Chapitre XXII

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Emsaf se réveilla enfin, l'homme était comblé,  il ne pouvait pas rêver mieux. Un sourire triomphal trônait sur son visage, le pharaon calina sa douce épouse puis se remit à faire honneur à tout le corps de sa pharaonne.

Ella était  intimidée mais aussi comblée. Tous ses complexes notamment ses poignées d'amour et sa cellulite firent face aux baisés de cet égyptian insaisissable.

Il honorait autant son corps que sa personne.  La douce anglaise ne regrettait pas son choix. Elle avait découvert cette sensation unique auprès d'un homme qui l'aimait vraiment,  qui la respectait et qui ne pensait pas qu'à l'aspect physique de l'acte. 

-Merci les Dieux d'avoir mis sur mon chemin cette belle femme ! Merci Ella d'exister ! 

Chaque remerciement étaient précédés d'un bisou sur le corps de la jeune femme.

-Merci d'être ce que tu es !

Ella se sentait rougir face à ce genre de déclaration. La jeune femme aimait ce trait ce caractère de son époux.  Ce dernier la valorisait et ne la traitait pas comme un objet. Elle était bien plus aux yeux d'Emsaf et la douce anglaise aimait ça. 

..
-Tu as bien  dormis mon coeur?posa t-il enfin à  sa dulcinée 

-Bof !

Emsaf fronça les sourcils face à la réponse  étrange de son épouse. 
Ella sourit car elle avait compris que ce terme n'existait pas dans la langue de son époux. Même si ce mot avait été directement dit dans la langue natale d'Emsaf, ce mot était nouveau.

-Non j'ai pas trop bien dormis ! J'ai eu mal partout et je crois que je ne saurais pas me lever !

Face à  cette réponse,  Emsaf esquissa un sourire énigmatique. Le pharaon déposa un baiser sur le front de son épouse avant de se lever du lit.
Ella faillit perdre ses moyens en voyant son époux se lever en tenue d'Adam. Ses fesses étaient aussi ronde et ferme que des pêches , ses cuisses musclés pouvaient tuer n'importe quel adversaire, son corps était comme sculpté comme ceux  des gladiateurs. Emsaf n'avait pas honte de son corps, il n'était pas intimidé par les regards inquisiteurs que lui lançaient son épouse, au contraire, le pharaon était flatté face à l'admiration de sa douce anglaise à son égard.
..
 Emsaf s'était rendu dans la pièce adjacente à leur nid  d'amour afin de récupérer un flacon médical. Ce pharaon était  préoccupé, même si il ne le montrait pas. Ella était sa raison de vivre, cette sensation était si intense. Lorsqu'elle avait mal, Emsaf était lui aussi mal, lorsqu'elle était triste,  il l'était autant. Cet homme n'aimait pas voir sa femme souffrir, sa petite anglaise était la personne la plus importante dans sa vie.

….
Une fois  revenu dans la chambre, Ella vit son époux  ouvrir un flacon en bois. Ce dernier contenait un liquide vert visqueux et puant. Emsaf l'appliqua sur le corps endoloris de sa douce puis lui expliqua les vertus de ce remède.
….

Ella se sentit apaisée grâce à ce produit miracle , son époux caressait son visage tout en lui murmurant de se rendormir. Si tout ceci n’était qu’un simple rêve, la douce anglaise espérait y rester encore un peu afin de profiter de la tendresse que lui procurait cet homme.
Emsaf la faisait se sentir importante, elle savait que quoi qu’elle disait il la regarderait toujours avec ces yeux remplis d’amour et d’affection.L’amour que ses parents lui donnait n’était plus suffisant, en grandissant, Ella avait envie de rencontrer un homme qui la comblerait, qui la regarderait comme si elle était un joyau et la protégerait envers et contre tous. Son père lui donnait de l’amour, mais ce n’est pas de celui-ci dont la jeune femme aspirait. Regardant ses parents se câliner, s’embrasser et se protéger, la douce anglaise eu aussi envie de trouver un homme qui serait son pilier.

Le pharaon ne se rendait pas compte du bonheur qu’il apportait à sa femme, pour lui il était normal de valoriser sa pharaonne , de boire ses paroles et de l’aider dans son quotidien.

Les yeux fermés, la douce épouse approcha son visage de la nuque de son pharaon puis lui murmura une phrase qui fit battre son coeur.

-Si c’est un rêve je souhaite ne jamais me réveiller, tu es pour moi bien plus qu’un pharaon, tu es mon-

Puis, la jeune femme sombra dans un profond sommeil, épuisée de cette nuit torride, comblée par un homme qu’elle ne connaît pas réellement.

Emsaf n’avait peut-être pas encore conquis son coeur, mais son corps et une partie de son âme s’était déjà vouée vaincue. Cet homme connaissait chaque partie de son anatomie mieux qu’elle, chaque poignée d’amour n’attendait que les lèvres de ce pharaon charismatique, son corps frissonnait à chaque effleurement de son époux. Son âme était comme tourmentée quémandant les compliments de Emsaf.

Loin du Royaume d'Égyptia ,en France ,les parents d'Ella étaient en plein désaccord avec ManGinote et Elisabeth.
En effet, ces derniers avaient pris la décision de faire Ella revenir auprès d’eux. Ce choix était difficile à prendre, et égoïste  de leur part vu le bonheur qu’éprouvait leur fille mais ils ne pouvaient pas se résoudre à ne plus la voir. Si elle restait dans ce royaume d'égyptia, non seulement ils ne pourraient la revoir, de plus si elle tombait enceinte, ces derniers n’auraient pas non plus l’occasion de connaître leur petit fils.

-Votre fille est heureuse ,je vous comprends d'une certaine manière mais en même temps je désapprouve votre choix  .Vous ne pensez qu'à vous et non au bien être de votre fille . Enonça Elisabeth

-Vous ne savez pas ! cette décision est dur mais nous ne pouvons pas nous résoudre à la  laisser dans ce pays! Notre fille , notre unique enfant que j’ai porté neuf mois, que j’ai vu grandir, qui a eu le coeur brisée certes mais tout le monde à eu au moins une fois dans sa vie une peine de coeur !

-Allons calmons nous! Elisabeth n’a pas tord mais vous non plus! Nous savons que vous aimez votre fille, que vous aspirer sans doute à autre chose pour elle, mais votre princesse, à quoi elle aspire? Avez vous lu les derniers chapitre afin de lire son ressentis ? Si vous décidez de la faire revenir et que celle-ci vous le reproche par la suite ? avez vous pensé à tout ça?questiona  ManGinote d’une voix mielleuse

Le Pharaon et MoiWhere stories live. Discover now