Chapitre 10

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Je me réveil en sursaut dans mon lit, faisant bondir de surprise le petit labrador toujours couché à mes pieds. Celine a mes côtés dors encore, je me lève tout doucement et le chiot me suit, je referme la porte derrière moi en prenant garde de ne pas la faire claquer. Je me dirige dans la salle de bain où je prends une bonne douche me débarrassant de la sueur provoquer par mon rêve, je m'habille d'un jean bleu simple, d'un tee-shirt et d'une veste, et me dirige vers la porte d'entrée où j'enfile mon manteau. Puis, je me baisse vers le chiot et essaye tant bien que mal de lui enfiler son petit harnais rouge, alors que tout excité, il bouge dans tous les sens. J'attache ensuite sa laisse et sors sur le pallier de l'étage. Une fois au grand air, le canidé se précipite sur un petit coin d'herbe où il se soulage, puis part a l'aventure des nouvelles odeurs m'entraînant avec lui. Je me laisse faire, et respire a fond l'air frai du matin, je repère une boulangerie, j'attache le chiot a un poteau et y pénètre. La petite épicerie sent bon le pain chaud, je demande a l'homme en face du comptoir portant un tablier bleu couvert de farine, deux baguettes et deux croissants chauds. Je le paie et ressors les bras chargés, le petit chiot me fait la fête comme si cela faisait une éternité que je suis partit, je le détache du poteau et nous reprenons notre route. De nouveau dans l'appartement, je détache le chiot qui se rue sur sa gamelle impatient. J'entends Celine sous la douche, alors je nourrit le chiot des croquettes que j'ai acheté la veille et prépare la table du petit déjeûner. Ma bien-aimée fais vite son apparition, je l'embrasse et le chiot heureux lui saute dans les bras, elle rit et le caresses tendrement. Nous faisons un petit déjeûner digne de ce nom, puis après un dernier baiser Celine s'en va, ayant des choses a faire aujourd'hui. Moi, je décide d'appeler mes parents pour les inviter a dîner et leurs parler de choses qui me tourmente. Après trois sonneries dans le vide, la voie de ma mère me répond a l'autre bout du fil. Elle accepte mon invitation avec joie et me propose de cuisiner le dessert, je la remercie et raccroche. Je passe toute ma fin de matinée a cuisiner et à faire le ménage, il y en avait grand besoin ! A 12h13 l'interphone a l'entrée se met a sonner, j'ouvre a mes parents et attend qu'ils arrivent a étage. Le petit chiot s'est posté a l'entrée, sentant une présence derrière la porte, celle-ci s'ouvre sur mes parents enchantés, ma mère est chargée d'un gros gâteau a l'air appétissant et mon père porte une bouteille de vin rouge a bout de bras. Le labrador tout excité, leur saute dessus pour accueillir les nouveaux venus, ma mère pousse un petit cri surprise par le contact des petites pattes du chiots sur ses jambes ne l'ayant pas vu. Les yeux de mon père s'élumine et il s'accroupit pour pouvoir caresser le chiot qui fonce sur lui pour chercher du réconfort, le cri l'ayant effrayé. Ma mère se met a rigoler de sa bêtise, bientôt suivit par mon père et moi, elle pose le gâteau sur la table pour s'en débarrasser, et s'accroupit a son tour, le petit chiot hésitant, s'avance vers elle puis finit par lui sauter dans les bras, rassuré. Les rencontres et retrouvailles faites, tous ce petite monde s'installe dans le salon, je m'assieds sur le fauteuil et le chiot me saute sur les genou. Après une grande conversation nous passons à table, le repas, risotto au poulet champignon, est délicieux et nous bavardons de tout et de rien. Le sujet du jeune chien couché à mes pieds sous la table, et très vite abordé, mes parents me supplient de le garder le trouvant tout simplement adorable et que ça me ferais du bien d'avoir de la compagnie. Je jette un regard sous la table, et fond littéralement, me perdant dans les yeux marrons clair du chiot. Le débat fut vite réglé, renonçant à l'abandonner seul de nouveau, je décide de l'adopter. Très vite, des noms pour cet adorable labrador noir, fusent, mais aucuns ne me plaît, je l'ai déjà trouvé depuis la seconde où je l'ai vu, il se nommera Livi. En hommage au labrador chocolat incroyable du livre "une vue à deux". Le repas finit, nous décidons d'aller faire un tour dehors, je trouve le moment idéal pour leu parler sérieusement de ce qui me tracasse. Je suis bref dans mon discours , sans leur laisser dire quoi que ce soit je leurs explique que je ressent le besoin d'aller voir la maison de mes grands parents. Mon père tique, fronçant les sourcils au mot de mes grands parents, c'est évident qu'il n'est pas d'accord, mais je fais semblant de n'avoir rien vu. Je leurs demande donc avec une grande appréhension si ils pourraient m'indiquer où ils habitent car je suis incapable de m'en souvenir. La réponse catégorique de mon père m'hérise les poils me donnant la chaire de poule, mais je ne doit pas flancher, je tourne le regard vers ma mère, qui n'as rien dit jusqu'à maintenant. Elle semble réfléchir perdue dans ses pensées, et finit par dire d'une voie assurée :
-"8 Rue de la bastille, quatrième lotissement à gauche."
Mon père devint rouge comme une pivoine et fou de rage, shoot dans une canette de coca traînant par terre l'envoyant valdinguer à l'autre bout de la rue. Le chiot le prenant pour un jeu s'élance derrière et revient quelques secondes plus tard la canette dans la gueule, frétillant de la queue. Mon père ne s'en préoccupe pas et continu sa route, nous laissant ma mère et moi, mort de rire devant ce Livi à croquer. Ma mère, essuyant ses larmes de gaité, observe son mari marcher à grands pas dans une rage profonde, ses yeux se tintèrent d'anxiété, voyant que je l'observe, elle détourne le regard. Nous continuons notre route, mais l'air se rafraîchissant vite nous oblige à rentrer plus tôt. Mon père n'est pas rentré, et au bout d'une heure toujours rien, pourtant la nuit est tombée et un épais brouillard recouvre la ville de sa lueur fantomatique. Ma mère est penchée à la fenêtre très inquiète pour son mari, elle regarde horloge accrochée au mur de la cuisine, voyant les heures s'écoulées avec appréhension.

Le brâme du cerfWhere stories live. Discover now