[BONUS] : Passages exclusifs, images et anecdote

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Comme vous vous en doutez, je n'ai pas entièrement décrit cette année à Saint-Charles ; nos quatre favoris compères ont donc vécu quelques aventures supplémentaires, que j'ai imaginé, sans pour autant les partager... Jusqu'à aujourd'hui.

Bonne lecture !



⚪ PASSAGES EXCLUSIFS ⚪

MATHIS, UNE SOIRÉE ET LA POULE FANTÔME

«Samedi 8 octobre»

— « Où est Camille, la commotionnée ? Souffla Mathis Rousseau, et son amie gloussa bêtement, ses lèvres semblables à deux pétales flamboyantes piégeant une paille orangé, ses iris nébuleuses toisant le métissé et son air contrarié

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— « Où est Camille, la commotionnée ? Souffla Mathis Rousseau, et son amie gloussa bêtement, ses lèvres semblables à deux pétales flamboyantes piégeant une paille orangé, ses iris nébuleuses toisant le métissé et son air contrarié. »

Une musique éclectique grondait, faisant vibrer les enceintes et hurler les adolescents, enivrés quant à cette fête improvisée ; leurs corps se mouvaient en un geste hystérique et impétueux, quelques sourires confus, libidineux et enjoués voguaient sur leurs lèvres irisées et échevelés, ils buvaient, riaient ou sanglotaient ; la maison de Christian Faure était un réel dépotoire. Finalement, Alexis balbutia, songeuse :

— « Au Saul Pleureur, qu'il a cité comme étant son coin pipi. » Elle enfonça sa paille dans la chevelure bouclée et indomptable de Mathis et contempla fièrement son oeuvre. « Ariel l'a probablement accompagné, encore. »

Son ami leva les yeux au ciel, un soupir las calfeutré sous sa langue agitée, puis il tourna les talons en grommelant, exaspéré. Le jardin, gigantesque, arborait une teinte bariolée ; amandiers, chrysanthèmes, coquelicots, roses, géraniums, hortensias, ils enrichissaient un terrain où une herbe grasse fraîchement coupée embaumait l'air, doux et parfumée. Contournant fébrilement le Saul Pleureur, Mathis jura lorsqu'il constata que ses amis n'étaient pas là. Aussitôt, il tâta les poches de son jean et saisit prestement son téléphone portable. La tonalité, sourde et régulière, murmura à son oreille :

— « OUI ?

— Camille, qu'est-ce que tu fous ? Siffla Mathis, vaguement inquiet. J'ai discuté trois minutes avec Christian et tu n'étais plus là ! »

Camille haletait bruyamment, quelque chose croustillait sous ses semelles et derrière lui, Ariel hurlait, vraisemblablement déterminé « OÙ EST-ELLE ? OÙ ? » :

— « ON CHERCHE UNE POULE ! »

Mathis se massa les globes oculaires, se laissant choir sur les fesses en adressant au combiné une oeillade interloquée, soucieux.

— « Une poule ?

OUI. On faisait pipi sur le tronc du Saul Pleureur, et elle a débarqué en piaillant ! Mermaid, tu as une ronce accrochée là... Oui, là. Sur ton jean, idiot. Mais le temps qu'on remonte notre pantalon, elle s'est envolée ! »

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