Bonus 4 --> PDV Killian

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PDV Killian

Je faisais pour la cinquentième fois le tour de la grande cours du camps Dernwinch, je ne sentais plus mes jambes et mon corps entier était rempli de sueurs. Je ne pouvais même pas m'arrêter. Un garde nommé Dik m'observait attentivement depuis déjà deux heures, assis sur une chaise, un assez gros manteau sur le dos.

Et cet enfer durait depuis une semaine.

Heureusement pour moi, demain est le jour où je rentrerais au camps Varsvichtz. Je n'ai pas arrêté de penser à Océane et de la façon de comment je l'embrasserais quand je la reverrais. J'espère qu'elle a pensé à moi et qu'elle m'embrassera en retour. Je pourrais de nouveau sentir son parfum naturel et sa peau douce.

Putain.

Je secoue idiotement la tête. Ce n'est pas du tout mon genre de penser à une fille de cette manière. Suis-je devenu fleur bleu ? Uw, jamais de la vie.

- Gamin c'est bon pour aujourd'hui me crit Dik, levant enfin son gros fessier du banc. Je jure que si cet homme avait été une femme, il aurait obtenu le rôle de Big Mamma.

Je m'arrête enfin et me penche en arrière afin d'étirer tous mes membres qui me font souffrir. Saleté d'Henry ! Pourquoi doit-il toujours toucher aux choses qui m'appartienne ?

- Bon gamin, je sais très bien que c'est le dernier jour Commence Dik en s'avançant vers moi, son ventre bedonnant dans son manteau un peu trop serré. Mais le général a dit qu'il restait encore des choses à faire. Donc cette après-midi, rejoins-moi pres du quartier générale. Ok.

- Ok Je réponds en serrant les dents.

Je me retourne ensuite afin d'aller dans ma chambre. Si je peux appeler le taudis dans lequel on me fait dormir chambre. Cette pièce se résume à quatre planches de bois et un toit. L'intérieur est assez banale, pour faire simple le sol n'est même pas recouvert de carrelage et mon lit ne se résume qu'à une planche de bois et quelques feuilles. Le général m'a affirmé que c'était pour faire ressortir le soldat qui est en moi. Ouais c'est ça, lui, il l'appelle comme ça mais moi, j'appelle cela de la maltraitance. Franchement, je suis encore heureux de ne pas me laver dans une rivière, il ne manquerait plus que ça pour faire parti d'une émission sauvage !

Quand j'arrive dans ma chambre, je m'assieds par terre. Le silence me fait du bien et je me détends quelques instants. Qu'est ce que j'ai attendu ce moment. . . Je peux vous assurer que se lever à 4 heures du matin pour un entrainement intensif n'est pas chouette. Mon cerveau dérive vers Océane et je promets de lui parler franchement dès mon retour. Henry ne gagnera pas cette fois.

Soudain, la porte se ferma toute seule et j'ouvrais subitement mes yeux, regardant autour de moi.

- Hey comment vas mon petit frère ?

Une voix familière parvient à mes oreilles et je referme les yeux. Je me demande comment il a pu rentrer ici.
S'il vous plait, dites-moi que je rêve !

- Paul. Je soupire en passant une main sur mon visage.

- Hey ! Bien trouvé Kiki dit-il en riant.

Je lève enfin la tête et aperçoit mon frère. Il est habillé comme d'habitude, assez classe. Ses yeux pétillent de malice et je ne sais pas pourquoi mais quelque chose me dit que les prochaines minutes vont être totalement ennuyeuse. Il y a certaines personnes pire qu'ennuyeuse sur terre et je pourrais placer mon idiot de grand frère au dessus de la liste.

- Que fais-tu ici putain ? Je grogne et son sourire s'élargit.

- Et bien tu es très content de me voir je vois Il dit en s'approchant de moi.

Un amour militaire.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant