Chapitre 40

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Point de vue Tayler :

Cela doit faire 12h qu'Eden est partie avec ce "Tad", rien qu'à l'écoute de son nom, il me dégoûte.

Après ma découverte sur la véritable identité d'Eden, que je reconnais avoir encore du mal à assimiler, j'ai directement donné la clé USB à Arthur, notre petit hacker, et comme Eden l'a expliqué dans sa lettre, il a parfaitement su quoi en faire.

Le système de traçage indiquait qu'Eden était dans une vielle usine à vingt-cinq kilomètres d'ici. Ce qui est relativement proche.

On a demandé a Candice de garder Lilou pendant notre absence, elles pensent toutes les deux qu'on est partis voir d'anciens amis à nous.

Le reste du groupe et moi sommes équipés de pantalons de treillis, de gilets pare-balle et de plusieurs armes.

Je suis assis sur le siège passager dans la voiture de Jason. Je suis tellement stressé parce que je n'ai même pas la certitude de la retrouver vivante.

Britney, qui est assise derrière moi, passe sa main sur mon épaule.

- Ne t'inquiète pas Ty', on va la retrouver saine et sauve, j'en suis sûre. Si on se tiens au plan, tous se passera bien.

J'espère qu'elle ai raison.

Point de vue Eden :

Je me rasseois sur le béton froid de la cellule et tente de faire un garrot à ma jambe avec la ceinture de crâne d'œuf car je perds de plus en plus de sang.

La porte de ma prison s'ouvre en furie pour laisser apparaître un Tad en colère ainsi que deux de ses hommes armés jusqu'au cou.

- Occupez vous d'elle, laissez tombés les infos et tuez la ! crache t'il avant de repartir.

Je suis a présent seule, assise en tailleur dans une pièce vide avec deux hommes surentraînés pointant leurs armes dans ma direction.

J'ai les yeux fermés comme dans les films d'action au moment où le "gentil" s'apprête a tuer tous les "méchants".

Sauf que ce genre de films, c'est ma réalité depuis que je suis née.

J'ouvre les yeux d'un seul coup puis me lève, difficilement avec ma jambe en sang. Je capte la gestuelle des deux hommes, leurs façon de bouger, de se pavaner autour de moi.

L'un est a ma gauche tandis que l'autre est a ma droite.

Je ne peux pas mourir, pas maintenant en tous cas.

L'homme à ma gauche est plus proche de moi, et c'est donc par lui que je vais commencer.

Je pose mes deux mains sur le canon de son flingue et le  désarme facilement, je me sers de son corps comme bouclier et en profite pour tirer dans la tête de l'autre.

L'homme que j'ai désarmé se retourne et m'envoie un coup dans la mâchoire.

Je lui en envoie un en retour, lui donne un violent coup de pied dans le ventre, attrape la chaise en fer puis l'assomme avec.

Les corps des deux hommes rejoignent celui que j'ai tué tout à l'heure.

Je lève la tête et affiche mon plus beau sourire aux caméras de vidéosurveillance.

Je saisis l'arme d'un des abrutis puis sort de la pièce. Par  chance, Tad qui n'a pas pensé une seconde que je m'en tirerais n'avais pas fermé la porte.

Je traverse un long et vieux couloir à pas de loup.

Ils ont sûrement dû être au courant de ma disparition puisque des bruits de pas assez rapides arrivent dans ma direction.

Je cours et me cache dans un renfoncement.

Vu la fréquence des pas, je pense qu'ils doivent être une dizaine.

Je regarde discrètement, vise avec mon arme, et tire.

Un homme, une balle, tel était ma devise.

Les soldats de Tad tombent un à un au sol d'une balle dans la tête.

Je tente de tirer une énième fois mais mon chargeur s'avère vide. Et je n'ai pas pensé a en prendre de rechange au moment où j'ai volé l'arme.

Je me cache encore plus dans le renfoncement et attends que les hommes arrivent à ma hauteur, et d'après mes calculs, il en reste quatre.

Le premier ne tarde pas à arriver et je l'accueille avec un magnifique coup de coude dans l'arcade suivis d'un crochet du droit.

Plus que trois.

Je saisis le bras d'un des hommes et le fait valser au sol en éclatant son dos contre le béton.

J'attrape les deux couteaux qui sont en permanence attachés à mes chevilles. Et m'en sert pour les planter dans la poitrine d'un des hommes restants.

Je donne un coup de pieds derrière un des genoux du dernier, il tombe au sol , et dans l'élan je pose mes mains sur sa tête, je fais pivoter sa nuque d'un coup sec afin de briser ses cervicales.

Tout est allé si vite, et dans l'action, les hommes n'ont même pas eu le réflexe de me tirer dessus.

Je récupère mes couteaux ainsi qu'un pistolet et cours afin de trouver la sortie le plus proche.

Je repère un porte menant a l'extérieur et me dirige rapidement vers celle-ci.

Je me stoppe net car je passe devant ce qui me semble être une salle des armes.

J'entre dedans et repère un tas d'explosif.

Je me saisi de ce dernier, de nouveau dans le couloir, je balance ce dernier a l'opposé de ma future direction.

Je cours jusqu'à la porte que j'avais repérée auparavant puis l'ouvre.

L'air pur empli mes poumons et cela me procure un bien fou.  J'avance encore de quelques pas puis fini par me retourner.

Je vise le plus possible le tas d'explosifs avec mon arme et tire....

.... À suivre ;)

Moi, Ce Bad Boy Et Nos Secrets.Where stories live. Discover now