12- Hotel

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- Aimes-tu toujours les mêmes choses?, me demanda-t-il.

- Choses?

- Les mêmes goûts littéraires, musicaux, humoristiques, cinématographiques, etc.

- Ah… Euh… Oui…

- Nice.

- Toi?

- Ouais. 

Oh mon Dieu! C’est tellement malaisant. On n’a rien à se dire et on est rendu au dessert.

Audrey nous remis la carte des desserts et prit nos assiettes vides.

Lorsque Julien prit sa décision il demanda à Audrey de venir. 

- Je ne peux pas regarder?, lui demandai-je.

- Non, je choisie.

J’hochai la tête. 

Je déteste quand il me fait ça. Il doit toujours contrôler. J’étais surprise lorsqu’il m’a laissé choisir mon repas principal.

- Oui?, dit Audrey.

- Nous voulons deux Reine Elizabeth, s’il te plaît. 

- Oui bien sûr. 

Elle partit et le malaise revint. 

- Alors, aimes-tu New York?, demandai-je pour enlever le malaise.

- Ouais, il y a plus d’actions qu’à Montréal. En particulier pour les meurtres.

- Ouais ça doit. Qu’est-ce que tu aimes plus ici qu’à Montréal?

- C’est quoi ces questions?, me demanda-t-il suspicieux.

- Je fais la conversation, mais je peux arrêter si tu veux.

- Non, c’est correct. Pour répondre à ta question, j’ai plus de responsabilités qu’à Montréal et je fais plus de terrain que de bureau. Toi?

- Moi quoi?

- Qu’est-ce que tu aimes le plus?

Est-ce qu’il vient de changer la conversation sur moi? Il fait tout le temps ça. Je sais toujours le minimum sur lui. Il ne se confie jamais. C’est frustrant de savoir qu’il n’a pas vraiment changé.

- Il y a de la vie, j’ai de nouveaux amis et j’ai un travail qui me paie bien, répondis-je.

- Ne voulais-tu pas habiter à Londres?

- C’est un rêve que j’ai depuis longtemps. Tu t’en rappelles?

- C’est sûr que je m’en rappelle, tu en parlais tout le temps, dit-il avec un petit rire.

Le dessert arriva. Nous mangeons tranquillement. Ce gâteau est délicieux.

Julien paya et nous retournâmes à la voiture. Lorsque nous sommes partis, il prit la direction de l’hôtel. En tous cas, c’est ce que je crois, car il est neuf heures du soir.

Dix minutes plus tard, nous arrivâmes à un petit hôtel. Ok, je niaise, le bâtiment est immense. Il y a au moins quarante étages. C’est sûr qu’il y a eu des célébrités qui sont venus ici.

Julien sortit de s voiture, contourna celle-ci et m’ouvrit la porte. Je sortis, puis il donna ses clés au valet.

En entrant dans le vestibule, je fus estomaquée. C’était époustouflant. Les planchers étaient tellement polis que je pouvais me voir. Au fond de la salle, il y avait des marches en marbres comme on voyait dans les palais des princesses de Walt Disney qui montait au premier étage. Au plafond, il y avait un grand lustre.

Nous marchâmes à la réception et une dame nous souris chaleureusement.

- Bonjour, est-ce que vous avec une réservation?, nous dit-elle.

- Oui, au nom de madame et monsieur Tremblay.

Mes yeux devinrent ronds.

QUOI?! Madame Tremblay?! On ne sort même pas ensemble! Il va beaucoup trop loin, là tout le monde va croire que nous sommes mariés.

- Oui, bien sûr, votre chambre habituelle.

Sa chambre habituelle?! À quelle fréquence vient-il ici?

Elle nous donna les cartes magnétiques et Julien m’apporta aux ascenseurs. Nous entrâmes dans la pièce cubique de couleur or avec plusieurs miroirs et Julien pesa sur le bouton du dernier étage. Ce fût vite, car en cinq minutes nous étions au quarantième étage.

Nous débarquâmes et je le suivis jusqu’à sa chambre. Il ouvrit la porte et j’entrai. Ce n’était pas une chambre, c’était une suite de luxe. Il y avait tout ce qui doit avoir dans un appartement. La superficie était deux fois plus grande que celle de mon logement.

Je n’en revenais pas. Il me regarda d’un air rieur, enleva ses souliers, s’assit sur le sofa et ouvrit la télévision. Typique.

J’enlevai mes talons, puis m’assis à côté de lui. Il fit le tour des chaînes de télévision, puis la ferma. Il me donna la télécommande et il partit prendre sa douche.

Lorsqu’il finit, je pris ma douche par la suite.

Lorsque je finis, je réalisai que je n’avais pas de vêtements de rechange. Je me dirigeai vers sa porte de chambre et lorsque j’ouvris la porte, je le vis uniquement en sous-vêtement. Oh mon Dieu! J’avais oublié comment il était beau. Il avait des abdos de Dieu.

- Julien?, dis-je timidement.

- Oui?

- Je n’ai pas de pyjama. Puis-je emprunter tes vêtements?

Il me scruta pendant dix longues secondes, puis hocha sa tête. Il se retourna et pris un T-Shirt dans sa commode. Il me le donna et je retournai dans la salle de bain.

Lorsque je sortis, je sursautai, car il était devant ma porte avec les yeux noirs. Pourquoi a-t-il les yeux noirs?

Voici le chapitre 12 :)

Merci de lire!!

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Bonus: www.teenagefictions.tumblr.com

- Mélo :D

Rêve ou CauchemarWhere stories live. Discover now