Chapitre 8

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Quand j'ouvre les paupières, l'habituel paysage de la forêt s'offre a mes yeux de cerf. Je me relève doucement et apperçoit un peu plus loin la petite fille brune assise au pied d'un arbre, elle relève les yeux en sentant ma présence et m'adresse un grand sourire. Je m'approche vers elle en trotinant et baisse la tête vers elle, je sors pour ma première fois ma grande langue rose et gluante, et lui lèche abondément le visage. Elle rigole et s'essuie avec sa manche pour nettoyer ma bave gluante, puis elle se lève et s'accroche a mes cornes pour monter sur mon dos. Je me met a galoper a toutes allure l'enfant agripée a mes cornes et mes poils, pendant des heures nous traversons les bois, mon but est de sortir de cette forêt pour découvrir ce nouveau monde qui m'entoure. La petite fille ne proteste pas de notre voyage trop long, mais je sens ses petits doigts agrippés a mes cornes commencés a faiblir et relachés prise. Je continue un peu mon chemin a vive allure, puis m'arréte complètement, l'humaine descend de mon dos, je lui lance un rapide coup d'oeil pour voir si elle va bien, et continu ma marche ralentit par le pas lent de la petite fille près de moi. Nous finissons enfin par arriver, là où les arbres sont moins nombreux, et bientôt une route fait son apparition, je m'arréte net, complétement abasoudit par ce paysage que je reconnaitrait entre milles.

Flashback/ Max petit garçon

Le paysage verdoyant défile devant mes yeux, je suis tellement heureux d'aller chez ma mimounette et papynouille (ce sont les surnoms que je leur ais donnés) que mes lèvres ne peuvent pas s'empécher de sourire. Ma mère, a l'avant sur le coté passager, se retourne et rigole en me voyant avec mon sourire béat sur les lèvres. Un bruit metalique se fait entendre dans le coffre, ce doit etre surement le fusil de chasse de mon père qui l'as comme chaque fois, hâte d'utiliser. Notre petite voiture bleu traverse a présent une petite route de campagne, a droite, une majestueuse foret s'offre a mes yeux émerveillés, quelques minutes plus tard, mon père arrète le moteur de la voiture dans l'allée en face d'une petite maison beige aux tuiles rouges. Mes grands parents acourent près de la voiture et je leur saute au cou fou de joi, mamimounette m'embrasse et papynouille également. Nous sommes en début d'après midi et il fait grand beau, papa embrasse ses parents et sors son fusil de chasse, il enfile une veste orange fluo et s'empare de son fusil qu'il recharge de cartouches un grand sourire aux lèvres. Papynouille le regarde heureux, et fonce dans le petit établit a côté de la maison et en ressort avec le même accoutrement, tout sourire, les deux hommes se dirige vers la forêt avec Junior le beagle de la famille, qui cours autour d'eux tout excité par cette sortie imprévue. Les deux femmes elles, déchargent les bagages qu'elles répartissent dans les chambres, tout en discutant joyeusement. Moi, j'escalade les escalier en colimaçon tout en haut, et saute a plat ventre sur mon lit moelleu situé sous les toits. Que je suis content de retrouver mon antre qui m'as tellement manquée ! Le plafond épouse la forme du toit de la maison, ma chambre est immense m'offrant un formidable terrain de jeu, amménagé par mes petits soins et bricolé a l'aide de papy. Sur le sol, une moquette verte rappel le sol d'une forêt, le papier peint bleu ciel où tape les rayons du soleil par  les petites lucarnes rondes au plafond, semble être le ciel bleu de dehors. Un grand arbre touchant du sol au plafond de la petite pièce fait de bois et de mousse se dresse a ma droite de mon lit. A ma gauche, se dresse une merveilleuse cabane en bois fabriquée par mon papy, remplie de balles multicolores avec une énorme peluche crocodile qui trône au millieu. Une échelle de corde près de la porte, permet de grimper a une plateforme remplie d'un immense village playmobile, une autre plus petite,  juste au dessus d'une grande fenêtre où est posé un telescope et un matella a même le sol et où j'avais déjà passé de nombreuses nuit a observer les étoiles a l'oeil nu couché sur le matela, ou avec le télescope. Des peluches compter par milliers de toutes les couleurs et les espèces sont installés un peu partous dans la pièce. Sur le mur en face de mon lit, une porte de placard en bois donne sur le vide sécurisé par une petite barrière où on peut appercevoir tout en bas la salle a manger. Et enfin le plus incroyable, dans tout ça, la petite rivière près de l'arbre qui coule avec un petit glougloutement rassurant où j'aime me tremper les pieds et jouer avec mon bateau télécommandé. Ma chambre est vraiment identique a la forêt prés de la maison, a l'exeption près qu'elle possède un toit ! Ma mère m'appelle d'en bas, me demandant de monter ma valise, sachant exactement ce que je dois faire, j'ouvre la porte de placard et j'actione une manivelle qui se trouve a ma droite, elle débloque un poid accroché a une corde, qui se met a descendre doucement tout en bas dans la salle a manger, m'apportant ma grosse valise a la place, je la décroche et la hisse dans ma chambre, puis, j'actionne la même manivelle dans l'autre sens  et le poid remonte tout seul a l'aide d'un mécanisme qu'as conçut papynouille. Je sors ensuite de ma chambre, et au lieu de prendre les escaliers, je m'asseois sur le tobogan a coté et m'élance de toute mes forces, je file a toute vitesse et finit ma course dans la salle a manger tout sourire. Mamymounette me regarde en souriant et me donne les couverts que j'installe sur la grande table en chêne, ma mère apporte les assiettes et les verres que nous posons également, la table dressée pour le dîner a venir, je décide de retourner dans ma chambre. Alors je m'accroche a la corde et tire trois petits coups, la celle-ci commence a me soulever du sol et me fait monter tout en haut, j'enjambe la barrière et actione de nouveau la manivelle dans l'autre sens et ferme la porte. Je me jette ensuite dans la piscine a balle et commence a m'amuser comme un fou balançant des balles de tous les cotés en faisant un vacarme de tous les diables.

Retour au présent

La petite fille est en train de me fixer avec des yeux ronds ne comprenant pas ce qu'il se passe dans ma tête. Comme un fou et en l'oubliant complétement, je commence a galoper de toutes ma puissance sur la route en direction de la maison de mes grands parents. La maison beige est là, devant mes yeux comme avant, j'entend un bruit de porte et mon papy sort pour jeter quelque chose au composte du jardin. Il m'apperçoit surpris, et apelle tout doucement sa femme qui vient voir, tout les deux me regarde impressionés par le magnifique cerf qui reste planté devant eux. Ma mamy émerveillée, s'approche, mon instinct de cerf m'oblige a m'enfuir, je m'écroule un peu plus loin submergé par trop d'émotions et laissant mes grands parents éberlués par ce qu'il viennent de voir.

Le brâme du cerfWhere stories live. Discover now