De Nature Sauvage

6 - Premier jour « d'école »

« Ne fais pas quelque chose que tu pourrais regretter »

Je suis énervée, et une force qui m'étais inconnue jusque la monte en moi. L'espace de quelques secondes je reviens à moi et repense à mon semblant de vengeance envers Drake. Je décide finalement de me calmer. Je respire un grand coup et réfléchie à ce que je pourrais dire pour continuer mon petit jeu.

— Huum... En faites à bien y réfléchir c'est plutôt mignon.
— Ah je savais bien que ça allait de plaire poupée ! hurle Ghana.

Je fronce les sourcils et laisse un air de dégoût s'échapper de ma bouche.

— N'abuses pas trop quand même...

Il se met à rire et se remet en route vers une douche, le garçon que je ne connaît pas passe relativement près de moi et me renifle le cou dans le plus grand des calme. Me renifler ? .. La c'est trop ! Sans réfléchir je me retourne et lui donne un grand coup de poing dans le visage. Je suis hors de moi et je ne contrôle plus aucun de mes mouvements, les personnes qui nous entourent se dépêchent d'évacuer les douches. Mon coup l'a propulser contre une porte de douche, il se relève doucement. Une odeur parvient à mon nez, ça sent bon mais en même temps elle me fait une drôle de sensation, du bien-être, du pouvoir, de la puissance... Je sens que les bouts de mes doigts sont humides et lorsque je regarde je suis horrifiée. Un liquide rouge et chaud dégouline le long de mes doigts. Et lorsque le garçon relève la tête je devine d'où vient ce sang. Drake tente de se diriger vers lui mais Ghana et ma nouvelle amie le retienne.

— Incline toi devant elle et demande lui pardon, oméga.

Ghana est plus que sérieux, sa mâchoire est serrée et il se raidit de plus en plus tout en me lançant des regards de temps à autre. Le nommé « oméga » se positionne à genou, baisse la tête et positionne ses mains fermé au sol de chaque coté de lui. Je ne sais pas quoi faire, je ne sais pas ce qu'il attend de moi. Je reviens à moi de plus en plus, la colère disparaît et je me rend compte de la scène. Je me trouve toujours à la sortie des douches et sans réfléchir je tourne les talons et m'en vait en courant. Il faut que je me nettoie de ce sang, je ne peux pas il faut....

— Mademoiselle Mills. Je peux vous aider ?

Et merde c'est monsieur Grégoire le principal. Je suis dos à lui et j'hésite à me retourner. Je cache comme je peux mes mains ensanglantée et cherche une excuse rapidement.

— Excusez moi monsieur je dois vite allez me préparer ou je vais être en retard.

Je reprend ma course déchaîner vers ma chambre. Ça ne fait que quelques jours que je suis ici et je me suis déjà mis une personne a dos, menti a un mec que je ne connais pas par vengeance, blesser un inconnue... Je me demande réellement ce que c'est mon problème...
J'arrive à ma chambre j'ouvre rapidement la porte et la referme aussitôt à clé. Je me dépêche de me nettoyer la main remplie de sang. Mon premier cours commence dans 20 minutes. Je profite du peu de temps qu'il me reste pour d'emmêler mes cheveux et me mettre une touche de maquillage. Quelques minutes plus tard quelqu'un toque à ma porte. Je ne répond pas de peur que ce soit un des garçons qui viennent me demander des comptes.

— C'est Sierra.

Ouf tout va bien, je vais lui ouvrir la porte. Elle s'adresse à moi avec un sourire amicale et comme si rien de tout ça ne venait de se passer.

— On va en cours ensemble ?
— Oui pas de soucis.

Je suis assez gênée par rapport a ce qu'il c'est passer quelques minutes plus tôt. Elle brise le froid et entame la discussion.

— Tu sais pour tout à l'heure ce n'était pas de ta faute, ce qu'il a fait était très déplacer. Enfin déplacer envers les gens comme nous...
— Je l'ai blesser et je me sens mal.
— Tu sais...
— Tu ne comprend pas...
— Quoi ?
— Je me sens mal de lui avoir fais du mal mais j'ai adorer ça, cette sensation et cette odeur de sang. J'avais l'impression que je pouvais tout faire, être qui je veux. J'avais l'impression d'être une déesse, ce pouvoir me fais aussi peur qu'il m'intrigue.
— Cette sensation que tu as ressentie elle est normal surtout pour toi.
— Mais pourquoi pour moi ?
— Tu le découvrira par toi même.
— Mais...