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PDV Aylan

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PDV Aylan

Mes yeux s'ouvrent doucement et je peux voir que je suis allongé dans un lit, nu, couvert d'une couverture.
Nine et Kate sont en robe de chambre devant moi en pleine conversation...

Elles se tournent vers moi.

« — Ah ! Tu es réveillé ? Comment te sens-tu ? me questionne Kate.
— Euh... je sais pas, répondais-je.
— Quel est ton nom ? continue-t-elle.
— Euh... je sais pas... je sais plus... Je veux juste rentrer chez moi sérieux... »

Je me sens tout mou et j'ai l'impression d'avoir un esprit vide mais je ne sais pas comment et pourquoi. Pourtant, je suis toujours conscient de ce que je dis mais je ne me souviens plus de rien.

« — Ne t'inquiète pas Aylan... tout va bien. » dit Kate dans un sourire narquois, avec un regard... pervers.

{...}

- FIN DU FLASHBACK -

PDV Aylan

« — Et devine où j'ai retrouvé mes esprits, Jalone ? »

Elle ouvrit grands les yeux.

« — Sur un banc public ! Comme un SDF ! Donc elles m'ont drogué puis violé ! Et c'est pas tout car Kate me harcelait déjà sexuellement auparavant !
— Ce sont de grosses salopes ! Des sales putes ! balance Jalone.
— Je te le fais pas dire, sœurette.
— Aucune fille n'a le droit de faire du mal à mon frère ! Elles, elles vont entendre parler de moi ! Faut porter plainte Aylan !
— Quoi ?!! Mais... mais non, j'ai honte ! J'ai terriblement honte !
— C'est pas toi qui devrait avoir honte, c'est elles !
— T'imagines ? Un homme qui prétend s'être fait violé par deux femmes ? Déjà que les femmes qui subissent ça ne sont souvent pas prises au sérieux, alors moi ? On va me prendre pour un fou !
— Mais Aylan, ça va te hanter toute ta vie ! Tu vas te détruire à petit feu juste à l'idée de savoir que ces criminelles sont encore en liberté !
— Oui mais... mais de toute façon, il y a aucune preuve ! Il y a jamais de preuves dans ce genre d'affaires de toute façon ! C'est mort !
— Ta femme est au courant ?
— Non... »

Elle fit encore les gros yeux.

« — Arrête ! m'exclamai-je. En plus, j'ai déconné avec elle.
— C'est-à-dire ?
— J'ai réussi à faire semblant jusqu'au mariage et je tenais le coup en votre compagnie, mais, une fois qu'elle et moi avons regagné notre appart, j'étais paniqué et terrifié en permanence car je savais pas comment le lui dire. Du coup, pour cacher cette peur, je m'énervais à chaque fois qu'elle me parlait et je lui parlais même très mal. On a même plus fait l'amour depuis ce jour puisque je suis tétanisé à l'idée qu'elle me touche pour faire ça. J'ai peur qu'on ne puisse pas faire d'enfants à cause de ça... J'en rêvais tellement.
— Dis pas ça Aylan. Ces deux criminelles seront mises derrière les barreaux quoi qu'ils arrivent. Papa connaît de bons avocats.
— Pourquoi on aurait besoin d'avocats ? »

Mon père venait juste d'entrer dans la pièce accompagné de ma mère.
Oh non ! Je vais devoir tout leur raconter.
J'aurai honte, surtout devant mon père.

« — T'inquiète, je vais leur dire à ta place, marmonne Jalone à mon oreille.
— Merci Jalone. Je t'aime. »

[...]

Après de longues minutes à attendre seul au salon, mes parents et ma sœur reviennent. Ma mère, en pleurs, me prend dans ses bras.

« — Mon chéri, je suis désolée, fit ma mère entre deux sanglots.
— Maman, tu n'y es pour rien. Pourquoi tu t'excuses ?
— N'aie pas honte, n'aie pas peur, fils. Tout cela n'est pas de ta faute et je vais te trouver un brillant avocat parmi tous ceux que je connais. On va les mettre en prison ces... péripatéticiennes. » déclare mon père.

Ça m'a fait du bien de parler avec ma sœur et d'être près de ma famille. Je me sens déjà moins sale et moins faible. Ils m'ont redonné des forces et avec ces forces, je devrais avoir le courage d'aller présenter mes plus plates excuses à la femme que j'aime. Je doute même que cela suffise.
Je m'en veux terriblement de lui avoir fait du mal. C'était vraiment lâche de ma part.
À l'heure qu'il est, elle doit pleurer par ma faute.


PDV Diamante

Je m'apprêtais à aller me coucher, fatiguée d'avoir verser des larmes toute la journée, sauf que ça toquait à la porte.

« — Qui peut bien venir déranger les gens à 23h !? » pestais-je.

J'ouvre la porte et je tombe sur mes parents.

« — Que faites-vous ici ?! Vous n'êtes pas repartis en Angola ?!
— On peut entrer ? me demande ma mère en ignorant totalement ma question.
— C'est chez moi ici donc c'est moi qui décide qui a l'autorisation d'entrer ! m'écriai-je.
— Fais-nous entrer, louca ou sinon je serais obligé d'utiliser la force. » marmonne mon père en serrant mon épaule.

Je les fais entrer contre mon gré et malgré le fait qu'il m'ait encore surnommée "la folle".

« — Aylan n'est pas ici ? questionne ma mère.
— Il t'a quitté ? demande mon père qui arbore un sourire narquois.
— Il m'a pas quittée ! Il est parti car... car il avait besoin de repos.
— Ouais c'est ça, dit ma mère.
— Si ! Le mariage ça épuise, rétorquai-je.
— Il revient quand ? On doit communiquer avec lui, fit mon père.
— Je ne sais pas mais bientôt... »

J'espère.

« — Bon, on va partir. C'est pas toi qu'on veut voir, c'est lui, lance ma mère. On s'en va Javeç. Nous reviendrons quand notre gendre préféré sera là. »

"quand notre gendre préféré sera là". Je suis morte de rire.
Ils en ont que pour son argent.
Je suis sûre qu'ils veulent encore le voir pour de l'argent ou des cadeaux.

Moi je veux le voir pour le restant de mes jours.
Allez Aylan, reviens !




À SUIVRE...

Folle Amoureuse Where stories live. Discover now