Atomic Body

Fanatique ( 07 )

J'ai rien corrigé, j'ai la flegme.
The 1975 - Me

Les yeux de Finn ne savaient définitivement plus ou se diriger, il haïssait la vue du sang à s'en raser les cheveux. Et Dieu seul savait à quel point il aimait ses cheveux. Il entreprit de l'approcher, mais sa proie s'entaillait un peu plus le cou, frottant énergiquement dessus, si bien que ses ongles se peignaient en rouge. Il ne criait pas, mais gigotait dans tout les sens, le dos contre le mur bleu de l'école, répétant encore qu'il serait damné. Finn passait lentement sa main dans ses propres cheveux, démuni face aux mots de sa proie. Qu'est ce qui ne tourne pas rond chez lui ? Ce n'est pas comme si il lui avait crever les deux yeux, il lui a fait découvrir les plaisirs de la débauche.

Toutes ses anciennes conquêtes revenaient avec des yeux luisants et une certaine volonté de recommencer. Mais Finn ne recommence jamais, la règle des trois unités s'appliquait à toute, trois fois, dans trois lieux différents, avec trois positions différentes. Pourtant il envisageait d'en tester une centaine avec le corps fin qui se présentait à lui, bien entendu après qu'il se soit débarrassé de toutes ses vilaines marques. Il ne baiserai pas avec un zombie. C'est cet argument qu'il insuffla à son subconscient pour enfin s'approcher et lui attraper les mains, gâchant les siennes par la même occasion.

- Arrête, arrête répétait il, lui broyant les poignets, t'es complètement dingue ! Reprend toi merde.

Les mots étaient trop rêches, trop brusque pour calmer une âme aussi tourmenté. Finn a toujours les bonnes positions quant il s'agit d'une partie de jambes en l'air, mais pour le réconfort, il repassera. Il le savait. Alors il essayait de trouver d'autres mots, pendant qu'Isay essayait de se détacher.

- D'accord, j'abandonne, se pliait Finn le lâchant pour lever les mains au dessus des épaules, reculant d'un pas pour croiser les bras sur son torse, vas y, je te regarde crever.

Finn souriait alors que les nausées commençaient à le torturer, il faisait mine de ne pas être touché, de ne rien sentir.

- C'est cool de crever sans s'être confessée avant, c'est sûre tu crèvera dans les abîmes si tu n'essaie pas d'expier tes péchés, dit il fourrant ses mains tachées dans ses poches.

La technique de l'indifférence marchait, Isay les deux mains sur son propre cou, rejetait sa tête vers l'arrière, à moitié débraillée, le nombril à l'air. Il avait la tête en arrière, et Finn rêvait déjà d'y passer ses mains et aspirer cette peau laiteuse. Il le tentait, sa pomme d'Adam bien visible et sa cage thoracique se soulevant dans un rythme infernal.

- J-.. J'ai envie de me laisser mourir, chuchoter t'il puis il cognait contre sa poitrine, mais lui ne veut pas, il levait la tête vers le Ciel gris, ni Lui.

- Tu m'as oublié, grondait Finn.

Isay secouait la tête comme un enfant prit en faute, les mains toujours sur son cou.

- Toi tu voulais .. Que je te rejoigne dans ton pieux, je préfère le bûcher, se rebellait Isay se mettant à hurler.

- Tu peux pas te la fermer ! Dit il en lui bloquant la bouche avec sa paume, on est pas tout seul ici, chuchotait il.

Finn grinçait des dents, se rendant compte qu'il avait plonger son regard dans celui de sa proie, totalement apeuré qui gémissait de douleur.

- T'as pas idée dans quel merde tu m'as mis, je vais devoir me coltiner ma mauvaise conscience pour le reste de la journée maintenant. C'est pas en te mutilant le corps que je vais arrêter de penser à toi gémissant, il le bloquait maintenant avec son avant bras contre son cou, sa paume contre le mur. Ton Dieu ne peut rien faire pour toi, quand j'ai une idée en tête je la garde. Puis dit moi pas que t'as pas prit ton pied hier ! Non ? Demanda t'il en le voyant secouer la tête, Ton petit visage de bébé me dit le contraire, tu as autant aimé que moi j'ai aimé, soupira t'il en lui touchant ses si grosses lèvres, tu mériterai quelqu'un de bien gentil, une gentille gonzesse qui te laverait ton linge et nettoierait tes godasses, mais moi je m'occuperai de ton corps, je te ferai miauler, pleurer, saliver rien qu'en posant mes yeux sur toi. Prépare toi à m'aimer, et à souffrir pour moi Isay, finit il par dire en lui embrassant chastement les lèvres.