Mafia, chronique de Zara.

Paix a son âme

"  Tu est venu nue, et tu repartiras nue, on t'as donner ton premier bain et on te donnera ton dernier. La mort est la grande Porte par laquelle nous passerons tous un jour. Pauvre ou riche, cet épreuve frappe à tout les porte. A la terre tu appartient à la terre tu retournera"

«  'Inna lillaahi maa 'akhatha, wa lahu maa 'a'taa, wa kullu shay'in 'indahu bi'ajalin musamman . . . faltasbir waltahtasib.(1)'A'dhamallaahu 'ajraka, wa 'ahsana 'azaa'aka wa ghafara limayyitika.» [« Certes à Allah appartient ce qu'Il a repris et c'est à Lui aussi qu'appartient ce qu'Il a donné, et chaque chose pour Lui a un terme fixé à l'avance... Sois endurant et espère la récompense d'Allah. »]

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ZARA...

Je viens de prendre nos billets pour le Mali, mon père est gravement malade. Suite à mes problèmes j'ai fais des jours sans parler à mon père. L'homme de ma vie.
J'ai été faire les papiers du divorce, s'il compte pas me tuer a quoi bon rester ? J'en ai plus qu'assez.

J'ai déposé les papiers sur son bureau après les avoir signé. Même s'il refuse de m'accorder le divorce j'aurai au moins essayer.
J'suis entrain de finir les valises des enfants, quand Juliette m'informe que Khaled veut me voir.

Je part voir ce qu'il me veut, il est dans son bureau avec Hassan d'après Juliette.
Je crains rien  alors.

— tu m'a appelé?

— c'est quoi ces bêtise?

— les papier du divorce

— c'est pas à toi de décider quand tu me largue, je ne me séparerais pas de toi

— j'ai besoin des passeports des enfants on part au Mali demain, mon père est malade

— vas-y je te l'es enverrai

Je rajoute rien et repart dans ma chambre. J'ai pas son temps à se petit patron. Il veut pas signer. Pas grave, j'ai plus important à géré.
Je continue à faire nos bagages.

Après les bagages je fais ma prière. J'implore le tout puissant d'apaiser mon père et de le protéger. Une fois ma prière finit je commence à me changer quand je reçois l'appel de Oumou.

Mon cœur s'emballe lorsque je voit son appelle. J'ai un mauvais pressentiment. La respiration lourde et tremblante je répond

— oui...?

— papa, viens de nous quitter dit elle en pleure

Un cri déchirant quitte les lèvres. Pas mon père, y'a allah pourquoi tu m'a pris le seule homme qui m'ai jamais aimé.
Je suis brisé.
Je pleure tellement que c'est quand il me prend dans ces bras que je remarque sa présence.

— pourquoi lui....? Pourquoi mon papa.... Je peux rien sans lui dis je en larme dans ces bras

— vas-y pleure libère toi dit il en me serrant contre lui

Je passe des heures en pleure dans ces bras. Il reste là, juste présent, il dit rien. Sur son visage j'ai l'impression d'y voir du chagrin.

— viens l'avion t'attend

— je vais pouvoir assister à son enterrement dis je en le fixant

— c'est le moins que je puisse faire. Aller vas-y je m'occupe des enfants dit il en me donnant mon hijab

Je le prend et descends à la voiture. Ramsces me conduit à l'aéroport dans le silence. Lorsque j'arrive à l'aéroport Sarah me prend aussitôt dans ces bras et me présente ses condoléances.
On monte dans l'avion et quelque minute plus tard Khaled arrive avec les enfants.