de peau sur mon dos, je sentis le liquide se propager dans mes veines, froid et lent.

Ma tête me pesa, mes paupières se refermèrent malgrès moi, et je sombrais une nouvelle fois dans un sommeil profond.

Coucou très chers lecteurs, désolé pour ce chapitre un peu long et sans grande importance, mais il faut bien qu'il y en ai aussi !! J'essaierai de faire un chapitre plus passionnant pour vous la prochaine fois.
En attendant vous avait dû voir que mon titre et ma couverture ont changés j'espère que cela vous plaît, j'ai décidée de faire cela car je trouvais mon titre pas assez original. Dorénavant j'écrirai mes chapitres avec des paragraphes par ce que j'ai réalisée que ce n'est pas agréable de lire comme ça tout un bloc, j'espère que cela vous convient. N'hésitez pas à mettre vos avis sur les commentaires !! ;)
Sur cela bonne lecture !!

Naabot mo na ang dulo ng mga na-publish na parte.

⏰ Huling update: May 16, 2018 ⏰

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