Je suis la troisième femme d'Hassan Kebe

Chapitre 2

Le jour des fiançailles.
Je reçois autant que je veux, je suis traitée comme une princesse. Je ne suis pas désolé d'avoir accepté car je passe un bon moment. J'ai passé la journée à l'appartement avec mes amis, oui j'ai des amis et plusieurs, même si je ne traîne pas suffisamment avec eux. En somme, c'était tellement bien décoré et tout ça. Il y avait tout ce que j'aimais, mais ça débordait un peu partout. Mon cher et tendre époux s'est montré très gentleman à ce sujet. Il s'est occupé du financement sans qu'on lui demande quoi que ce soit. Enfin, le soir vers 16 heures, nous rentrons à la maison parce qu'il y célébrera le mariage religieux puis la lune de miel. Une fois à la maison j'ai changer de vêtements. Après la cérémonie religieuse, les tatas m'ont demandé de mettre une robe blanche différente.

Djelika — Comment tu te sent? Pas trop stressée?

Dalila — Bien sûr que je le suis, qu'est ce que tu crois?

Djelika — Tu verras il ne tuera pas okay?

Dalila — Comment tu peux le savoir? Je le connais pas et idem pour lui.

Djelika — Oh c'est juste ça? Mais c'est rien enfaite j'ai déjà parler avec lui.

Dalila — Quoi? Tu as parler avec lui? Quand et où?

Djelika — Bah nous sommes dans le même quartier en plus de ça je rend beaucoup de visite à sa mère.

Je la regarde avec insistance parce que tout ça m'étonne.

Dalila — Je vois que t'es déjà un membre de ma nouvelle belle famille. Tu me raconte un peu?

Djelika — Tout ce que je peux te dire c'est que Hassan a jurer devant moi et ses parents qu'il ne te fera pas souffrir mais par contre tu te comporte bien.

Dalila — Je ferais ce que je veux il n'a pas d'ordre à me donner.

Djelika — Ne complique pas les choses Dali. Et il y'a une chose que j'aimerais te dire.

Dalila — Vas-y dis-le moi je veux tout savoir sur cette famille avant de l'intégrer.

Djelika — Dali tu n'as pas besoin de toit savoir de leur famille encore moins sur Hassan. Concentre toi sur ton mari et essaye de te rapprocher le plus possible de lui.

Dalila — Tu es sérieuse là? Je ne l'ai même pas vue et d'après ce que j'ai entendue de lui il est arrogant.

Djelika — Peu importe c'est a une femme de changer son homme.

Je commence à rigoler mais vraiment quoi ma soeur elle est folle ou elle fait exprès.

Dalila — Je ne sais même pas si je vais limer et toi tu me parle de changement?

Djelika — Je sais que tu vas l'aimer, aucune femme ne peut résister à Hassan Kebe. Au début tu crois à tout ce qu'on te raconte sur lui, tu as même l'impression qu'il est le diable. Mais plus tu apprend a le connaître plus vous devenez proche.

Dalila — Si tu le dit, il doit pas être immature à son âge. Et puis d'ailleurs comment ça se fait qu'il n'était toujours pas marier? Attend il est veuf?

Djelika — Mais non arrête de rencontrer du n'importe quoi voyons. Il n'est pas veuf, t'es une ouf toi comment peux-tu dire une chose pareille.

Dalila — Je sais pas ça m'est venu à l'esprit. C'est bizarre quand même.

Papa — Qu'est-ce qui est bizarre?

Dalila — Ah papa je pensais que tu n'allais pas venir me voir avant que je n'aille.

Papa — Jamais au grand jamais ma princesse.

Djelika — Hum je suis jalouse, papa tu n'as pas fais ça pour moi.

Papa — Djelika n'oublie pas que tu es plus forte que Dali. J'ai une confiance aveugle en toi et c'est pourquoi je me suis pas trop inquiète d'ailleurs. Par contre Dali elle est trop fragile et jeune vois-tu?

Djelika — Oui papa je te comprend, voilà pourquoi je suis venue la voir pour qu'on discute un peu.

Papa — Et vous parliez de quoi?

Dalila — D'Hassan mon futur époux, son âge m'intrigue beaucoup.

Ils se sont tous les deux regarder. Je sais déjà qu'ils pensent pareilles mais vraiment je leur comprend pas.

Papa — Ah d'accord, mais sache que dans la vie nous n'avons pas tout le temps.

Dalila — Peut-être mais après faut se retourner vers les jeunes tu crois pas .

Papa — Et tu pense que Hassan n'est pas jeune? Écoute ma princesse il n'a que 30 ans en plus je veux un homme mature pour ma princesse et Hassan lui il est quelqu'un de confiant.

Dalila — Je l'espère bien papa.

Papa — Ne t'inquiète pas bon bah je vous laisse.

Il me fait un bisou avent de partir suivit de Djelika, ainsi met fin à la discussion. Mes bébés me rejoignent dans la chambre.

Youma — Ce soir c'est précieux bébé t'es prête?

Dalila — Me parle pas de ça s'il te plaît, n'oublie pas que toi t'avais tellement peur et le lendemain pouff la meuf elle avait le sourire jusqu'à Monaco.

Assa — Non mais j'étais choquée c'est fou comment les gens changent si rapidement.

Dalila — Haha j'ai même pleurer pour elle que je suis conne.

Youma — Bah c'est normale hein, je un peu stressée c'est normale.

La tête qu'elle faisait mdr. Je vous épargne du reste mes tantes et copines m'ont accompagner à l'appartement où se passera la nuit nuptiale.

Assa — J'aimerais tellement rester avec toi mon bébé.

Dalila — Ne me fait pas pleurer s'il te plaît.

Une larme s'échappe de mes yeux, elle avait elle aussi les larmes aux yeux. Assa et moi nous sommes plus proches que Youma vue qu'elle est marier. Maintenant que je les vois toutes entrain de partir que je me sens mal.

Youma — T'inquiète pas demain on viendra et de bonheur si tu veux parce que...

Dalila — Ferme ton bec toi d'ailleurs rentre chez toi wallah.

Youma — Haha rage pas bébé, attend tu veux que je prépare quoi pour toi?

Tante Binette — Les filles il est temps rentrer.

Ma tante rentre accompagnée de deux autres femmes.

Assa — Déjà ? Mais je ne veux pas partir moi.

"Malheureusement vous devez partir, mais demain vous pouvez venir hein pas de problème" répond l'une des femmes.

Elle a l'air gentille.

"Assa tu n'as pas besoin de les expliquer, elles savent très bien qu'elles ne peuvent pas rester n'importe quoi."

Je m'y attendais pas mais pas du tout et les filles d'ailleurs, nous étions tous choquée sauf ma soeur Djelika et cette Estou.

Youma — Bon Bah Dali nous on va rentrer vu qu'on ne veut pas causer avec des aigris.

La femme — Tu as dis quoi toi? Vas-y répète voir, vous pensez que vos conneries ça passent avec moi?

Djelika — Tata Farah s'il te plaît ce n'est ni le lieu ni le moment tu crois pas?

Tata Farah — Je m'en fou, les bêtises je ne suis pas dedans.

Je suis bouche B, elle est chaude cette bonne femme mdr. Sérieux on dirait elle a un truc contre nous, elle me lance un regard noir depuis qu'elle a pénétré cette porte.

Tata Estou — Okay c'est bon, nous allons tous rentrer sans faire d'histoire. Hassan est déjà arriver et tu sais qu'il déteste les disputes pour des futilités.

Les filles me font des bisous à tour de rôle avant de s'en aller. Je sais qu'au fond d'elles elles sont tristes.

Dalila — Mais je vais rester toute seule?

Tata Farah — Et Hassan il n'est personne?

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