Atomic Body

Fasciné (12)

Zayn - Pillowtalk

Finn a toujours été fasciné par le sexe, aussi loin qu'il s'en souvienne il a toujours aimé ça. Evidemment qu'il n'a pas couché avant l'âge de quatorze ans mais déjà avant il aimait regarder la jeunes filles autour de lui surtout : leur bouches. Celles de la confrérie et surtout celles pulpeuses, presque trop pour de petites poupées qui aimaient la messe et le messie. Il en dessinait souvent, secrètement, chaque gerçure étaient pour lui le signe de sècheresse et de chasteté qu'il voulait absolument bafouer. Comme un chevalier de la Table Ronde à la quête du Graal il se donnait pour priorité de jouer avec les lippes des jeunes filles qu'il repérait. La première, la toute première c'était Elsa, la petite rousse du maraicher du coin. Très chétive, des yeux de la couleur de ses cheveux et d'épais sourcils en broussaille. Elle était nettement plus âgée, seize ou dix sept il ne s'en souvient plus, d'ailleurs elle devrait en avoir vingt maintenant. Finn l'ignore parce qu'elle n'est plus là. Il se remémore pourtant la façon aguicheuse dont elle avait de parler, cette fille du peuple détestait profondément les filles, le comportement des nanas, les poupées, les robes et surtout les nattes. C'était d'ailleurs une des seuls à laisser sa masse de cheveux bouclée et orange libre. Finn se souvient elle lui recommandait de ne jamais les toucher sous peine de perdre sa main dedans ou de se prendre une claque. Elsa était tout ce que Finn aimait, chétive mais arrogante et profondément libre. Elle a été la première et presque une des meilleures, sauvage et douce à la fois.

Mais devant lui c'est tout autre chose, il adore Isay ou plutôt son corps pour la raison qui suit : il est profondément sombre mais joue avec la lumière de la religion. Finn le sait, il le sent. Alors il le fixe sans que ses mains ne quittent le volant. Le paysage désertique défile pendant que Finn pour une des premières de sa vie est décontenancé. Ses yeux parcourent le corps d'Isay immensément petit et tout courbé. Le bébé soviétique continue de remuer ses doigts dans son pantalon, pantelant de désir il a les yeux fermée et couine. Les effets sont monstrueux sur le plus vieux, il s'arrête sur l'accotement, fait de même avec le contact pour rester stoïque et observer silencieusement, non sans sentir une douleur au niveau de son pantalon. Il voit que le bébé ne sait pas s'y prendre alors il passe à l'action tout en prenant la parole déjà secoué par le désir.

-Tu t'es jamais touché ? dit il en lui attrapant le poignet pour l'arrêter.

Le marron doré rencontre soudainement un bleu métallique bouffé par la luxure et la honte. Il a la réponse dans ses yeux, et d'ailleurs ne tarde pas à le voir tourner la tête les joues roses. Son bébé pleure, chouine et arrête presque de respirer. Il lui tient encore la poigne et remonter doucement sa main jusque atteindre son épaule et finir par tracer la veine dans son cou pour enfin attraper sa mâchoire.

-Ne tourne jamais la tète, jamais devant moi, lui ordonne t'il alors qu'il lui écrabouille encore la mâchoire sous la pulpe de ses doigts, Je te boufferai sinon. Tout cru. Ne me montre jamais ta faiblesse, je risquerai d'en jouer et de te tuer.

-Arrête ça, s'essaye t'il, Arrête de me menacer comme ça, j'nai pas p-

Finn est du genre tactile, il a déjà la bouche contre le cou de son camarade, gourmande. Il ne se retient pas, et fait bien attention de sortir sa langue pour venir appuyer tout le long de sa veine et ensuite se laisser dominer par son instinct animal.

- Je ne fais rien mon chaton, tu l'sais que j'fais rien de plus que de te faire du bien,souligne t'il en l'attirant encore contre lui, attrapant sa chemise hideuse.

Finn aime la façon dont le bébé russe geint contre lui, il le sent gigoter, tout appeuré et à la fois en quête d'attention. Beaucoup plus d'attention, la preuve il se love contre lui et laisse le plus vieux faire de lui ce qu'il veut bien. Le brun est délicat, méme si il ne le montre pas, il sait irrémédiablement qu'il s'occupe doucement de ses proies. Surtout d'Isay, mais il préfère ne pas y penser : ca flinguerai son égo et sa pauvre diginité. Alors avec tout autan de délicatesse, glisse sa main jusqu'un endroit « interdit ».