Elle était une pierre pleine d'éclat.
Au cours de sa vie, personne n'a pris soin d'elle mais elle a été solide comme un diamant.
Au fil du temps, elle commençait à sombrer dans les tréfonds des sols du désespoir.
Elle était sur le point de disparaît...
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PDV Aylan
Je crois que j'ai trouvé une solution pour rassurer au maximum Diamante de mes réels sentiments pour elle.
Nous sommes vendredi, j'ai réussi à lui faire croire que j'allais au travail alors que c'est complètement faux. Je vais passer ma journée à lui acheter des petits ou des gros cadeaux mais ce n'est pas tout pour la surprise. Loin de là.
La solution que j'ai trouvé pour la rassurer va au-delà des cadeaux et de ce qu'elle peut imaginer.
Je parcours tous les grands magasins de la capitale. J'achète des choses susceptibles de plaire à Diamante. Je dépense sans compter car quand on aime on ne compte pas.
[...]
Je fais une pause à midi dans un fast-food. Je suis muni de plein de sacs et c'est pas encore fini.
« — Bonjour. »
Une jeune femme s'est assise sans mon autorisation sur la chaise en face de ma table. Je me contente de lui lancer un sourire de politesse.
« — Qu'est-ce qu'un homme aussi beau et... riche fait dans un fast-food ? »
Tout le monde a le droit d'aller où il veut en fait.
« — Pour qui avez-vous acheté toutes ces choses de marque ? demanda-t-elle. — En quoi ça vous regarde ? renchéris-je. — En tout cas, elle en a de la chance. »
Je roule des yeux.
« — Ou il en a de la chance alors. » rectifia-t-elle.
Je me contente de hausser un sourcil puis de la regarder de travers. Elle continue de me regarder en faisant les yeux doux et en se cambrant sur sa chaise pour faire ressortir son décolleté.
« — Vous savez, j'ai un peu faim et... il se trouve que je viens de me faire dérober mon porte-monnaie, donc si vous pourriez me dépanner en m'achetant ne serait-ce qu'une viennoiserie... »
Je m'en doutais que c'était une pure michtonneuse.
« — Écoutez, je n'ai pas le temps de discuter avec des gens qui ne sont là que par intérêt. — Comment ça ? — Des michtonneuses. Bon sur ce, au revoir. »
Je prends mes sacs et je me casse.
Je me rends dans une bijouterie cotée de la capitale.
« — Bonjour monsieur, que puis-je faire pour vous ? m'accueille la vendeuse souriante. — J'ai besoin de votre aide pour choisir un bijou... on va dire décisif. — Ah j'ai compris. Ne vous inquiétez pas, il sera parfait. Suivez-moi. »
