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- Aller, viens la.

Il m'attire jusqu'à lui, et me fait m'asseoir sur ses genoux.

Il passe ses doigts sur chacune de mes cicatrices. Poignets, avants bras, Bas ventre, cuisses, chevilles...

- Elles sont pas belles je sais...

- T'es parfaite Tya. Absolument parfaite. Puis elle finirons par partir. Elles sont simplement encore un peu fraîches.

Mouais... J'y crois moyen.

Il m'attrape par la nuque et m'embrasse à pleine bouche.

Sa main remonte jusqu'à ma poitrine et s'amuse avec mon téton.

Ouais, c'est sur que c'est pratique que je sois déjà à poil... D'ailleurs, je sent parfaitement son érection, juste en dessous de moi.

J'adore ce pouvoir que j'ai sur les hommes.

J'ondule lentement, ce qui arrache un gémissement à mon partenaire. Il me retourne et me plaque contre le matelas.

Faudra que le comité des lois de la favela -composé uniquement d'Andrea et moi- fasse voter l'interdiction du port de t-shirt à ces messieurs.

On en avait déjà parlé, et la franchement, en regardant la musculature digne d'un dieu que possède Rafael, je suis bien décidée.

En fait, je pourrais jouir rien qu'en le regardant. C'est grave docteur ?

- Aller, enlève ce putain de jogging qu'on en finisse !

Il ricane.

- Relax princesse, y a pas le feu.

Si justement, entre mes cuisses !

Bordel je déteste qu'il fasse ça. Monsieur va me faire languir juste pour me prouver qu'il a le total contrôle sur moi. Donc il va mettre la vie des rats avant de me donner ce que je veux.

J'entoure sa taille de mes jambes, et l'attire vers moi grâce à elles.

- Impatiente.

- Emmerdeur.

- Capricieuse.

- Prétentieux.

On pourrait continuer comme ça toute la nuit.

Il dépose toute une traînée de baisers, allant de mon cou jusqu'à mon nombril.
Il s'attarde ensuite sur mes cicatrices. Il les embrasse, les effleure...

Et plus il fait ça, plus j'ai l'impression de sentir ma culpabilité s'envoler.

Sa tête se rapproche de plus en plus de l'endroit qui m'intéresse, c'est à dire mon entrejambe, qui doit actuellement ressembler aux chutes du Niagara...

Je sens son sourire de connard contre ma peau, et cet enfoiré remonte.

OK je vais le tuer.

Je passe une main sous l'oreiller, et chope le sachet qui m'intéresse.

Je repousse monsieur de mon genoux, ce qui le déstabilise assez pour me faire prendre le contrôle.

- Lève ton gros cul de sur ce matelas, que je puisse virer ce jogging de merde.

Ah oui, la c'est fini, je fais plus dans la dentelle.

C'est exactement ce qu'il voulait vu son sourire victorieux et satisfait.

Putain que j'ai envie de le frapper quand il arbore cette expression. Vraiment il mérite que ça.

Mais il s'exécute. Donc ça va.

TyaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant