17 - Préparation

29 0 0
                                    

Je me réveillai avec la lumière du soleil. Je me tournai et vis madame Tremblay, souriante, à côté de ma porte.

- Bon matin chérie!, dit-elle en s’avança.

- Bon matin, dis-je avec ma voix ensommeillée.

- Jeanine a fait de bons œufs à matin pour toi. Habille-toi et viens nous rejoindre à la salle à manger.

Elle fit une pause et continua.

- Oh là, là, je suis tellement émue. Mon petit-fils va se marier. En tous cas, on se voit tout à l’heure.

Puis, elle sortit et ferma la porte.

Elle est très sympa. De plus, elle est belle. Je me demande quel est son âge. Elle a des cheveux blancs, longs  et frisés qui atteint sa taille. Elle a peu de ride pour une grand-mère. En plus, elle a de beaux yeux de couleur noisette et elle est bronzée.

Je crois que la beauté est partout dans cette famille.

Même le grand-père est magnifique. Il fait six pieds, un mètre et quatre-vingt-trois centimètres. Il a des cheveux de couleur gris poivre et a les mêmes yeux que Julien.

Ses grands-parents sont beau extérieurement et intérieurement. Ils sont tellement gentils. C’est sûr qu’ils ne savent pas le plan machiavélique de leur petit-fils.

Je me levai et ouvris les portes de la garde-robe. Je fus estomaquée. Il y avait des vêtements pour que je reste trois ans sans avoir porté les mêmes assortiments. Il y en avait pour n’importe quel température; shorts, jeans, pantalons trois quart, chandails manches longues, courtes, bretelles spaghettis, kangourous et j’en passe. J’entrai dans le walk-in et vis un bouton. Évidemment, je pesai dessus. Deux autres portes s’ouvrirent. J’entrai et vis une multitude de souliers. Il y en avait de toutes sortes.

Je ne savais pas qu’il était aussi riche!

Je pris des convers noirs, des shorts courts avec un chandail blanc manches courtes.

Je m’habillai, pris mon cellulaire et partis vers la salle à manger, en tous cas je croyais que c’était par là.

J’étais dans un grand salon. Tout était décoré à la dernière mode et les technologies étaient de la nouvelle génération. Je suis définitivement dans un palais.

Julien ne pouvait pas dire auparavant que je l’aimais pour son argent, car il ne m’a jamais parlé de tout ça. Je mets l’accent sur le passé, on s’entend, parce que je le l’aime définitivement pas.

- Est-ce que vous êtes perdue?, me fit sursauter une voix grave derrière moi.

Je me retournai et vis un monsieur à l’extérieur de la maison avec des pinces à la main. Il me parlait par une fenêtre ouverte. Je déduis qu’il était le jardinier.

- Oui, je cherche la salle à manger, dis-je en rougissant.

- Lorsque vous sortez de la pièce, tournez à droite et continuez jusqu’au bout de couloir. Par la suite, ouvrez la porte en face de vous.

- Merci.

Il me fit signe de la tête et je fis ce qu’il m’a dit. Vu que j’ai un bon sens de l’orientation, au lieu d’ouvrir la porte au bout, je pris celle à droite.

Lorsque je l’ouvris, je vis plein de cuisinier en train de faire de la nourriture, évidemment, en quantité industrielle. Je m’en allais fermer la porte, lorsque tous ceux-ci arrêtèrent ce qu’ils faisaient et me regardèrent tous. Je devins rouge.

- Est-ce que vous êtes perdue?, me demanda le cuisiner à ma gauche.

C’est la deuxième fois en dix minutes qu’on me demande la même question. Je devrais avoir une carte de la maison.

- Je cherche la salle à manger, dis-je avec une voix timide.

- C’est la porte à votre droite lorsque vous allez sortir.

- Merci.

Je sortis et ouvris, finalement, la bonne porte. Tout le monde se retourna et je rougis de plus belle.

- Te voici ma chérie, me dit madame Tremblay. Ça été long, est-ce que tu t’es perdue?

- Oui, dis-je gênée.

- Désolé, j’aurais dû te dire où aller. Bon, mange, nous avons une grande journée devant nous.

Je crains cette journée de plus en plus. Oh mon Dieu! Je vais me marier, aujourd’hui, avec la personne je hais le plus en présence de sa famille de riche. J’ai peur, tous mes rêves sont perdus. C’est fini. Peut-être que ses parents vont me secourir, je ne sais pas, peut-être qu’ils savent qu’il est bizarre.

Je reçus mon déjeuner et vis la grosse portion devant moi. Ça l’air extrêmement bon! J’ai deux gros œufs miroirs, des patates en cubes rôtis, des pains rôtis et plusieurs fruits.  Ça y est, je vais devenir grosse.

Je finis mon repas, puis partis dans ma chambre pour me brosser les dents.

Lorsque je sortis de la pièce, madame Tremblay me pris le bras, doucement, et m’emmena devant une grande porte. Elle l’ouvrit et une grosse salle de coiffure se fit voir. À côté, il y avait la salle de maquillage.

Je me corrige, ils ne sont pas riches, ils sont millionnaires. Peut-être même milliardaires.

Madame Tremblay me fit asseoir et un homme arriva à côté de moi.  

- J’ai déjà des idées, mais premièrement, je dois analyser tes cheveux, me dit-il.

Il était concentré à jouer avec mes cheveux et je ne savais pas quoi dire.

- Oh, désolé, je m’appelle José, mais tu peux m’appeler Jo, reprit-il.

- Enchantée, je m’appelle Coralie.

- Oui, je sais. Bon, tes cheveux sont vraiment cassés, mais je vais être capable de faire quelque chose.

J’attendis deux heures et il finit ma coiffure. C’était magnifique. J’avais les cheveux bouclés et ils étaient tous par en arrière. De plus, il y avait des  fleurs blanches un peu partout.

- Tu es magnifique, dit madame Tremblay sur le bord des larmes, maintenant le maquillage.

Elle me guida sur l’autre côté de la pièce et me fit asseoir sur une autre chaise. Une jeune femme arriva et commença immédiatement à me mettre du fond de teint. Elle ne se présenta même pas. Elle n’est pas gênée!

Après une heure de maquillage, elle partit sans me saluer.

Je me regardai dans le miroir et fus estomaquée. Je me ressemblais, mais le maquillage faisait en sorte que j’avais l’air d’une princesse. Elle n’en avait pas mis trop et ça avait l’air naturel.

Madame Tremblay me sortit de mes rêveries et m’emmena dans une autre pièce. Elle était gigantesque et je remarquai que c’était une salle de couturière, comme dans un magasin. Comment peuvent-ils avoir toutes ces pièces dans une maison?

- Julien nous a dit ta grandeur et il nous a montré une photo de toi, alors je suis sûr que les souliers et la robe vont t’aller comme un gant.

Puis, elle me montra la robe et les talons hauts. Ils sont magnifiques. La robe est blanche avec un teint rose champagne et longue en sorte de dentelle. Elle a des brillants partout avec des bretelles spaghettis. Elle fait vieille et je l’adore. Les souliers sont ouverts, de la même couleur avec des brillants à la cheville et un peu sur le dessus du pied, proche des orteils.

J’ai est mis et la couturière ajusta un peu la longueur. Lorsque tout fur parfait, je remis la robe et les talons, puis je mis les bijoux de couleur argenté avec des brillants soit; des boucles d’oreilles longues et un bracelet. Elles mirent le voile et je fus prête à me marier. Du moins, c’est ce que je faisais à croire.  

Chapitre 17!!!

Merci de lire.

Tous droits réservés.

Pour voir coiffure, robe, soulier et maquillage de la futur mariée allez au: www.teenagefictions.tumblr.com

- Mélo :D

Rêve ou CauchemarWaar verhalen tot leven komen. Ontdek het nu