Un amour militaire.

Chapitre 19

19.

Je m'avançais lentement vers le sous-sol du travail de mon père. Les cages d'escaliers étaient plongés dans le noire sans aucunes lumières pouvant m'éclairée.  Je descendais donc à l'aveugle les nombreux escaliers me rendant à la salle de torture. Je regardais ma montre, le cadran  indiquait qu'il était 23h30. Je reprenais mon souffle, réajustant l'énorme sac que je portais sur mon dos.  Les gardes devaient sûrement être rentré chez eux à l'heure qu'il est. J'arrivais enfin à destination, des lasers rouges sécurisaient la grande porte mais étant la fille du propriétaire de cet établissement, je connaissais les nombreux codes dont celui de la cave. Je tapais d'un geste rapide les numéros que j'avais appris par coeur. Les lasers rouges disparurent et je pus entré dans la salle.

-Océane ? La voix de Dan m'appela. C'était un des plus jeunes parmis les esclaves.

-Dan, je vous ai apporté des vivres dis-je en posant mon sac au milieu de la salle.

Soudain, un bruit dans les escaliers se fit entendre.

Océane ? !

Mon nom retentissait comme un écho dans les escaliers et mon coeur se glaca.

Je me réveille une fois de plus, le coeur battant et les yeux grands ouverts. Je n'ai pas pu fermer les yeux de la nuit. Pandore est contre ma poitrine et je commence à penser que même ce doudou ne peut plus rien faire pour mes cauchemars. Enfin les cauchemars qui étaient une réalité, mon père frappait vraiment ses pauvres gens. Mes yeux sont lourds et je sens que mon corps est affaibli mais aucun signe d'un quelconque sommeil à l'horizon. Je parcours ma chevelure du revers de la main avant de m'asseoir sur mon lit. Toute la pièce est sombré dans le pays de Morphée et  je peux entendre les ronflements réguliers de Clarisse qui dort sûrement paisiblement, rêvant d'Andrew, son prince charmant.

Pourquoi je ne peux pas dormir tranquillement moi aussi ?