Elle était une pierre pleine d'éclat.
Au cours de sa vie, personne n'a pris soin d'elle mais elle a été solide comme un diamant.
Au fil du temps, elle commençait à sombrer dans les tréfonds des sols du désespoir.
Elle était sur le point de disparaît...
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PDV Diamante
On va se marier... Ne me laisse pas ici... Je t'abandonnerai jamais...
J'ouvre brusquement les yeux. Je suis dans une chambre d'hôpital, c'est le petit matin.
Une infirmière entre dans la pièce avec un plateau.
« — Oh ! Vous êtes réveillée !? Je vais prévenir le médecin ! »
Elle dépose le plateau et repart aussitôt.
L'infirmière revient avec le médecin.
« — Bonjour, je suis le médecin Jean Arleur et je m'occupe de vous. — Euh d'accord... — Votre nom et prénom ? — Acosta Diamante. — Âge ? — Vingt-six ans. — Bien, vous n'avez pas perdu la mémoire. »
Il commence à m'ausculter et au même moment, la porte s'ouvre.
« — Diamante ! Tu es réveillée ! »
C'est Aylan qui venait d'arriver.
Une fois que le médecin finit de m'ausculter, il sort de la pièce, suivi de l'infirmière. Je suis à présent seule avec Aylan.
« — Joyeux Noël, Rubis ! »
Il s'approche de moi et m'embrasse, puis me caresse le visage.
« — Tu m'as manqué... » marmonne-t-il tout ému.
Il me tend un paquet cadeau.
« — Oh... Aylan, fallait pas. — Comment ça fallait pas ? C'est Noël tout de même ! — J'ai rien pour toi, mon cœur. — C'est déjà un cadeau pour moi que tu sois réveillée, mon ange. »
Je souris et j'ouvre le cadeau. Un collier orné de diamants scintille devant mes yeux.
« — Il est magnifique, Aylan. Merci... mais c'est trop. — Et c'est pas fini. D'autres cadeaux t'attendent à la maison sous le sapin. — Les diamants, c'est déjà beaucoup Aylan. — Non. »
[...]
PDV Aylan
Le médecin Arleur m'a emmené dans son bureau, il veut me parler.
« — Donc votre fiancée suit un traitement, c'est bien ça ? m'interroge-t-il. — Oui. — Elle prend des anxiolytiques anti-dépresseurs ? — Oui. — Pensez-vous qu'elle aurait arrêté le traitement il y a de cela... une semaine ? — Je... je pense... Lors de sa dernière tentative de suicide, elle avait arrêté son traitement pendant une semaine puis elle est passée à l'acte. — Elle a déjà tenté de se suicider aux médicaments ? — Non. Elle voulait... elle voulait se jeter d'un pont. — D'accord... Dans son sang, j'ai donc retrouvé aucune trace d'anti-dépresseurs quelconque qu'il soit mais j'ai retrouvé une très forte dose de benzodiazépine. — De benzo quoi ?! — Benzodiazépine. Cet élément est présent dans les somnifères. Elle prend des somnifères ? — Rarement. — Vous en prenez ? — Non. — Donc ils sont là pour elle ? — Oui. — Normalement elle devrait pas en avoir puisque son traitement est déjà assez tranquillisant. — Je lui ai dit mais elle dit que parfois ça l'aide à dormir plus que son traitement. — Oui mais il faut arrêter les somnifères. Je peux lui prescrire des comprimés à base de plantes qui ne sont pas chimiques. — Je pense que ce serait mieux. — Moi aussi. »
