chapitre 11

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Cela faisait plus de trois heures qu'on n'avait pas de nouvelles de papa, quand il fit son apparition dans l'entrée, il avait les yeux rouges comme si il avait pleuré pendant des heures, la mâchoire contracté de rage, ses habits étaient en lambeaux et il puait l'essence. Il ne leva pas la tête en entendant le cri horrifié de sa femme et mon appel. Il s'enferma dans la salle de bain, peu après, nous entendons la douche coulée, de la vapeur sortait de sous la porte et il mit plus d'une heure avant de ressortir de sa cachette. Il avait enfilé un de mes tee shirt bleu marine, mais avais toujours son jeans troué de toute part et noir d'essence. Sans un regard pour nous, il alla chercher son manteau et l'enfila en vitesse, puis, il sortit un trousseau de clef de sa poche et fit signe à sa femme de sortir et de se dépécher. Mais ma mère ne bougez pas appeurée, elle s'avança vers mon père, lui prit la main et le ramena dans le salon, elle lui retira son manteau et l'obligea à s'assoir sur le canapé. Il se laissa faire mais ne dit pas un mot, ma mère s'assit à côté de lui inquiète, et moi je me précipiter dans la cuisine pour préparé des bon café chauds. Dans la cuisine, à l'écart, je me mit à trembler des pieds à la tête comme une feuille tériffiée par l'état de mon père, mes mains tremblaient tellement que je mit un temps fou à mettre la poudre dans la cafetière, en en répandant un peu partout sur le sol. Livi vint lécher cette poudre noire à mes pieds, il eut une grimace de dégôut qui m'aurait bien fait rire un autre jour, il éternua, toussa, me lança un regard de reproche avant de filer dans le salon, véxé. Je mit les tasses sur le petit plateau rond, respira un bon coup et sortit de la cuisine tenant fermement mon plateau pour ne pas l'échapper. Ma mère avait posée délicatement sa tête sur la poitrine de mon père, et avait entrecroisés ses doigts au sien, mon père lui, avait l'air ailleurs, regardant droit devant lui le mur blanc et triste de mon appartement.
Avec un petit raclement de gorge, je m'installa dans le fauteuil en face d'eux, et leur tendit les tasses, mon père s'est emparé de la sienne et l'a but d'une seule gorgé avant de la reposer sur la table basse en bois clair. La tête levé, il appercut nos regards troublés et détourna le regard, préférant admirer mon chien a ses pieds. Il ne voulut dire un mot de la soirée, les questions que lui posa maman restèrent sans réponses, moi accablé je caressais Livi sur mes genoux en attendant que quelques choses se passe. Quelques heures après résigné, je m'installais sur le canapé pour que mes parents puissent prendre mon lit, que j'avais prit soin de changer de draps.

À peine que j'eus fermé mes paupières lourdes, je traversais une dimension et ouvrais les yeux dans la forêt. Autour de moi, pas de petite fille, et mes souvenirs revinrent petit à petit, la maison de mes grands parents, les chasseurs et pour finir la tempête. Paniqué, je me lève d'un bon, et commence à galoper dans la forêt, j'aimerais pouvoir hurler mais c'est impossible, alors je pousse de longs grondement dans l'aube du matin. Un brouillard dense m'empêche de voir très loin, au bout de quelques temps je sent mes forces diminuer, alors je m'arrête, boit dans une flaque devant moi, et trouve à coin d'herbe succulente que je prends plaisir à brouter. Mes forces reviennent, alors je continu à fouiller la forêt au petit trot cette fois. Je finit par la retrouver, assise contre un tronc d'arbre la tête tombant sur sa poitrine, elle semble sans vie. Je m'approche affolé, et manque de m'écrasé contre elle en trébuchant contre une racine, je lui lèche le visage, pas de réaction de sa part. Je colle ma tête contre sa poitrine, en espérant sentir le souffle régulier de sa respiration, elle est présente mais très faible. Sa tache rouge merveille sur son abdomen, semble avoir grossi, alors je soulève délicatement sa robe, ce que je vois manque de me faire tomber dans les pommes, une grande déchirure balafre son ventre en deux, prit de nausées, je m'éloigne et m'éffondre a quelques mètres d'elle. Une odeur qui ne me dit rien qui vaille me fait lever d'un bond, je me rapproche de la fillette et tente de la soulever du sol, je l'attrape par sa robe et soulève ma tête le plus haut possible, mais ils sont déjà là, je les reconnaît aussitôt, cinq loups me font face tout crocs dehors. Surpris, je lâche l'enfant par terre, et fait face aux cinq loups bien décidé à protéger la fillette, qui semble déjà être sur le point de mourir. Les carnivores attaquent, chacun leur tour, il viennent me planter leur crocs aiguisés dans me flancs, je pousse des grognements de douleur à faire trembler la terre, et me défends comme je peut. Le loup aux yeux noirs profonds et à la fourrure blanche écarlate, fonce vers moi, furieux, je baisse la tête au dernier moment et le canidé rentre en plein fouet dedans. Sonné, et déchiré sur le flancs droit par les cornes de bois, il se laisse tomber à mes pieds sans vie. La meute furieuse, attaque en même temps, pour venger ce qui semble être ou qui semblait être leur Alpha, je balance ma tête et mes sabots de tout les côtés espérant blessé mes adversaires, je touche d'eux d'entre eux mais cela ne suffit pas, ils sont coriaces et déterminé alors que je perds mes forces. Blessé de toute part, mes pattes flanchent et je m'ecroule sur le côté dans la poussière. Un vent violent, agite alors toute la forêt faisant tournoyer les feuilles et pliés les arbres. De mon œil droit qui ne touche pas la terre, il me semble appercevoir une tâche blanche, les loups,eux, sont recrovillés à terre tentant d'espérément de s'accrocher à la terre pour ne pas s'envoler, alors que je ne.vouge grâce à mon volumineux gabarit. Un loup au pelage roux feu, abandonne, et se précipite dans la forêt à l'abris des arbres, il commence à courir de toute sa vitesse que ses longues pattes peuvent lui permettre, mais cela ne suffit pas, ses pattes se soulève du sol et il bat dans le vide affolé. Un autre loup, qui semble être un femelle avec un gabarit moin impéssionant, aux pelage gris perle commence à décoller du sol, paniquée, elle détale ver la forêt mais s'envole comme une feuille avec l'autre loup et disparaît dans le ciel. Les deux autres, l'un au pelage noir cendres et l'autre au pelage gris foncé, semble plus malins et commence à ramper prudemment, vers la forêt, après beaucoup de d'effort ils y parvinrent tout les deux. Une fois à l'abris des arbres, ils se mirent a d'étaler à toute vitesse laissant seul leur Alpha gissant près de moi, comme c'est le plus gros de.la meute, la tempête ne le.soulève pas du sol mais je me rapproche de lui, ayant pitié et le couvre du vent violent. Au bout de quelques minutes la tempête s'arrête aussi brusquement qu'elle a commencé et je reste hébété par terre, du sang coulant sur mes flancs.

Le brâme du cerfWhere stories live. Discover now