Chapitre 73 : "Le temps du pardon"

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Candy sortit de l'hôpital le lendemain, comme prévu. Elle était ravie d'être de retour chez elle avec Esther et Terry. Ils habitaient dans l'appartement de New York avec sa mère. Ils passaient la journée avec les parents de Terry. Le duc était reparti pour l'Angleterre, car il avait des affaires à régler.

Candy discutait avec sa mère du projet avec Hathaway pour qu'elles tournent Hamlet ensemble. Il y avait beaucoup de va-et-vient dans l'appartement d'Eleonor et Terry ne s'en occupait pas sauf lorsqu'une fois un groupe d'hommes habillés en noir, vinrent voir Candy et ils discutèrent pendant longtemps. Lorsqu'ils s'en allèrent, Terry alla la voir.

- Tu vas bien, princesse? demanda-t-il en le voyant assise au salon.

- Je vais bien...

- Tu as pu t'entendre avec ces... hommes en noir?

- Hommes en noir? Oh...non...

- Pourquoi?

- Les conditions étaient trop dures.

- Trop dures? Ils voulaient ta signature avec ton sang ou quoi? dit Terry en plaisantant.

Candy ne répondit pas. Il la regarda.

- Tu veux rire?

- Non... je ne vais plus sacrifier mon temps loin de toi et ma famille.

- Rien que pour ça?

- Ce n'est pas assez important? Tu voyages bien avec Esther dans tes conférences médicales, non?

- Oui, mais elle était petite, elle l'est toujours.

- Et tes conférences c'est pour quelques jours, les tournages prennent des mois...

- Ces conditions ne me semblent pas plus dures que d'habitude...

Il la connaissait trop bien. Elle le regarda en souriant.

- Chéri, tout ce que tu dois savoir, c'est que j'ai refusé leur offre. Ma priorité pour le moment c'est le bébé Billy...

- D'accord. Tu promets de me parler avant de signer un pacte avec le diable?

- Tu veux qu'Esther ait ma tête? dit Candy en riant.

- Sans nous, tu l'aurais fait?

- J'ai accepté le marché avec mon père, d'épouser le prince pour sauver la compagnie de ta mère, et de rester avec Marlowe parce qu'il m'a sauvé la vie, je crois que je me suis suffisamment sacrifiée pour toute une vie! Je n'ai pas besoin d'argent ou de la gloire, je n'ai besoin que de toi et de nos enfants...

- Tu es prête à venir à Chicago avec nous?

- Et être une fée du logis? Je ne sais pas si je vais y arriver...

- J'ai une gouvernante et une bonne et même une nounou pour Esther, princesse. Ma maison n'est pas un château, c'est tout. Mais si tu veux, je pense que la famille peut nous donner un château, je peux parler à ma mère...

- Oh Terry ! dit Candy en riant. Si tu me disais que nous allons vivre dans une cabane dans le bois, sans électricité et l'eau courante, je te suivrais...

- Sans protester?

- En protestant du matin au soir bien sûr, avoua-t-elle, mais je te suivrais...

Ils éclatèrent de rire de bon cœur. Il aimait son honnêteté. Les journaux parlèrent de l'hospitalisation de Candy et son mariage avec Terry. Ils parlaient aussi qu'ils allaient renouveler leurs vœux après la naissance du bébé. Ils parlaient aussi de la nouvelle famille retrouvée de Terry. Candy ne porta pas plainte contre la mère de Marlowe. Avec un bon avocat, elle fut en mesure de ne pas faire de la prison. Marlowe lui était reconnaissant. Tous ces articles permirent à Marlowe de devenir populaire. Il fut d'abord engagé en tant qu'invité spécial dans un feuilleton populaire, ensuite un autre et finalement il devait tourner un film.

oOoOoOoOoOo



Le prince Andrea avait lu l'article sur Candy, car il voulait être mis au courant de ce que faisait son ex-femme. Pour le problème de Marlowe, il ne s'en était pas mêlé car il s'était dit qu'elle savait ce qu'elle faisait. Mais cette fois-ci... Il prit l'avion et se rendit à New York pour la voir... Il appela Candy une fois qu'il était dans la suite royale du Waldorf-Astoria.

Candy se reposait l'après-midi quand elle reçut le coup de fil du prince.

- Bonjour Andrea...

- Bonjour Candy, je peux te voir?

- Tu es où?

- Je suis à New York...

- Oh... Tu as lu les articles sur Terry et moi...

- Dans une heure? Je t'attends.

Le prince, habitué à donner des ordres, s'attendait à être obéi au doigt et à l'œil. Candy soupira. Elle lui devait bien ça...C'était le moment de vérité.

- D'accord, donne-moi le numéro de ta chambre.

- Je suis dans la suite royale.

- Bien sûr, dit Candy à tout à l'heure.

Terry qui venait d'arriver dans la salle de séjour, la regardait.

- Que se passe-t-il?

- Andrea veut me voir...

- Ton prince de pacotille?

- Il a vu les articles sur notre mariage...

- Tu veux que je vienne avec toi?

- Oui, je veux bien. Tu pourras garder ton calme?

- Ne t'en fais pas pour ça. Mais toi?

- Quoi, moi?

- Tu vas lui dire la vérité?

- La vérité?

- Qu'Esther est ta fille et que ta mère n'a pas eu une aventure avec moi, mais que c'était toi?

- Terry? Tu veux que je lui dise la vérité? Vraiment?

- Oui vraiment...et...

- Et...? Quoi d'autre?

- Tu dois lui pardonner...

- Lui pardonner?

- Oui...

- Mais je ne suis pas en colère contre lui...

- Vraiment? Ton père t'a forcé à l'épouser pour son propre intérêt...

- Je sais...

- Tu n'es vraiment pas fâchée un peu contre lui?

Candy réfléchit un moment.

- Un peu, mais ce n'était pas de sa faute...

- Je sais, il faisait aussi partie des pions de ton père...Tu dois lui pardonner et lui demander pardon.

- Lui demander pardon?

- Pour avoir été en colère contre lui, pour lui avoir menti pour Esther...

- Tu ne parles pas sérieusement?

Elle le regarda et il ne plaisantait pas du tout.

- Je t'ai pardonnée, dit-il doucement, je ne suis plus en colère contre toi. Je sais que ce n'était pas de ta faute. Mais le jour de ton mariage je n'ai pas dormi de la nuit, tu étais ma femme et tu épousais un autre homme, un prince! Et le fait que tout le monde me prenait en pitié à part Daniel, m'énervait encore plus! La vie continuait, je sortais avec des filles qui d'ailleurs me trouvaient plus attirant quand ils ont appris que je suis sorti avec une fille qui a épousé un prince... Mais je n'étais pas heureux Candy, j'étais amer...Apprendre que ton mariage était fini m'a rendu fou de joie, je me suis dit qu'il y avait peut-être encore de l'espoir pour nous deux... J'ai rencontré Esther, un vrai rayon de soleil, cette petite... Quand Maman Pony et Maman Maria disaient qu'elle était peut-être ma fille... je refusais l'évidence, je refusais de croire que tu aurais pu tout arrêter et que tu avais quand même épousé ton prince... Je ne savais pas que tu te sacrifiais pour sauver la compagnie de ma mère... Tu m'as demandé pardon quand tu étais toujours mariée et je n'ai pas pu te répondre... j'aurais pu, j'aurais peut-être dû, mais ça n'aurait pas été approprié... Mais je t'ai pardonné lors de nos retrouvailles pour tout et je te demande aussi pardon pour avoir été en colère contre toi, ma chérie...Et pardonne-moi pour toutes les filles que j'ai embrassées...

- Tu étais libre, chéri...

- Mais je le faisais parce que j'étais en colère contre toi...Tu étais ma femme dans mon cœur.

- Oh Terry... je te pardonne. Et je comprends mieux ce que tu veux dire pour le pardon...

- Je vais dire à la nounou d'arranger Esther. Il voudra sûrement la revoir...

- D'accord, je vais aussi m'apprêter.

A la fin, Eleonor les accompagna, car elle avait fait partie de la supercherie. Esther était curieusement contente à l'idée de revoir le prince, qu'elle aimait bien quand même. Ils arrivèrent à la suite royale du Waldorf. Un homme ouvrit la porte pour les laisser entrer. La suite était spacieuse et luxueuse. Terry qui portait Esther la posa par terre.

- Andrea? dit-elle en courant vers lui.

Il s'était levé et il s'accroupit pour accueillir la petite dans ses bras.

- Oh ma petite Esther! Comme je suis heureux de te revoir!

- Moi aussi! Tu vas bien?

- Je vais bien. Et toi?

- Moi aussi je vais bien, j'habite avec maman et papa et on va partir à Chicago et attendre l'arrivée de Billy ensuite maman et papa vont encore se marier pour que je sois là!

Esther la petite bavarde. Candy était heureuse que Terry l'ait convaincu de tout dire à Andrea. Ils arrivèrent au salon et ils saluèrent le prince qui était avec son assistante.

- Prenez place, dit-il, je vous en prie...

- Merci, dit Candy.

Il se tourna vers Esther.

- Tu veux aller avec Laurence dans la chambre? Elle a plusieurs images et des crayons de couleurs pour toi...

- Des images de la Bible?

- Oui, je sais combien tu aimes la Bible, dit le prince.

- Je peux, maman, papa? demanda Esther.

- Bien sûr ma chérie, dit Candy.

Esther quitta la salle avec la dite Laurence pour se rendre dans la chambre. Les adultes restèrent seuls. Le prince les regardait, il regarda Terry. Tout était clair à présent!

- Merci d'être venu, Candice. Je vois que tu as amené du renfort...

- Je vais commencer par te demander de me pardonner, dit Candy.

- Te pardonner? Pourquoi? Oh parce que je me suis trompé dans mes suppositions? Le bon docteur est bien le papa d'Esther, mais je me suis trompé de maman...

- Andrea, je t'en prie, dit Candy, je m'excuse.

- Andrea, je peux parler? demanda Eleonor.

- Bien sûr Eleonor, dit-il un peu sèchement.

Sa grand-mère avait été une actrice et il l'avait toujours traitée avec beaucoup de respect. Eleonor prit la parole :

- Les mariages royaux sont toujours arrangés, vous le savez, n'est-ce pas? Même si on vous encourage à « tomber amoureux » avec votre futur conjoint ou conjointe...

- Vous ne m'apprenez rien, dit le prince.

- Je savais depuis toujours que j'étais destinée à faire un mariage arrangé par mon père, continua Candy, ce que je ne savais pas c'est avec qui, un prince, un roi, un cheik? Ça ne me dérangeait pas de jouer la jeune fille promise à un prince un jour, j'avais été élevée pour ça. Il était hors de question que je sorte avec les garçons de mon école. Ça ne m'était pas interdit, mais je préférais éviter les problèmes, jusqu'à ce que je rencontre Terry et j'étais avec ton ... frère, sur le bateau et ensuite à l'école. Je ne voulais pas le présenter à mon père, car je savais qu'il allait tout gâcher entre nous, en me rappelant mon devoir... En Ecosse, il m'avait promis de me laisser le château si je t'accompagnais chez la reine et c'est là que tu as assisté à ma dispute avec la princesse Eugénie... Je te demande pardon pour ça aussi...

- Je dois avouer que je me suis senti un peu ridicule ce jour-là...

- Terry ne savait pas qui était Eugénie, elle s'était présentée à lui en disant qu'elle s'appelait Victoria et comme il venait de me voir avec toi de loin, mon père lui avait dit que nous devions nous marier, il était en train de mal parler des princes, alors Eugénie n'a pas voulu lui dire qu'elle était une princesse. Il l'a découvert en venant au fameux déjeuner quand elle l'a présenté à sa grand-mère la reine... Nous sommes sortis ensemble à l'école et en Ecosse... Ensuite à la rentrée, il y a eu un incident et mon père en a profité pour me faire chanter... j'ai dû rompre avec Terry et faire la volonté de mon père... Ma mère est venue pour me soutenir, seulement je me suis retrouvée enceinte de Terry... Ma mère m'a aidée et fait semblant d'être enceinte pour me couvrir...

- Pourquoi ne pas avoir tout annulé ? demanda le prince.

- Parce que la menace de mon père planait toujours...

- Il était dans le coup?

- Il n'a jamais rien su. Il ne l'a appris que dernièrement ... Je sais que tous ces articles sur mon mariage avec Terry...

- Apprendre que tu avais épousé celui que je prenais pour l'amant de ta mère... Esther lui ressemblait...

- Je suis venu te demander de me pardonner, dit Candy, mon père s'est arrangé, à ma demande, pour que tous les articles qui parleraient de ma maternité ne soient pas publiés. Je ne voulais pas que tu apprennes la nouvelle comme ça...

- Tu m'aurais dit la vérité si je ne t'avais pas fait appeler?

- Honnêtement, je n'en sais rien. Mais je veux croire que Terry aurait réussi à me convaincre éventuellement de te dire la vérité...

Il la regarda, il regarda son ventre.

- Tu aurais pu me le dire, j'aurais joué le jeu et élevé Esther comme ma fille... Ça n'aurait pas été un problème étant donné les circonstances.

- Ça n'aurait pas été juste, pour toi... tu fais partie de la famille princière...

- Tu sais combien de rois et d'empereurs étaient les fruits des amants de leurs femmes?

- Et ça n'aurait pas été juste pour Terry...

- Bien sûr... Tu es si belle enceinte, dit-il tout à coup.

Candy le regarda tendrement. Elle sourit.

- Merci...

- C'est un garçon ou une fille? Ou tu veux être surprise?

- D'après Esther, c'est un garçon, dit Candy.

- Tu n'as qu'un mot à dire et je te reprends sur le champ, dit-il.

Très audacieux, ce prince qui ne se gêne pas de draguer son ex-femme devant son nouveau mari!

- Arrête, s'il te plaît. J'aime mon mari...

- Si jamais il te jette dehors...

- Là vous pouvez toujours courir, votre altesse, dit Terry en s'approchant de Candy.

- À une époque, vous auriez été provoqué en duel Andrea..., dit Eleonor.

- Je sais, dit-il. Je te pardonne, Candy et je vous pardonne aussi, Eleonor.

On sonna à la porte et des pas se firent entendre. La mère d'Andrea entra.

- Que se passe-t-il ici? Andrea, tu as de la visite? Je n'étais pas au courant!

- Maman, ça ne te concerne pas, commença le prince.

Elle était très élégante dans son tailleur bleu marin de grand couturier. Impeccablement coiffée et maquillée.

- Candice, Eleonor et ton nouveau mari! Qu'êtes-vous venus faire ici, vous moquer de mon fils encore plus?

En voyant Candy enceinte, elle sembla plus bouleversée par sa présence.

- Votre Altesse Royale, dit Candy, bonjour.

- Bonjour votre Altesse, dit Terry.

- Votre Altesse royale, dit Eleonor.

- Bonjour, répondit-elle. Que se passe-t-il?

- Je devais parler à Andrea, dit Candy en se levant, nous allons y aller. Tu peux demander à ce qu'on nous ramène Esther?

Il fit signe à un de ses employés.

- Merci d'être venue, Candice, dit-il, en souriant.

- Merci de m'avoir accueillie, dit-elle.

Il la serra dans ses bras, comme pour provoquer sa mère. Il fit un clin d'œil à Candy.

- Je n'attends qu'un mot de ta part...

- Je te ferai part de ma décision quand tu vas m'appeler, répondit Candy.

- Quoi? dit sa mère indignée, tu plaisantes j'espère! Tu ne vas pas la reprendre?! Et devant son mari en plus, tu ne te gênes même pas et vous non plus, Candy?

Terry se demandait ce qui se passait. Il voulut réagir lorsqu'il fut interrompu par Esther.

- Maman! Papa! J'ai fait des images pour vous!

Elle arriva en courant avec des feuilles de papiers entre ses mains. Elle donna un papier à son papa, un à sa maman, un à sa grand-mère et un au prince.

- Merci, ma poupée, dit Candy en souriant.

- Merci, ma puce, dit Eleonor.

- Merci, ma chérie, dit Terry.

- Merci, ma puce, dit le prince.

Elle regarda la mère du prince.

- Oh, bonjour! Je ne savais pas que tu étais là, ton altesse, sinon j'aurais fait une image pour toi...

C'était des feuilles avec des dessins bibliques coloriés. La princesse regarda Esther et elle ne put s'empêcher de fondre. Elle sourit.

- Mais c'est notre petite Esther! dit-elle en la prenant dans ses bras pour l'embrasser, tu vas bien?

- Oui, je vais très bien! J'ai un papa maintenant!

- Ah oui?

- Il est marié avec maman et nous allons avoir un bébé, Billy...

Terry s'approcha de la princesse.

- Viens ma chérie. Nous allons partir à présent.

- Ok, dit Esther, au revoir ton altesse!

- Votre altesse, dit Terry, au revoir.

Il la prit des bras de la princesse et se dirigea vers la porte.

- Au revoir, dit Candy.

- Laissez mon fils tranquille, murmura-t-elle à Candy.

- Vous avez vu mon mari? murmura Candy en souriant et tenant son ventre. Je suis de très bonne humeur, je vous pardonne tout ce que vous m'avez fait.

- Au revoir votre altesse, dit Eleonor.

La princesse les regarda partir sans dire un mot. Candy suivit Terry et Esther vers la porte, ainsi qu'Eleonor. Le prince regarda sa mère et les accompagna à la porte.

- Merci encore d'être venue, Candy, dit le prince en la serrant dans ses bras et le bébé bougea.

- Whoa, dit Candy en souriant, Billy te dit bonjour!

- Bonjour Billy, dit le prince en touchant son ventre tendrement.

Terry ne put s'empêcher d'être un peu jaloux. Il pouvait sentir leur connexion...

- Esther, j'étais heureux de te revoir. Sois obéissante, dit-il en se tournant vers la petite dans les bras de Terry.

- Je suis toujours obéissante. Je ne veux pas décevoir Jésus.

- C'est très bien ça! Continue. Eleonor, au revoir.

- Au revoir Andrea.

- Terrence...

- Au revoir votre Altesse, dit Terry.

- Au revoir. Au revoir, Candy.

- Au revoir, Andrea.

Il ferma la porte et retourna dans la salle de séjour.

- Dis-moi que tu ne veux pas la reprendre...

- Elle est mariée, maman et elle a une famille. Tout ce que je n'ai pas pu lui offrir.

- Elle aurait pu te dire pour Esther, tu l'aurais adoptée...

- Tu aurais approuvée?

- Peut-être pas au début, mais tu aimes Esther, non? Et je l'aime bien aussi...Et tu aurais été heureux...

- Avec des « si » on mettrait Monaco en bouteille, dit le prince.

Sa mère ne répondit pas et le prince se retira dans sa chambre.

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Candy et sa famille retournèrent dans l'appartement d'Eleonor juste à temps pour la sieste. Esther s'était endormie dans la voiture. Terry qui la portait alla la mettre au lit. Candy se rendit dans sa chambre pour se reposer. Terry vint la rejoindre. Elle s'était changée pour faire aussi une sieste.

- Comment vas-tu? demanda Terry.

- Mieux que je l'espérais...C'est tellement mieux de dire la vérité...

- Vous êtes toujours très proches...

- Tu étais jaloux quand le bébé a bougé, n'est-ce pas?

- Et quand il a dit qu'il n'hésiterait pas à te reprendre...

- Je n'avais rien contre lui et tu avais raison, j'étais fâchée contre lui... je me sens tellement mieux. Merci...Tu te serais battu en duel pour moi?

- Évidemment. Et tu sais que je me serais battu pour toi si j'avais su ce qui se passait à l'époque...

- Je sais, mon amour, dit-elle tendrement.

- Mais j'ai aimé comment vous avez provoqué la princesse...

- Tu avais compris?

- Bien sur, sinon je lui aurai mis mon poing dans la figure..., dit-il en souriant.

Candy éclata de son rire cristallin.

- Je vais faire une sieste..., dit-elle. Je t'ai déjà dit qu'en Italie tout est fermé entre midi et 16 heures au moins?

- Sérieusement?

- Sérieusement, ils font la sieste!

- Eh bien, c'est encore mieux l'après-midi, dit Terry en souriant.

Il s'approcha d'elle et la prit dans ses bras pour l'embrasser et il l'amena sur le lit pour faire l'amour et faire la sieste.

Terry Terry (Français)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant