Chapitre 13 🍋

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L'après-midi est déjà bien avancée lorsqu'Adeline ferme son cahier de maths. Elle a fait tout ses devoirs en buvant un bon chocolat chaud et a rangé ses affaires de cours. Une toile vierge ainsi que sa nouvelle gouache attire son attention et elle se dit qu'une petite séance de peinture ne lui ferait pas de mal.
Elle attrape la toile, son pot de pinceaux et ses tubes de peinture pour sortir de la maison. Elle a enfilé un manteau épais et son écharpe avec un bonnet vissé sur sa tête. Assise sur un petit tabouret dans le fond du jardin, la brune commence à peindre grossièrement les bois. La plupart des tableaux qu'elle a fait sont sur la forêt mais elle tant l'environnement et l'ambiance paisible qu'il dégage qu'elle ne peut s'empêcher de peindre.
Le fond terminé, elle jette des coups d'œils aux arbres qui ne sont pas forcément les mêmes mais du moins, dans les mêmes tons. Un bruissement de feuilles lui fait lever les yeux de sa toile et un cri s'étrangle dans sa gorge en apercevant le grand loup gris qu'elle a déjà rencontré lors de son jogging, sortir d'un buisson. Il ne s'attendait certainement pas à la voir puisqu'il fait un pas en arrière.

- Attend ! S'écrie t-elle en se levant.

L'animal se fige alors que la jeune fille contourne son chevalet et s'approche lentement de lui pour ne pas l'effrayer.

- N'aie pas peur, je ne vais pas te faire du mal.

Elle tend la main et le loup avance d'un pas pour la renifler, collant sa truffe humide contre sa paume. Elle sourit et remonte sa main dans sa fourrure douce et épaisse, grise comme les nuages qui sont au-dessus de leur tête.

- Je t'ai déjà vu, toi, dit la brune en le caressant entre les oreilles. Tu m'as fais une sacré peur.

Il geint, comme s'il comprenait ce qu'elle disait et n'avait pas voulut lui faire peur. Adeline recule et l'animal couine, ne voulant pas qu'elle parte.

- Reste là, je vais te peindre.

Le loup s'assoit sur ses pattes arrière alors qu'elle va se rasseoir sur son tabouret. Elle le regarde par moment, peignant au pinceau sur la toile. Elle change de couleurs, optant pour différentes teintes de gris puis range le tout une fois terminée.
Adeline sourit, trouvant que le tableau est l'un de ses meilleurs et se lève en l'emportant vers l'animal. Il se redresse, cherchant un contact avec sa main de sa truffe. Elle lui grattouille le dessous de la mâchoire et tourne la toile face à lui.

- Et voilà.

Le loup fait des petits sauts en couinant, comme si cela lui plaisait. Elle rit et lui dit d'attendre là, remportant tout le matériel à l'intérieur de la maison pour qu'il ne prenne pas l'eau.
Ayant une petite faim, elle attrape une poignée de bonbons restant de son Halloween et ressort, rejoignant le loup qui a patienté.

- Tu sais, tu me fais pensé à quelqu'un que je connais, dit-elle en mettant des ours en gélatine dans sa bouche. Il s'appelle Paul.

L'animal geint, penchant la tête sur le côté.

- Il est gentil, et très beau, sourit Adeline. On dirait un gros loup, comme toi. Agressif de l'extérieur mais tendre à l'intérieur. Ou comme cet ours en guimauve ! Fait-elle en brandissant un nounours à la guimauve. Croquant à l'extérieur et moelleux à l'intérieur.

Il attrape le bonbon et l'engloutit, lui faisant pousser un cri. Elle lâche tout ce qu'elle a dans les mains pour se précipiter sur lui, attrapant sa gueule.

- Crache ! Ce n'est pas pour toi, ça ! Allez, crache ! J'ai pas envie de t'emmener chez le véto !

Le loup lui lèche les mains, la faisant rire et lui donne des léchouilles au visage. Elle tombe sur les fesses, riant aux éclats en essayant de se protéger.

- Paul ! Rigole t-elle.

Adeline se fige, écartant lentement ses bras alors que l'animal la fixe avec de grands yeux. La jeune fille jure et se relève d'un bond, courant jusqu'à la maison. Elle déboule à l'intérieur, enlève ses chaussures et fonce dans sa chambre pour balancer son manteau et son écharpe sur sa chaise de bureau.
Elle sursaute en poussant un cri quand elle découvre Paul, debout devant sa fenêtre, trébuchant ce qui la fait tomber sur les fesses. Il s'approche d'elle et prend ses poignets pour l'aider à se relever.

- Comment tu es au courant ?

- Uh... Une déduction ?

Il lui jette un regard peu convaincu et elle soupire.

- Le livre que Sam m'a offert à mon anniversaire, ça retraçait vos légendes bien plus en profondeur que je les ai entendue. À la fin, il y avait une note de Sam qui disait d'y croire. Après, j'ai pensé à vous. Au fait que vous n'étiez pas surprit que les vampires existent, ce qui voulait dire que les Quileutes des légendes face aux sangs-froid, c'était vous. Et puis, tu t'en rends pas compte mais parfois tu grognes comme un loup, c'est trop mignon, glousse t-elle.

- Donc tu savais depuis le début que c'était moi ?

- La première fois, tu m'as fais fichue la trouille, j'ai cru que j'étais devant un vrai loup. Mais là, oui, je savais que c'était toi. Tu m'as mangé mon ours en guimauve, égoïste !

Elle boude et Paul l'enlace à lui briser la colonne. Le souffle coupé, elle tapote son dos, voulant bien lui faire un câlin à condition de ne pas mourir pendant. Le noiraud s'écarte et prend son visage en coupe.

- Tu es incroyable, tu le sais, ça ?

Il ne la laisse pas répondre et l'embrasse précipitamment. Le tendre baiser est approfondit par Adeline qui appuie un peu plus fort sa bouche contre la sienne, agrippant sa nuque. Elle passe sa langue sur ses lèvres et Paul en profite pour rejoindre sa jumelle.
La brune fait un pas en arrière pour buter contre son lit et y bascule, entraînant Paul au-dessus d'elle. Ses mains parcourent son corps et n'ayant pas assez de contact, le loup saisit son tee-shirt qu'il fait passer au-dessus de sa tête. Il détaille sa poitrine nue, la regardant comme si c'était la plus belle chose au monde, la gênant. Il se penche pour déposer sa bouche sur l'un de ses seins, l'autre est malmené par sa main et cela lui arrache un gémissement.
Adeline le tire à elle pour qu'il remonte et l'embrasse passionnément, leurs langues commençant une danse endiablée dont le noiraud en sort vainqueur. Pour se venger, elle fait glisser sa main le long de ses abdominaux formés et défait le bouton de son short et descend sa braguette pour passer sa main entre le vêtement et son boxer.
Paul grogne, la faisant sourire, et se redresse pour attraper l'élastique de son leggings, le descendant. Vicieux comme il est, il a aussi prit sa culotte au passage, les jetant tout les deux au sol. Elle est à présent nu devant lui et il sourit, venant l'embrasser tendrement.

- Tu es magnifique, souffle t-il contre ses lèvres.

Elle rougit et laisse échapper un soupir lorsqu'il caresse son clitoris du pouce, l'un de ses doigts plongeant ensuite en elle. Elle gémit contre ses lèvres, glissant ses mains sur ses épaules pour y enfoncer ses ongles, quand il entre un second doigt. Adeline halète à ses mouvements rapides et le sent déposer des baisers dans son cou.
Paul descend ses baisers sur ses seins puis sur son ventre et mordille l'intérieur de ses cuisses. La brune se cambre en plaquant une main sur sa bouche lorsque sa langue fait des mouvements circulaires sur son clitoris. Le jeu de sa langue et de ses doigts font grandir cette boule de plaisir dans son bas ventre.
Il remonte vers son visage pour l'embrasser et ainsi étouffer son gémissement de plaisir lorsqu'elle atteint l'orgasme. Paul sourit en voyant ses joues rouges et ses yeux vitreux de plaisir, se penchant pour ramasser sa culotte et l'a lui remettre en caressant ses cuisses.
Adeline se redresse pour l'embrasser tendrement, sa poitrine se collant à son torse. Un frisson remonte le long de son échine lorsqu'elle le plaque sur le matelas, s'installant sur son bassin et dépose des baisers sur sa poitrine nue. Elle descend son short, seul vêtement qu'il porte à cause de sa transformation et attrape son membre en main, ce qui le fait grogner. Elle fait quelques vas-et-viens puis le prend en bouche. Paul jure, glissant une main dans ses cheveux pour lui intimer d'accélérer.
Il fini par venir et la jeune fille se redresse en avalant, toussant. Le loup prend une minute se remettre de ses émotions, relevant la tête pour voir la brune toujours sur son bassin, avec un sourire joueur.

- Tu vas me rendre fou.

- Il t'en faut peu, glousse t-elle en remontant son short, le faisant frémir.

Paul l'attire dans ses bras, savourant chaque parcelle de sa peau nue contre la sienne. 

Infinity love {Paul Lahote}Where stories live. Discover now