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PDV Aylan

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PDV Aylan

« — Monsieur Aylan Brian Ellias Dos Elvos, souhaitez-vous prendre pour épouse Mademoiselle Diamante Vitalie Acosta ici présente ?
— Oui, je le veux.
— Mademoiselle Diamante Vitalie Acosta, souhaitez-vous prendre pour époux Monsieur Aylan Brian Ellias Dos Elvos ici présent ?
— Oui, je le veux.
— Au nom de la loi et par les pouvoirs qui me sont conférés, je vous déclare mari et femme. »

Sous les applaudissements, j'embrasse Diamante sur le front car celle-ci m'a défendu de l'embrasser sur la bouche pendant tout le mariage.

J'ai attendu ce jour avec impatience.
Ces derniers mois ont été très éprouvants. J'ai dû rassurer Diamante a plusieurs reprises parce que plus les jours passaient, plus on se rapprochait du jour du mariage et plus elle stressait.

J'ai dû aussi faire face aux supplications de Nine et aux provocations de Kate. Elles voulaient absolument que je quitte Diamante pour l'une d'elles...

[...]

Après le mariage civil et le mariage religieux, nous nous sommes tous retrouvés au lieu des festivités.
J'ai loué un château exprès pour le mariage avec l'aide de mes parents.
Je veux que Diamante se sente comme une princesse aujourd'hui.

La fête bat son plein, tout le monde a l'air en forme et heureux. Tout le monde... sauf Diamante.
Elle est assise sur une des chaises de la table d'honneur. Elle n'est même pas sur l'une des chaises des mariés.
J'interromps la discussion que j'ai avec mes cousins, je m'excuse et je pars rejoindre ma bien-aimée.

« — Rubis... qu'est-ce que t'as ?
— J'ai rien du tout.
— Mais arrête, je te vois là toute triste, assise sur cette chaise. Viens danser avec moi au moins ?
— Je ne suis pas triste et je ne viendrai pas danser.
— Pourquoi ?
— J'ai pas envie.
— C'est toi la Reine aujourd'hui, c'est toi que tout le monde veut voir.
— Tu rigoles ? Seule ta famille est présente ici. »

Je m'assois à côté d'elle et je lui caresse la cuisse.

« — Tu seras mieux en Lune de Miel toi à ce que je vois. » dis-je.

Je dépose un bisou sur sa joue, ce qui n'a aucun effet sur elle apparemment.

Quand elle décida enfin à relever sa tête, elle poussa un énorme soupir en regardant vers la porte d'entrée de la salle.

« — Diamante ! Qu'est-ce qu'il y a ?! »

Je me retourne et je vois mes parents s'avancer avec des personnes que je ne connais pas. Il y a un homme et une femme, un autre homme qui doit être un peu plus vieux que moi et une jeune fille qui a l'air d'avoir 14-15 ans.

Une fois qu'ils sont arrivés à notre hauteur, le premier homme me tend sa main. Je me lève pour la serrer.

« — Bonsoir, enchanté de te connaître, fit-il.
— Moi... moi aussi mais vous êtes ?
— Monsieur Acosta, Javeç Acosta, le père de votre femme, se présenta-t-il avec un grand sourire. Voici ma femme Nana, mon fils Revan et ma fille Tchalla. »

Il parlait français mais avec un accent assez... bizarre puisqu'il sonnait pas que angolais.

« — Alors c'est elle mi irma mais velha ? demanda Tchalla.
Sim, c'est ta grande sœur. » crache son père.

Diamante était restée tétanisée depuis leur arrivée.

« — Qu'est-ce qu'elle a ? interroge sa mère dédaignant sa fille.
— Vous osez vous incruster à mon mariage alors que vous m'avez pourrie !?! Vous avez pourrie mon enfance et mon adolescence !! Si je vous ai quitté c'est pour ne plus jamais vous revoir !! Vous m'avez traumatisée et là vous venez gâcher mon mariage !?! Quel culot !! »

Diamante s'enfuit dans les toilettes.

« — Elle est malade ! Elle a complètement péter les câbles ! Je me souviens même plus comment elle était avant. » lance Revan avec ce fort accent que je n'arrive toujours pas à identifier.

J'entends Nana faire la traduction à son mari.
Ah, je crois que c'est elle qui a dû apprendre le français à sa famille mais Nana n'est pas angolaise d'origine, ça s'entend.

Revan est vraiment impressionnant. Il a le crâne rasé, il est super musclé et il doit faire une tête et demi de plus que moi.

« — Elle est bien tombée, un petit bourgeois comme toi qui ramasse une pauvre dame comme elle, ça court pas les ruelles. » me dit-il en arrangeant mon costume.

Mes parents me prennent à part pendant que la famille Acosta commence à profiter du mariage.

« — C'est toi qui est allé les chercher, papa ? questionnai-je.
— Il y a quelques temps, je suis allé en Angola. J'ai rencontré Nana chez un bourgeois là-bas. Elle est femme de ménage chez lui. Elle a écouté notre conversation où je parlais du mariage qui approchait et j'ai prononcé le nom de sa fille qu'elle a reconnu. Suite à ça, elle et sa famille ont tout fait pour être présent et les voilà ici.
— Maman, t'étais au courant ? »

Elle acquiesce en hochant la tête doucement.

« — Ils nous ont aussi demandé des choses car comme tu sais au pays, il y a une dot qui se fait avant le mariage, ajoute ma mère.
— Et eux, ils offrent des choses ? demandai-je.
— Mais non. Ils offrent les services de leur fille c'est tout, c'est comme ça que ça se passe. » explique mon père.

Je coupe court à cette discussion et je me précipite dans les toilettes.
Diamante est en pleurs, assise par terre. Son mascara a coulé et ce n'est pas très beau à voir mais elle reste magnifique.

Je m'accroupis face à elle et elle se jette dans mes bras.

« — Chérie... » chuchotai-je en lui caressant les cheveux et le dos.

Le rythme saccadé de sa respiration diminue et ses pleurs cessent.
On se regarde puis elle m'embrasse sur la bouche.

« — Aylan, tu savais ? demande-t-elle d'une voix rauque.
— Non.
— Pourquoi tes parents les ont ramenés ?
— Ils ne les ont pas tout à fait ramenés. Je te raconterai plus tard.
— De mon côté, le mariage est gâché Aylan. Je veux rentrer.
— Les invités commencent déjà à partir. Patientons. C'est bientôt fini Diamante. »






À SUIVRE...

Folle Amoureuse Where stories live. Discover now