18 - Mariage

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Monsieur Tremblay arriva à côté de moi et me fit un grand sourire.

- C’est l’heure, jeune femme. C’est dommage que ton père ne soit pas là. C’est correct si je te fais marcher jusqu’à ton fiancé?

- Oui, mais ce n’est pas censé être le père du fiancé?

- Il ne te l’a pas dit?, me dit-il interrogateur. Son père est mort.

- Oh ok, dis-je secoué. Comment?

- Ces deux parents sont morts par accident de voiture.

Il a tellement de secret cet enfant. Maintenant, je sais pourquoi il a été choqué lorsqu'il a vu l'accident.

Je pris une grande inspiration et fis un sourire au coin au grand-père de Julien. Je lui pris le bras et nous avançâmes.

Les portes ouvrirent et je vis la quantité de personnes sur la plage. Je paniquai. Toutes ces personnes croient que je veux marier Julien et ils croient tous que nous sommes un couple parfait.

Je fus à côté de Julien qui était en costard noir avec un nœud papillon sur sa chemise blanche. Le prête commença à parler et je me mis à pleurer. Non, pas parce que je suis heureuse, même si tout le monde croit ça, parce que ma vie, dans quelques minutes, va être finie. Je n’aurai plus de liberté, je devrai le suivre partout où est-ce qu’il va, sinon je vais devoir rester à la maison, je devrais faire croire à mes amis et ma famille que je suis la fille la plus comblée et j’en passe.

Je ferais tout pour revenir en arrière et d’avoir écouté mon frère. Effectivement, Julien est dérangé psychologiquement et je vais le devenir si je finis mes jours avec lui.

-Julien Tremblay, voulez-vous prendre Coralie April pour épouse, de l’aimer, la chérir, dans la richesse comme dans la pauvreté, dans le bonheur comme dans l’adversité et ce jusqu’à ce que la mort vous sépare?

- Je le veux.

- Coralie April, voulez-vous prendre Julien Tremblay pour époux, de l’aimer, le chérir, dans la richesse comme dans la pauvreté, dans le bonheur comme dans l’adversité et ce jusqu’à ce que la mort vous sépare?

Je me mis à pleurer de plus belle. Je pris toute mes forces et répondis.

- Je le veux.

Jusqu’à ce moment, je n’avais pas remarqué que ma voix tremblait. Je sentis la main de Julien sur ma joue, puis il essuya mes larmes.

- Tout va bien aller, nous allons vivre heureux, me chuchota-t-il.

Je tremblai.

Nous échangeâmes les bagues de mariage, qui était trop belles pour les circonstances. Elles sont en or jaune et blanc et la mienne a plein de diamants avec un gros sur le dessus.

C’était un mariage de rêve. La plage était gigantesque, elle était remplie par ses deux cents invités. Tout était magnifique, mais ce n’était pas mon mariage de rêve.

J’ai toujours voulu avoir un petit mariage  avec ma famille et la famille de mon amoureux, qui n’est clairement pas Julien, et quelques amis proches. Juste quelque chose de petit.

Maintenant, je me sens comme une intruse qui marie une célébrité d’Hollywood. Je ne me sens pas à ma place.

Le prêtre repris.

- Par leurs consentements mutuels, je les déclare unis aux yeux de tous par les liens sacrés du mariage. Vous pouvez embrasser la mariée.    

Nous nous embrassâmes et je me mis à pleurer encore une fois. Ça y est, ma vie est ruinée.

                                                                        *          *          *

Nous partîmes tous au jardin pour prendre le cocktail. Madame Tremblay me vit et elle venu me voir immédiatement.

- Comment te sens-tu? Est-ce que tu es contente?, me demanda-t-elle trop enthousiasme.

- Je vais bien et oui je suis contente, mentis-je en lui souriant.

Plusieurs amis de Julien sont venus nous voir pour nous féliciter. Majoritairement, ils félicitèrent Julien d’avoir trouvé la bonne fille et me félicitèrent d’avoir un bon mari. Ça parait que ce n’est pas eux qui vont vivre avec ce malade.

Vers six heures et demie, nous passâmes à la grande salle à manger. Elle a totalement changé depuis à matin. Il y a plusieurs tables rondes, pour que tout le monde puisse s’asseoir, et il y a une grande table au centre de la pièce où que je supposai que j’allais manger avec la famille proche de Julien.

Comme que je le prédisais, nous avons mangé à la table centrale. Le repas était délicieux. C’était une entrée de salade, le repas principal était un gros steak ou du spaghetti à la bolognaise et le dessert était notre gâteau. Il avait quatre étages toutes décorées minutieusement. La saveur était vanille chocolat. La coupe du gâteau était un peu malaisante, mais nous ne le montrions pas.

Depuis deux jours, mes talents d’actrices ont augmentés. Quand je pleurais, les invités croyaient que j’étais heureuse et quand je souriais, ils croyaient que c’était sincère. Le couple parfait quoi?

La soirée était amusante, je dois l’admettre. Il y avait un DJ qui mettait des bonnes chansons. Tout le monde dansait et les discours étaient très drôles. Les invités étaient gentils avec moi. Nous avons même joué à conséquence, conséquence. J’ai dû faire un lap dance à Julien. C’était malaisant, mais après tout, c’était une conséquence et il est mon mari. Il y a eu évidemment le slow et je dois avouer que mon partenaire danse bien.

La soirée a fini à trois heures du matin et nous partîmes nous coucher dans la chambre luxueuse de Julien. Évidemment, j’ai dû satisfaire mon mari, c’était notre mariage. J’étais dégoûtée, mais je n’avais pas le choix.  

 Chapitre 18!!!!

Merci de lire, je suis vraiment reconnaissante.

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- Mélo :D

Rêve ou CauchemarWhere stories live. Discover now