7 - Attrape moi si tu le peux...

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'' Non je ne peux pas y croire ''

Le papier est blanc ! Je le montre étonnée à mon professeur. J'ai les yeux écarquillées et la bouche à moité ouverte.

- Félicitation mademoiselle Mills, vous ne ferais pas cette épreuve, elle est validée pour vous.

Les élèves m'applaudissent et des regards envieux commencent à apparaître. Des chuchotements s'élèvent dans le petits groupe et Sierra m'adresse un petit sourire désolé. Je me retourne subitement vers mon professeur et fronce les sourcils.

- Mais je veux le faire ! Laissez moi y participer.
- L'urne à décider pour vous, veuillez retourner à votre place.

J'ouvre la bouche encore plus, je suis déçue au plus haut point. Je regarde autour de moi sans vraiment comprendre ce qu'il se passe. Une montée d'adrénaline surgit en moi et sans réfléchir je m'en vais en courant vers la forêt.

" J'aurais ce trophée, je vais prouver ma valeur " je pense au fond de moi. Je trouvais peut être l'exercice ridicule au début mais je mérite de montrer que je suis plus forte que ces soit disant élèves prometteurs.

- Mademoiselle Mills revenez ici tout de suite !

Je ne me retourne pas et pénètre dans la forêt. La dernière choses que j'aurais entendu c'est :
'' Attrapez la, tous les trois ! ''
Très bien que la chasse commence. J'esquisse un sourire. Les flics ne m'ont jamais retrouver de mes fugues, j'ai toujours gagner à cache-cache.

Lorsque j'ai assez couru pour ne plus apercevoir les élèves et la prof je m'arrête un instant et reprend mon souffle en m'appuyant sur mes jambes. Je relève les yeux et remarque qu'autour de moi ne se trouve plus que ma présence et le silence de ce gigantesque labyrinthe. C'est immense, peut importe la direction dans laquelle je regarde on n'aperçoit que des arbres et encore des arbres. Je ne saurais pas retrouver mon chemin à partir de maintenant, je ne peux plus faire machine arrière. Je m'avance lentement et me fraye un chemin. L'ambiance y est lugubre, la densités des arbres ne laisse pas passer la lumière et ne laisse aucune chance aux fleurs de pousser. Il fait frais et une légère brise soulève mes cheveux. L'odeur de la terre humide me rappelle mon enfance lorsque je jouer avec l'herbe que ma mère avait fraîchement couper dans notre jardin. Mon père quand à lui, je ne l'ai jamais rencontré et ce fut très dur pour elle. Ma mère est devenu dépressive de nombreuses années. Elle m'a garder auprès d'elle pour que je m'occupe de la maison et je suis retournée à l'école que lorsque j'avais dix ans et demie. J'avais des mauvaises notes et je n'ai jamais réussi à rattraper mon retard alors j'ai préféré être la rebelle que la débile de la classe au yeux des profs et de ma mère. Elle a rencontrer un homme riche et méchant peu de temps après ma reprise scolaire. J'ai étais obliger de déménager de ma maison plein de souvenirs. Je lui en ai beaucoup voulu pour ça.

*crrrrrr..*

Un bruit me ramène subitement à moi. Je me suis laisser distraire par l'ambiance de cette forêt et j'en ai oublier mon objectif premier. Je dois ramener ce foutu trophée. Je vois bien que les gens me regardent dans les couloirs comme '' la nouvelle '' qui n'a encore rien prouvée et je tient a changer ça. Même si, je l'avoue, retrouver mon chez moi me ferais du bien.

Je reprend mon chemin tout en étant sur mes gardes et sans réellement savoir où je vais en suivant un sentier à peine tracé. Je me fais la plus discrète possible, je prend soin que chacun de mes pas soit fait avec précision autour des branches et feuilles mortes qui jonchent le sol. La moindre erreur pourrait signaler ma présence. Je me suis attachée les cheveux pour que mon odeur ne soit pas porter par le vent, après tout ce sont des loup-garou et du peu que j'ai pu lire dans les livres ils ont un odorat développés, même si ce ne sont finalement que des suppositions.

De Nature SauvageWhere stories live. Discover now