15 - Nécromanciens | Partie 2

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Voilà plusieurs minutes que nous descendons cet interminable escalier en spirale. Nous sommes dans le noir total, aucune lumière ne peut transpercer une obscurité pareil. Je me tient fermement a la rembarde de la main gauche et palpe chaque marche à l'aide de mon pied afin de ne pas tomber. Je sais que Ghana se trouve devant moi, ce qui me rajoute une sécurité en cas de chute. Les marches sont en ferraille et raisonne à chacun de nos pas, comme si nous nous trouvions dans des grottes de plusieurs kilomètres. L'air est comme irrespirable, un mélange de cadavre en putréfaction et de vêtement sale d'une semaine. Plus nous avançons plus mon cœur me crie de faire demie tour, mais nous avons entamer notre descente depuis plus de vingt minutes. On ne peux qu'espérer que ce soit bientôt fini. Ce n'est que quelques centaine de marches après que nous remarquont un faible lueur. Je suis Ghana de prés ne sachant pas à quoi s'attendre, jusqu'a nous arrêter devant un mur violet d'apparence gluante. Il se mouvoit calmement, sereinement. Ses faibles ondulement semble danser de gauche à droite, c'est hypnotisant et intrigant à la fois. Cette masse violâtre nous éclaire faiblement et je peux apercevoir Ghana qui secoue la tête tout en affichant un sourire.

- Qu'es ce que tu as à secouer la tête comme un idiot ?
- Ils sont malin... C'est un portail. Mais on ne peux pas savoir ce qu'il y a derrière, il peut autant y avoir leur base qu'un troue noir. Je t'avoue que j'ai cru qu'ils avaient fait un escalier infini pour bloquer les curieux mais je me suis trompé, avoue t-il d'un air blagueur.
- Donc tu vas me dire, que depuis plus de trente minutes, tu penses que nous sommes bloqués, et tu n'as pas jugé bon de me prévenir ?

Il hausse simplement les épaules en me jetant un coup d'œil rapide et retourne rapidement inspecter le portail. Il est légèrement penché en avant comme un inspecteur cherchant des preuves a la loupe. J'attend ne serais-ce qu'un signe de sa part pour avancer, mais il reste dans la même positions de longue seconde comme hypnotiser par cette chose. Une idée incroyable surgit subitement dans mon esprit et je décide de l'appliquer. Je monte d'une marche discrètement, lève mon pied, puis le pousse violemment à travers le portail. Il tombe la tête la première sans réussir a se rattraper, et disparait à travers cette masse qui ondule comme de l'eau à son passage. J'attend quelques secondes puis un doigt d'honneur réapparait vers moi. T'en mieux c'est que nous sommes enfin arrivés. Je m'engage à mon tour, une sensation d'eau froide sur ma peau se fait sentir au contact du portail. Puis après cinq rapide secondes j'apparait dans une immense pièce, remplie de machine ressemblant à des énormes seringues et contenant un liquide vert. Ghana est accroupie quelques mètres plus loin derrière une machine et me fais signe de le rejoindre. Je me presse, accroupie et me positionne a sa gauche.

- Tu sais que tu aurais pu me tuer ? grogne t-il.
- On en était pas sur n'es ce pas ? Tu l'as dis toi même.
- On se demande ce que tu aurais fait si j'étais mort.
- Et bien... J'aurais sans doute eu la paix quelque temps, avant que quelques remord s'empare de moi.
- " Quelque " ... Allez avoue-le que tu m'aimes bien.
- Plutôt mourir, raillais-je

Sur ces derniers mots des pas se font entendre. A travers un petit troue je discerne deux hommes de grandes tailles portant de longue traines noir.

- C'est les disciples de la faucheuse ?

Il me regarde l'ai inquiet puis me fait signe de me taire tout en fronçant les sourcils.

- Comment vas Marcus ?
- Son etat est stable, mais la personne qui lui as fait ça devrait être sévèrement puni.

Je jette un coup d'œil a Ghana tout en me mordant la lèvre.

- Je suis déjà bien puni avec l'incapable qui m'accompagne, pensais-je.

L'un des deux hommes donne un coup violent dans le ventre de son acolyte.

- Combien de fois vais-je te le dire 12560, nous ne devons porter de jugement sur les personnes d'en haut ! Retourne, au sanctuaire, et autoflagelle toi durant deux jours.
- Bien, je vous demande pardon 4.

Nous nous regardons en même temps suite à l'annonce d'un numéro avec un seul et unique chiffre mais en voyant la tête de Ghana je semble être la seule à ne pas comprendre. Ses traits sont celui de quelqu'un d'émerveiller. J'agite mes bras et ma tête afin de lui faire comprendre que je ne comprend pas, puis il s'approche de moi et me chuchote quelques mots dans le creux de l'oreille.

- Les cinq premiers numero chez les nécromenciens ce sont les "boss" c'est eux qui dirige et qui possède les plus grand pouvoirs.
- Un peu comme les quatre cavalier de l'apocalypse ? ironisais-je.
- C'est ce qui s'en rapproche le plus à vrai dire.

Je ne répond pas, car toute ces nouvelles découverte m'embrouilles le cerveau. Es ce que les quatre cavaliers existent ? Il me tapote le bras afin de me sortir de mes pensée puis me fait signe de suivre ce numéro 4.

- Non mais t'es fou ou quoi ? On va se faire repérer, chuchotais-je
- Alors utilise tes talents de louve, et fait toi discrète et surtout...

Je le regarde impatiente qu'il finisse sa phrase.

- Ne traine pas sur mon chemin, dit-il d'un air narquois.

Je grogne devant tant d'insolence. Je suis le suis accroupie de machine en machine. Nous suivons cette étrange personne vêtue d'une traine. Je ne peux m'empêcher de ralentir pour regarder tout ce qui nous entoure. On dirait un laboratoire de savant fou, il y a des table de dissection, des fioles un peu partout remplis de toute sorte de chose. Des énorme tube a essaie dans lesquels se trouves des chose absolument dégoutante, comme des intestins, des cœurs ou encore des poumons. A qui peuvent bien appartenir tout ces organes ? L'odeur est insoutenable et me vaut plusieurs haut le cœur. Ghana s'arrête subitement quand l'homme ouvre un grand rideau et me fait signe de rester accroupie. Le grande toile noire peine à s'ouvrir, mais fini par achever son chemin nous laissant découvrir ce qu'il y a derrière. Plusieurs table de contention son disposé de part et d'autre et sur l'une d'elle non loin de nous je reconnais Marcus sur l'une d'elle, brancher a plusieurs tuyau rempli de liquide rouge. Sur sa tête se trouve une énorme machine sur lesquels plusieurs patch sont poser. Les files qui en sortent sont inombrable et emmelé. Ils sont tous relier a une minuscule machine doté de quelques boutons. Il est à moitié nue, seul une petite serviette cache l'essentiel. A coté de lui sur une petite table se trouve une petite cage dans laquelle se trouve une boule noir inanimé.
L'homme qui jusque la se débâté avec le rideau, se déplace vers Marcus puis pose son doigt sur son pied puis le remonte de manière sensuel lentement jusqu'à sa tête. C'est une vrai vision d'horreur je ne veux pas assister a un tel acte dont je me rappellerais a vie. Ghana quant a lui pouffe de rire à la vue de la scène.

- Alors, mon petit chien, quel genre de rêve tu fais aujourd'hui hum ?

Sa voix se fais suave comme si un désir brulant était en trin d'éclore en lui. Il appuie sur quelques bouton d'un petit écran, quand soudain une projection sors du casque de Marcus. Ce serais comme voir un film au cinéma, l'image est nette et gigantesque. Sur ces images, Marcus essaye tant bien que mal de se défendre contre une horde d'énorme rats. Plusieurs rats le prennent d'assaut et lui arrache petit bout par petit bout des bout de chaire. Il hurle de souffrance, appelle a l'aide et s'excuse pour un tas de chose.

- Mes amis ont été créatif aujourd'hui... ricane l'homme en noir.

Ghana se plaque violemment le dos contre la machine derrière laquelle nous sommes toujours cachés. Je l'observe brièvement et découvre qu'il respire très vite. Son visage montre des signes de peur, ses sourcils sont froncé et il n'ose plus regarder vers ces horribles images.

- On aurait jamais du venir Rubis, si on se fait attraper on va vivre la même chose que lui. Il ne le guérisse pas ils le font souffrir.
- Mais de quoi tu parles ? demandais-je en chuchotant très faiblement.
- C'est un outils de torture qu'on employait il y a des siècles de cela sur les espions capturer, il te montre tes pires peur. Mais le pire dans tout ça c'est que tu es persuadée que ce qu'il se passe est réel.

Mon visage se tort rien que d'imaginer ce que je pourrais voir si j'avais cette machine sur la tête.

- On doit le sortir d'ici, me presse t-il.
- C'est hors de question, il mérite ce qui lui arrive.
- Je t'assure que personne ne mérite une torture si lente et douloureuse.

Je lève les yeux aux ciels et fini par accepter en mettant ma haine et ma rancœur de coté. Je lui attrape l'épaule avant de lui poser une question qui me brule les lèvres.

- C'est bien beau de vouloir l'aider mais tu sais comment ressortir d'ici ?
- On fera simplement demi tour.
- Et on va monter trente minutes d'escalier avec un gars dans le gaz ?

Il a un moment d'absence avant de se redresser brusquement.

- Je me transformerais, je serais plus fort et plus rapide, suggéra t-il.
- Et moi je reste derrière ?
- Tu te transforme aussi, idiote.

Sans une seconde d'hésitation je lui donne un grand coup dans l'épaule, qu'il s'empresse de se tenir.

- Tu le fais exprès ? J'ai participer à un seul cour pouvant m'aider a comprendre ce que je suis, et ma première transformation était accidentelle.

Il affiche son sourire charmeur, accompagnée de ses deux fossettes.

- Alors je te porterais, tu ne dois pas être bien lourde.

Rien que cette idée me vaut un mal de ventre, mais je n'ai malheureusement guère le choix si je veux m'en sortir d'ici sans une machine macabre sur la tête.
Pendant notre discussion, nous ne faisons pas attention à l'homme qui rigole toujours devant les images de Marcus agonisant. Finalement ce n'était pas un pervers sexuel, mais un psychopathe qui se nourrit de souffrance.
Nous attendons patiemment que tout cela cesse et que le nécromancien s'en aille afin de pouvoir nous emparer du corps de l'oméga.
Quelques minutes plus tard, il éteint la projection puis s'en va lentement par une porte non loin de sa position. Il prend soin de la refermer délicatement vers lui, et le bruit de la porte, sans doute rouillé, raisonne jusqu'à nous dans un grincement strident.

- C'est le moment, nous devons y allez maintenant.

J'acquiesce de la tête puis nous nous dirigeons vers la table, il n'était qu'a quelque mètres de nous, nous n'avons donc aucun mal à l'atteindre. Je commence à détacher les patch de son torse quand un petit souffle vient me chatouiller le dos. Ca provient de la cage.

- Ru.. Rubis ! C'est moi !

Cerbère, il est vivant ! Je lui fait signe de se taire avant de lui offrir un grand sourire soulager qu'il soit encore parmi nous. Je me retourne vers Ghana qui sait déjà ce que je vais lui dire.

- Si on amène Marcus, on prend cerbère junior.
- Je suppose que tu ne me laissera pas le choix et que tu feras tout pour ne pas remonter Marcus si je ne dis pas oui ?
- Affirmatif, dis-je d'un air sure de moi.

Il lève les yeux au ciel, signe que ma demande est accordé. Je me retourne vers la petite cage et m'empresse de l'ouvrir. Elle n'est fermer que par un petit loquet basique et quelque nœud d'une petite corde fait autour des grilles.

- Mills regarde ça ! ricane Ghana.

Je me retourne, mais regrette aussitôt d'avoir vue cela. J'aimerais me mettre de l'eau de javel dans les yeux à cette instant présent, et je pense que même le casque serait une moindre torture a coté de ça.

- Fait pas ta sainte, t'en a déjà vue une non ?

Je ne répond plus, je suis bloquer dos à lui, et je n'ose plus me retourner.

- Met lui un pantalon rapidement s'il te plait on à pas que ça a foutre.
- En tout cas il pourra plus se venter d'en avoir une grosse, explose t-il de rire.

Deux petites minutes s'écoulent avant qu'il n'arrive a lui enfiler quelque chose de décent.

- Il va falloir que tu me le tienne le temps que je me transforme.

Je hausse un sourcil puis tant un bras vers lui. Il me tend le corps inanimé de Marcus, mais je le laisse tomber au sol. Il se contente de me regarder les épaules relâchées les bras le long du corps.

- Oups, dis-je en haussant les épaules.


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⏰ Last updated: Dec 25, 2022 ⏰

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De Nature SauvageWhere stories live. Discover now