Chapitre 18

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Les jours passaient. De leurs lenteur inexorable. Le Soleil ce levait et se couchait suivant son inflexible rythme. Refusant obstinément de s'accélérer, ou de revenir en arrière. Des centaines de messages échangés, voir des milliers. Des heures passer à s'écouter parler, rire, crier, chanter, pleurer, ou simplement,rester à entendre l'autre dormir. Des disputes liées à l'absence,à la différence de culture, à la jalousie avaient éclabousser cette relation déjà compliquer.

Mais, ils maîtrisaient maintenant à merveille, l'art incroyable, qu'est la réconciliation. Ces deux là, se réconciliaient avec aisance. Le pardon ? Il le lui avait appris. La simplicité ? Elle la lui enseigna avec douceur. Plus le temps passait, plus il lui semblait qu'ils se complétaient, s'équilibraient. Il calmait ses ardeurs impulsive et colérique, avec sa vision des choses, et son mode de vie. Elle le ramenait à la réalité de la vie, tout aussi dur, si ce n'est plus, des galères quotidienne et exceptionnelle d'une vie commune, tout en lui en rappelant aussi ces joies.

Voilà les pensées dans lesquelles était perdue Emelyne de bon matin. C'était Le Matin. Le dernier jour sans lui, demain, il sera là, près d'elle. Elle était heureuse, et incroyable stressée. Plus le jour se rapprochait, plus une certaine chaleur s'était fait sentir dans leurs échanges. Elle n'était pas une vierge effarouchée, et elle avait été très honnête sur ce point. Lui aussi, n'était pas empreint d'innocence. Mais elle craignait qu'il ne s'attende à une intimité immédiate. Elle désirai ces instants intime, mais souhaiter de prime abord qu'ils se retrouvent. Elle espérait qu'il ne se vexerais pas de cela.

Elle finit de préparer sa chambre d'ami, qui ressemblait plus maintenait à une auberge espagnole. Elle avait acheté puis disposer, trois grand lit double qui envahissait tellement bien l'espace qu'on se déplaçait avec difficulté dans la chambre. Elle avait songé, à disperser les lits, un dans son bureau, un dans la chambre d'ami, et un autre dans sa chambre. Mais les garçons avaient refusés, disant que pour le premier soir, ils préféraient dormir ensemble, et qu'ils aviseraient pour le reste de la semaine, si cela n'allait pas. Elle comprit assez vite, qu'ils voulaient limiter l'intrusion dans son intimité. Elle les trouver touchant. Tous, autant qu'ils étaient.Ils avaient tous eu très peur quand des rumeurs sur une possible copine de Namjoon éclata, alors qu'Emelyne était rentrée depuis longtemps. Cela fût une des raisons de dispute au sein de leur couple, mais il s'avéra que cette rumeur s'appuyait sur les affabulations d'un membre du staff. Ils avaient tous été là pour elle, à ce moment là. Ses idoles, étaient aussi ses amis, et certains, les confidents les plus proches sur ses problèmes de couple.

Elle soupira, elle devait aller travailler et avait autre chose à faire, là maintenant, que de ressasser tout ça. Il était convenue qu'ils arrivaient tous, demain, dans la matinée. Tout était prêt, elle l'avait vérifier des centaines de fois. Elle n'avait rien de prévu pour le week-end et avait son lundi de repos. Trois jours entier,rien qu'à lui. A partager avec les autres membres du groupes peut être, mais ce n'était pas important. Ils seraient ensemble. Son cœur se serra. Elle ressortait son côté romantique beaucoup trop souvent, à son goût, ses derniers temps. Malgré cela, elle fit ressurgir de sa mémoire, son parfum, la sensation de ses lèvres sur les siennes, et de ses mains sur elle. Elle frissonna. Puis se tapant méchamment le front, elle perdait encore du temps au palabre, et partit sur le champs, affronter une journée qu'il lui parût interminable.

Il se réveilla dans le début de l'après midi, comme de coutume quand les concerts s'enchaînaient. Le dernier était ce soir, il était épuisé, tous l'étaient. Il avait hâte que cela soit terminer, malgré le fait qu'il sache pertinemment, que la scène lui manquerait, que l'amour qu'il recevait ces soir là, le feront à nouveau, endurer le stress, la peur, la frustration et la fatigue. En s'étirant dans son lit, il regarda du côté inoccupé. Demain, il ne ressentira plus cette solitude. Demain, il pourra se détendre, n'être que lui, un humain parmi tant d'autre. Il se demandait souvent ce qu'il apportait à Emelyne. Pas la célébrité, pas l'argent, vue que cette petite casse pieds n'avait jamais encaisser les chèques qu'il lui envoyait,et c'en était même énervée. Il avait compris. Elle ne voulait pas être, une de ses femmes qu'on entretient, comme une amante. Elle galérait, oui. Sa fierté, mal placé à son goût, l'empêchait de prendre cet argent. Mais cette esprit libre, sauvage, et indomptable qu'était le sien, le galvanisait. Cela l'exaltait de la voir, si prompt à ce battre, sur tout les sujets, sur toutes les causes qu'elle considérait avoir raison de défendre. Sa liberté, était l'une d'elle. Il voulait l'acheter, sans s'en rendre compte. Elle voulait une relation égale, et se battait contre les mauvais penchant que lui avait apporté sa vie d'idole.

Combien de fois avait il vu des personnes, prête à se plier en quatre pour satisfaire ses moindres désirs. Combien de personnes tentait de le manipuler, pour obtenir quelques choses. Combien de personne avait si peur de l'offenser, qu'il ne lui disait jamais quand il avait tort. Énormément. Mais cette petite insolente, n'en faisait pas partie. Elle n'hésitait pas à le remettre à sa place, parfois même très durement. Elle n'avait pas peur des représailles qu'il aurait pût lancé contre elle, à ne pas être et ne pas faire, ce que lui voulait. Quand il lui en avait parler, pour voir comment elle réagirait, elle se contenta d'un regard noir, dont elle avait le secret. Puis elle le descendit en flèche, le nommant même de « Roi des cons ». Plus personne n'osait le traitait comme ça, et il lui fallut bien deux jours, pour la convaincre qu'il ne le ferai jamais et qu'il voulait juste voir, comment elle répondrais. Et il lui fallut bien une semaine pour qu'elle se calme d'avoir été si odieusement testé. Il ne l'avait même pas vu comme ça. Il avait fait bien des erreurs, et se demandait parfois pourquoi, elle ne l'avait pas encore rejeté. Il lui apportait quoi ? De la compagnie ? Elle avait des amis. De l'attention ? Autant trouver quelqu'un proche de vous pour ça.

Et sur ces pensées, il se leva. Il se préparait tranquillement quand Hoseok débarqua dans sa chambre et se mit à sauter sur le lit, le canapé,et tout autre meubles capable de le porter. Il était enthousiaste, comme à son habitude, et finit par lui saisir les bras. Namjoon qui ne comprenait pas ce que son ami disait, tenta tant bien que mal, de le calmer. Ce qui prit plusieurs minutes.

-J'ai eu la meilleur des idées ! Lui lança t'il joyeux.

-Quel idée ?Demanda Namjoon méfiant des farces de son Hyung.

-Tu n'en sauras rien pour l'instant, le coupa Yoongi qui venait d'entrer.

-Maiiiiiiiiiiiis, s'il te plaît ! Supplia Hoseok.

-Non, tu as eu l'idée, mais c'est Seok, Jungkook et moi qui l'avons organiser parce que tu étais trop paresseux. Alors maintenant tu te tais, tu respectes notre accord et tu me suis.


  Malgré les négociations qui suivirent. Namjoon n'eut plus aucune information sur ce qui était la meilleurs des idées de Hoseok. Il se contenta de passer la journée à attendre la soirée, ce qui ce fît avec une lenteur exécrable. Le dernier concert arriva, la dernière étape avant elle. Il s'y jeta, à corps perdu.

Et alors?Where stories live. Discover now